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Des Algériens à l’héritage prestigieux manifestent contre le terrorisme !
lundi 12 août 2013, par
La concentration de l’islamo-terrorisme en Algérie a deux points, ou bien deux zones, de persistance : le sud et le centre au nord du pays. La riposte collective, comme de gigantesques manifestations mobilisant un maximum de citoyens, tarde à mobiliser les foules. Actuellement, même si par le passé le rejet de cette violence s’est déjà exprimée, des algériens s’organisent malgré les complicités avec cette crminalité et la passivité des institutions dont l’agence de presse étatique l’APS.
Le déploiement-retrait des criminels au Sud saharien algérien, qui s’est faite sous la conduite du GSPC dès l’année 2000, n’a en rien amoindri les frappes au nord. Certes, avec le temps et les efforts incalculables de l’armée, la situation de 2013 est en rien comparable à celle des années 90. De procréation adultérine, entre religion et politique, cette violence "politico-religieuse" est potentiellement réduite, mais elle est non-encore complètement éradiquée ! Les menaces sont trop tenaces pour se permettre d’imaginer leur fin !
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Algérie : Azeffoun, à la pointe de la résistance au terrorisme
Lue à l’issue de la manifestation
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Les algériens tentent cependant de se mobiliser pour en terminer, le fléau retarde le pays et persécutent physiquement la population. A ce malheur prennent largement part, par le soutien, les particules réactionnaires ancrées, dans le tissu social, avec d’abjectes us.
Aussi les politicards véreux, qui croient bien faire en tolérant l’usurpation de l’islam par la politique, sont en permanence à la manœuvre. Ils alimentent le registre des haines. Mais ce sont les islamistes qui, plus directement en lui fournissant les effectifs humains de djihadistes, apportent les mielleux discours ayant pour idéal fasciste "la charia islamique", et qui ont pour fin : l’endoctrinement !
Périodiquement, voire sans rel che, les forces de l’ordre, au premier rang l’ANP (l’Armée Nationale Populaire), éliminent des éléments de l’islamisme versés à semer l’insécurité. En découvrant aussi que nombreux d’entre eux sont déclarés disparus par leur parents. Après l’armée, les citoyens aspirent à vivre en sécurité !
En Kabylie, notamment les zones proches d’Alger, plus que dans le sud du pays où il est difficile de croiser les hordes de la terreur, les résultats probants n’en finissent pas. Ce qui démontre que les composantes des factions de l’AQMI se renouvellent. Des jeunes sont enrôlés dans le crime politique.
Les citoyens de Kabylie multiplient les manifestations de rupture avec l’islamisme et son bras armé.
Après un attentat qui a coûté la vie à trois policiers mardi, 9 août, à Azeffoun (Kabylie), environ un millier de personnes ont participé à une marche ayant pour mot d’ordre principal : "contre le terrorisme" le dimanche, 11 août, et ce en réponse au fait criminel. Si cette manifestation a été rapportée par l’AFP (Agence France Presse), étonnement elle n’a pas été couverte par l’APS (Algérie Presse Service).
"Halte au terrorisme", "La Kabylie refuse le chantage", "Non à l’impunité" ou encore "Oui à la vigilance citoyenne", pouvait-on lire sur les banderoles et pancartes de ce cortège qui a le mérite de dégager une haute conscience citoyenne aspirant à la paix. Notons qu’à ces moments de grande incertitude, en l’absence de Bouteflika qui se caractérise en une vacuité du pouvoir, le défi est lancé à l’islamisme en Kabylie. Des non-jeûneurs du Ramadan ont organisé en Kabylie un pine-nique de protestation contre l’obscurantisme et l’inquisition qui fait de l’islam un argument de terrorisme.
Unique dans son genre aussi, pour l’ensemble de l’Algérie, la manifestation d’Azeffoun est partie de la mairie pour marquer son indication de l’autorité publique, et a effectué une marche de près d’un kilomètre dans la ville, où la circulation a été fermée pendant quelques heures.
Cette manifestation a été largement suivie par l’ensemble des habitants de cette bourgade qui est symbolique. Par exemple les commerçants ont fermé leurs boutiques !
De part son histoire ancienne, appelée "Ruzasus" au temps des romains (signifiant « cap » en phénicien) et sa position centrale, liant la petite Kabylie de B’gayeth (Béjaia) à la grande, Azeffoun a pour première infrastructure économique un port de pêche. Outre la présence d’un riche artisanat, ses vestiges témoignent de son passé : les thermes, les silos à grain, les murs d’enceinte de sa citadelle sont encore visibles.
Azeffoun doit aussi sa renommée aux prestigieuses personnalités algériennes qu’elle a enfanté :
– En littérature : Tahar Djaout, Bachir Hadj Ali, Mohamed Aouine
– En musique : Boudjema El Ankis, Mohamed Allaoua, Mohand Iguerbouchène, Hadj El Anka
– En Sport : Hassen Lalmas
– En thé tre et cinéma : Ahmed Ayad Rouiched, Mohamed Fellag, Mohamed Hilmi, Said Hilmi
– Pour la Guerre d’Algérie : Didouche Mourad
– Peinture : M’hamed Issiakhem
Voir en ligne : Notre dossier : Algérie et terrorisme islamiste
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