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Cette libération ne peut être refusée pour un terroriste dont le pays en a souffert.
dimanche 23 avril 2023, par
Il reste encore une trentaine de détenus à Guantanamo Bay, après qu’un Algérien a été libéré dernièrement et rapatrié vers son pays d’origine. Il s’agit d’un certain Said bin Brahim bin Umran Bakush (orthographe selon les documents américains) qui a été arrêté en 2002 au Pakistan. Il prétendait l’homonymie mais des preuves irréfutables ont été établies sur sa nationalité, ses actes et ses relations avec ses collègues criminels. Il redoutait son retour au bercail, alors que son rapatriement conditionne sa relaxation.
Le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Lloyd Austin, a notifié pour la première fois, le 21 février dernier, au Congrès l’intention du DOD (Department of Defense), de renvoyer Bakush en Algérie. Depuis le début de l’année, cette institution militaire a libéré quatre autres détenus de Guantanamo. Ce transfert est toujours discuté. Certains autres Algériens ont réussi à se faire accueillir en Europe, notamment en France, pour éviter un retour au pays qu’ils redoutaient pénible.
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La moitié de ceux encore en internement sont susceptibles d’être relâchés, du fait de leur déradicalisation acquise, d’après les évaluations de l’administration du renommé pénitencier. 3 dont les nationalités ne sont pas révélées vont être estimés par la commission d’experts qui suivent ce dossier, en vue de leur relaxation.
Depuis qu’un communiqué du Pentagone diffusé jeudi, 21 avril 2023, a révélé cette relaxation, il y a le retour au-devant des sujets médiatiques de la question de ce bagne de relégation. Il suscite un débat sur le terrorisme et la légalité des méthodes américaines pour le combattre. Car c’était pour démanteler le communisme d’Afghanistan que la nébuleuse islamiste a été mobilisée par la CIA.
Bakush faisait partie d’un groupe d’environ 20 combattants présumés d’Al-Qaïda détenus par les forces pakistanaises lors d’un raid en 2002 à Faisalabad. Ils ont tous été envoyés à Guantanamo et dont il n’en reste qu’un, a rapporté le New York Times, actuellement dans cette prison informelle. Nous avons publié plusieurs articles, à consulter, sur les rapatriés algériens de Guantanamo Bay.
Le Comité d’examen périodique (PRB) de Guantanamo avait déterminé qu’il n’était « plus nécessaire » de détenir Bakush au titre de la prévention d’une « menace importante pour la sécurité nationale des États-Unis ». Pour son pays d’origine, c’est une autre conjoncture. Même s’il a un passé terroriste en Algérie, comme certains politiciens, il devait être revisité et creusé. Si les complicités de la justice ne taisent pas les crimes du passé !
D’après les diverses sources de cette actualité, concernant ce sinistre individu, qui rappelle les périls auquel est exposé le pays du Maghreb, les États-Unis coordonneront la libération de Bakush avec le gouvernement algérien. Il est vital de s’assurer que la surveillance recommandée, les restrictions de voyage et le partage continu d’informations sont mis en œuvre.
Nous avons trouvé un document (ci-haut) publié par le New York Times, datant de 2016 que nous vous donnons sa copie ici, retraçant le profil du détenu Bakush. A l’époque, il n’était pas question de le libérer, car il était soupçonné d’être une menace pour les Etats-Unis. C’était le résultat de son audition devant le conseil d’administration.
Les autorités américaines le soupçonnaient depuis son arrestation d’avoir servi dans un groupe extrémiste afghan. L’intéressé leur avait précédemment déclaré qu’il ne souhaitait pas retourner en Algérie, allant même jusqu’à mentir sur sa nationalité. Il « craignait que les autorités ne l’arrêtent immédiatement ».
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Pour nombreux analystes ayant pour spécialité l’observation et selon la chronologie des faits avec la « décennie noire » qui a commencé en 1990 en succédant aux affres de l’Afghanistan, le contingent des Algériens a le plus grand nombre d’hommes ayant débarqué au pays des Pachtouns dès 1982. Le constat a été dressé par d’autres instituts de recherche mais très peu cité…
Pour démanteler l’athéisme des communistes ayant donné le président le Dr. Najibullah, la mobilisation en Algérie s’est faite avec les prêches. L’imam El-Ghazali payé 1 million de $ l’an, par l’administration de Chadli et Abdelhamid Mehri a eu entière latitude d’un programme dit « Hadith Dini » (sermon religieux), a réalisé un travail d’endoctrinement à l’échelle nationale.
Mais l’envergure du terrorisme islamiste algérien est plus alambiquée. De nouvelles révélations faites dernièrement sur les réseaux sociaux par un journaliste exilé, les protagonistes qui ont envoyés les jeunes algériens en Afghanistan sont officieusement dans les rouages de l’Etat. La filière vraiment dense au sein des nombreuses mosquées, mais il y a eu contribution des employés des institutions.
Un certain Chernine qui a présidé l’assemblée nationale a joué un rôle évident, d’après les vraisemblances de personnes bien avisées avisées sur le terrorisme. Feu Nahnah s’en vantait de l’envoi et du rapatriement des jeunes Algériens, pour le djihad, sur les plateaux TV. Parmi les militaires, un certain Benhabilès aurait aussi participé. Des cadres du faux-FLN celui Messaâdia et Mehri a accompli ouvertement l’orientation de favoriser l’islamisme réactionnaire.
Un récent rapport du Conseil des droits de l’homme des Nations unies a décrit les conditions à Guantanamo Bay comme "préoccupantes" et a appelé à sa fermeture immédiate. Le président américain Joe Biden a annoncé la fermeture de Guantanamo Bay en février 2021. Depuis lors, cependant, l’administration Biden n’a annoncé aucun autre plan de fermeture du centre de détention.
Près de 800 personnes ont vécu dans la prison militaire de haute sécurité américaine de Guantanamo Bay qui est un camp de concentration et base navale gardé par l’armée. Généralement des terroristes islamistes capturés dans les différentes opérations menées à l’étranger (Afghanistan, Irak, etc.) par les Etats-Unis. Elle est dirigée par un groupe de travail militaire américain et a détenu plus de 650 détenus à son apogée sous l’administration Bush en 2003.
© WikiMédia ( Gino Reyes )
Mise à jour : liste des Algériens détenus à Guantanamo By de 2006 selon la source américaine.
- Houari Abderahim
- Saïd Rabia Hassan Mujamaâ
- Nabil Hadj Arab
- Mohamed Abdelkader
- Sadiz Mutij Ahmed sayab
- Ahmed Bensalah Belbacha
- Feghoul Abdulli
- Djamel Saïd Ali Ameziane
- Farhi Saïd
- Hassan Zumiri
- Abdenour Sameur
- Sufyan Barhoumi
- Ahmed bein Kader Labed
- Mustapha Ahmed Hamlily
- Boucetta Fethi
- Naji Abdulziz
- Maâmar Ameur
- Ben Hamlili Adil Hadi Al Djazaïri
- Belkacem Bensayeh
- Mahfoudh Saber Lahmer
- Mohamed Nechle
- Aït-Idir Mustapha
- Lakhdar Boumedienne
- El Hadj Boudella
- Houari Soufiane Abar.
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Voir en ligne : Algérie
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