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Eté 2020, crise de chômage en Algérie : les jeunes prennent la mer.

Vague de Haragas dans l’indifférence des décideurs contestés par le Hirak.

dimanche 2 août 2020, par Djamel Damien Boucheref

La prochaine crise de chômage est visiblement bien perçue par les jeunes algériens qui prennent la mer, dans une désespérance démarche de vivre illégalement en Europe. Le gouvernement, les chefs d’entreprises et les représentants syndicaux et même les effrayants religieux se sont réunis en juin, pour montrer qu’ils bossent ensemble. Le nouveau coronavirus est, disent-ils en concert, effrayant. Nous allons tous devoir faire preuve de créativité et travailler ensemble pour l’écraser. Il a mis à nue les rouages qui, de quelles que manières que soient, refusent l’émancipation de la société...

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DOCUMENT - Algérie : vers le déconfinement du hirak ?
Rapport Moyen-Orient et Afrique du Nord N°217 | 27 juillet 2020

Les criminels incompétents qui dirigent l’Algérie ont incarcéré leurs amis, comme Ouyahia et Sellal, pour corruption, pour se présenter légitimes. Ils ont poussé des millions de jeunes Algériens à une nouvelle vague « Harga ». Et ils sont sur le point d’écraser au précipice d’une falaise financière terrifiante. Où l’ensemble du peuple sera livré à la malédiction qui lui est promise par ces mêmes faux dévots.

 A l’espoir des Algériens, communiquent plus des rapaces pour le détourner.
30 juillet 2020

Dans l’arsenal liberticide qui frappe la liberté d’expression en Algérie, en dépit des actions de revendication, il y a l’emprise d’un personnel politique qui limite les réactions correctives et critiques envers la gouvernance. Parmi les règles du code pénale, la norme de « l’atteinte au moral de l’armée » dénote la pire bassesse d’une pesante bureaucratie ayant l’intention de corrompre aussi l’armée et ses effectifs.

Les mêmes, qui depuis l’indépendance tiennent ce grand pays sous leur prédation, comme une mafia dynastique, conjuguent un nationalisme béat, au temps des crises perpétuelles qui enflamment l’identité et l’économie. A jamais, ils espèrent imposer le mode vie où les jeunes prennent la mer ou bien les maquis, avec la même désespérance de ne point attendre de leurs responsables qui offrent des livres du coran au personnel médical qui lutte contre la COVID-19.

L’élimination des voix qui donnent au Hirak en Algérie un certain écho plus loyal aux exigences de changement, associe les deux ministères de la justice et de la communication. Les doléances qu’assume l’opinion des manifestants sont une lourde besogne que les dirigeants étouffent. Mais « pourquoi le fait-on ? » est la question qui a du mal a trouvé réponse, car les complices des dirigeants menacent aussi de réactiver le terrorisme de la « décennie noire ».

Dans un article de l’APS, l’agence publique, fait état de la disposition qui dit « … perception de fonds d’une entreprise de communication étrangère ainsi que l’exploitation d’un matériel audiovisuel sans autorisation... », justifiant l’arrestation de 3 journalistes. Qui ont été libérés d’ailleurs le lendemain, sans cette même agence, ou bien les magistrats, explique cette impromptue relaxation.

 Hirak algérien : agressions islamistes & insultes nationalistes.
20 juillet 2020

Faut-il énumérer tous ceux qui, parmi les activistes des médias, ont été persécutés, depuis que l’émeutière révolte contre le 5ème mandat présumé à Bouteflika. Elle a aussi exigé une rupture avec le système qui a généré la décadence du pays et le désarroi de la jeunesse. Parce que ces communicateurs ne répondaient pas aux injonctions de l’inspection idéologique, ils dérangent ceux qui se cramponnent malgré leur incompétence et l’effet qu’elle génère…

Ou bien la volonté encore héritée qui s’autorise d’harceler, y compris par l’emprisonnement, tous qui ne voient point, avec le nouveau président Mr A. Tebboune, une « nouvelle Algérie ». Puisque ceux qui sont épargnés adhèrent aux idées de maintenir le programme sociétal et de gouvernance ruineux encore en fonction et tendant à ne plus savoir où s’orienter.

«  … incitation à un attroupement non armé et atteinte à l’intégrité du territoire national…  » est la formule qui s’applique à tous ceux qui couvrent les faits du mouvement. Les agitateurs qui promettent de revenir, alors les raisons réelles de la suspension des manifestations dont la pandémie du COVID-19 sont encore là, redoutent aussi la répression.

Le cynisme dont font une pratique répandue les juges en Algérie, est des plus nuisibles. Il se décrit selon l’emblème du Hirak pour limiter la corruption. Mais il évite de s’attaquer aux causes qui la créent. La pandémie a montré les haines, d’un certain Zeghmati notamment du personnel qui gouverne, envers le peuple qui demande des soins d’une manière civilisée. La seule fois où les médecins ont été agressés c’est par la police Mr le ministre !

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