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Nouvelle loi pour les médias privés en Algérie, prétend les organiser.

La répartition des pouvoirs dans une démocratie limitée l’incompétence sous phobie.

lundi 17 avril 2023, par Djamel Damien Boucheref

Les journalistes les plus critiques agissent selon leurs convictions d’informer et d’analyser les faits pour apporter une synergie à la société humaine à laquelle se destinent leurs travaux. Ils sont souvent ceux qui dérangent les autorités quand elles sont déviantes. Ce qui se passe en Algérie est stressant. La fermeture de médias, l’interdiction d’associations et l’emprisonnement des citoyens est un message invisible dans les médias qui opèrent au service des dirigeants venus après Bouteflika. Ceux qu’ils l’ont servi auparavant.

La nouvelle loi sur les médias et la presse, interdit aux entreprises algériennes de ce secteur de percevoir toute aide matérielle comme un financement d’une « entité étrangère ». Mais ce probable subterfuge ne précise pas l’assurance de l’éventuelle répartition des revenus nationaux, notamment de la publicité, aux acteurs locaux. Le monopole a déjà prouvé la prédation des privilégiés…

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4 avril 2023

Avec la réduction de l’influence des moyens du 4ème pouvoir, après le législatif, l’exécutif et de contrôle, les institutions algériennes encaissent le coup fatal d’obstruction de la critique corrective qu’exprime le journalisme. Les médias politiques subissent désormais un durcissement du contrôle avec une rageante nouvelle loi votée en ce 13 avril 2023 à l’assemblée nationale. Quelle lecture de ce tour de visse ?

La gouvernance des bureaucrates parvenus au pouvoir après les nationalistes de la 1ère république instaurée dès l’indépendance, s’avère être plus gravement incompétente et corrompue que celle des prédécesseurs. Elle est même exécrable, en attisant l’idée qu’une menace étrangère s’oppose à l’émergence économique ou à la démocratisation d’un pays qui a été toujours desservi par ces pléthoriques réactionnaires. Cette législation est une régression ne venant pas des ennemis supposés.

Contrairement à l’ancienne loi sur la presse et les médias qui exigeait une autorisation formelle du ministère de la communication pour créer un journal, la toute dernière est beaucoup plus simple, semble implanter la mise à mort de la liberté d’expression. Son allégement stipule que les journalistes peuvent créer un média en ne faisant qu’une concise déclaration, cependant le blocage est réellement ailleurs…

Le contexte d’un texte qui encastre la démocratie.

Les intérêts nationaux ne sont pas déterminés et identifiés, pour cela aucun leader susceptible de les concrétiser n’est soutenu par l’armée et ne fait point unanimité chez les engagés. Alors c’est au premier des serviles à vouloir gouverner, même s’il n’a donné ses preuves en 4 décennies, de devenir raïs d’un pays orphelin de ses élites, massacrées par la nébuleuse islamo-nationaliste.

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Puis en 2019, le 5ème mandat pour le dernier des despotes des maquisards de la libération, la révolte juvénile a levé son Holà ! Celui qui par excellence n’avait même pas été au djebel et n’a pas tiré un seul coup de feu contre l’occupant français, à savoir Bouteflika le président aux 4 prises de la présidence alors que la constitution limite à 2, fut, comme nombreux précédents, désactivé par les militaires. Une généralité dans les alternances et transitions algériennes…

Mais le même discours comme l’analogue paradigme de l’Algérie ciblée par la « main étrangère » est repris à outrance, telle la promulgation du nationalisme étroit comme idéologie. Par aussi bien les bureaucrates successeurs que ceux qu’ils ont servi pour écraser les universitaires et les générations montantes, la même rengaine. Ainsi émergent de nouveaux vassales larbins, tentés de s’emparer par la tangente et l’adjacente voie des imprévisibles descendances de révolutionnaires, ceux longtemps exclus.

Les arguments des détrousseurs des recettes de la publicité.

Le ministre algérien de la Communication, Mohamed Bouslimani, a déclaré que la loi vise à « consacrer la liberté et le pluralisme de la presse » et à « la protéger de toute forme de déviation ». Ce qui n’est pas claire cependant, l’absence de la société civile, du silence du personnel connu pour être prolixe et le manque de concertation avec même les scientifiques, quand les élus qui ont voté cette législation sont de piètre niveau.

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Mais d’autres dispositions sont plus graves. La violation de la liberté de la presse, comme la révélation des sources à la justice si nécessaire, et la restriction de l’accès à tout financement, est plus cynique. Quand les moyens sont canalisés pour les amis et profitent à ceux scindés d’une manière clanique à ceux qui dirigent, ce texte n’est pas inclusif envers ceux qui ont le ton d’opposants légaux.

La nouvelle loi bannit de facto les binationaux du droit de posséder ou de contribuer à la propriété d’un média en Algérie. Lesquels recèlent pourtant des compétences dont se prive l’Algérie. A bien comprendre cet interdit, c’est aussi l’exclusion d’une part non négligeable des citoyens qui ont déjà acquis l’avantage d’activer et ont fait leurs preuves, sous des cieux qui leurs sont pourtant mal-accueillants aussi.

L’activité des médias sous contrôle légal, comme le dit clairement le ministre, est une réduction des droits à la libre expression. Et pour endurcir le contrôle, des lois scélérates sont promulguées avec un arsenal répressif alourdi afin de faire taire les voix citoyennes dissonantes de celle du nouveau prince.

Le gouvernement algérien de 2023 tente d’imposer un diktat juridique, telle une chappe en filet largué sur des citoyens récalcitrants par honnêtement morale, sur des médias émancipés par Internet. Pour renforcer le contrôle sur le travail des journalistes, la nouvelle loi impose des restrictions rigides.

C’est-à-dire pour une plus large limitation des libertés, en visant spécialement les individus qui exercent dans ce secteur ayant sa part dans l’harmonie et la répartition des pouvoirs sociaux, la prison après escale devant les juges corrompus.

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Voir en ligne : Algérie

     

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