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Des élus analphabètes votent dans l’opacité la loi de finances.
mardi 29 novembre 2022, par
Les citoyens du plus vaste pays d’Afrique sont sur leur soif, toujours avides de prospérité. Ils scrutent Tebboune et le gouvernement en auxiliaires des militaires qui ont 30 généraux emprisonnés comme délinquants économiques. Et tout Algérien digne d’aspirer à une existence dans sa patrie engagée en démocratie, se questionne sur les mouvements des ressources de la communauté humaine à laquelle il appartient. C’est à la lumière du budget du pays que s’explique la volonté des décideurs, servant les habitants d’une Algérie quêtant un destin de développement...
De la philosophie universelle, le "contrat social" était en Algérie indépendante (après 1962) le projet d’"édification nationale". Inspirée de l’ouvrage de Jean-Jacques Rousseau, publié en1762, ce qui lie la population est la clarté et la transparence. Mais ce dessein a été rompu par la bureaucratie prédatrice qui s’est mise au service de l’incompétence des nationalistes. Le pacte tirant vers la modernité a été annihilé.
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Il est nécessaire au public algérien de savoir comment est élaborée la politique d’utilisation des finances ? Alors que des journalistes et médias éclairants les citoyens n’existent pas, les commandes d’armements principalement de la Russie et le suivi des transactions sont trop opaques pour un pays qui a une large frange de ses élites politiques en prison pour prises viciées de richesses.
En l’absence d’un pacte social en Algérie, les autorités parvenues au pouvoir après Bouteflika, chassé lui-aussi par l’armée alors qu’il se considérait intouchable, s’en passent des gages démocratiques. Ils ont déployé la « justice du téléphone » et des bataillons de leurs larbins communément désignés par les « doigts bleus » parce qu’ils votent pour un régime sans « principes politiques ».
Le précepte de « souveraineté du peuple » appuyé sur les notions de liberté, d’égalité et de volonté collective, est perceptible dans le « pacte social » qui tient de colonne vertébrale à toute nation digne de sa présence dans le concert mondial. C’est à la lecture du vote du budget 2023 que l’on comprend cette carence du « contrat de la collectivité nationale », car les questions d’émergence s’articulent par la puissance publique et par l’initiative créative du tissu humain.
La part du lion accaparée par l’appareil militaire selon la loi que les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté mardi, 22 novembre, à la majorité comme projet aux ventilations budgétaires, dénote une accélération des mesures d’achat d’armements essentiellement. De 9 milliards de $ en 2022, c’est 22.5 qui sont fixés à l’année prochaine. Un gouffre !
Pour le peu de débat qui a été entrepris chez les élus du peuple qui siègent avec moins de 20% de votants ayant pris part à leur désignation, il faut dire qu’ils font de la figuration. L’énergie pétrolière alimente 90% des recettes qui sont affectées d’une manière aléatoire, dont plus de 20% sont inscrits à la rubrique des casernes. Alors que cette dernière se voit gonfler du plus du double de ses moyens.
Comment est voté le budget ?
En Algérie, les 2 commissions des finances et de la défense de l’assemblée nationale n’ont pas questionné sur les rubriques et les départements qui les concernent du budget de la nation pour 2023. Tels les sommaires débats qui n’ont pas abordé les contrats d’importation d’armements. Ce qui veut dire : quasiment aucune transparence sur l’usage des deniers du pays déjà mal-gérés.
Le récapitulatif du budget algérien pour 2023 présente une gâterie de déficit. Mais il en demeure aussi que les manières procédurales qui ont servi à le préparer puis le voter à l’assemblée sont peu suivies de transparence et élucidée aux administrés notamment aux partenaires locaux et internationaux qui ont besoin et droit à cette confiance.
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Les chiffres des instances monétaires et économiques internationales indiquent une croissance à légèrement plus de 2%, mais la « loi de finances » table le taux à 4,1%. Le texte fixe l’inflation à 5,1% qui reste disproportionnée à diverses denrées. Alors que les exportations de 46,3 milliards (mds) de dollars, dépassent les importations de 36,9 mds USD. Et les réserves de change sont de 59,7 mds USD.
La doctrine de défense face à une insécurité entretenue par la mauvaise gouvernance.
Le régime actuel construit un traité de défense au regard de la menace venant des frontières ouest, où la monarchie alaouite a pactisé avec l’Etat hébreu. Du fait des mêmes ambitions colonialistes ayant pour finalités similaires l’expansion territoriale, si l’Algérie n’écarte pas les visées d’extension comme l’a été la guerre des sables en 1963, elle subira des agressions. D’ailleurs les Sahara Occidental paie cette volonté d’occupation de sols extra-marocains.
Alors que sur d’autres fronts comme La Libye et le Sahel en général, c’est une autre menace que désignent les experts qui sont favorables au budget consistant de l’armée algérienne. Les débats à l’assemblée n’ont même été tenus sur la teneur du dispatching des dépenses. Et aucun député, y compris les membres de la commission de la défense, n’a posé la moindre question !
Les contrats militaires avec la Russie sont quasi traditionnels en Algérie. Moscou fait des affaires plus facilement avec de tels régimes. Celui de la « Nouvelle Algérie » a même la veine de créer des ennemis intérieurs, il a même inventé un islam djihadiste qui a envoyé un fort contingent en Afghanistan combattre l’athéisme du communisme qu’il vénère avec Cuba ou la Chine.
La ventilation des moyens qu’offre les énergies fossiles.
Le récapitulatif du budget algérien pour 2023 présente une gâterie de déficit. Mais il en demeure aussi que les manières procédurales qui ont servi à le préparer puis le voter à l’assemblée sont peu suivies de transparence et élucidée aux administrés notamment aux partenaires locaux et internationaux qui ont besoin et droit à cette confiance.
Les prévisions sont d’emblée déséquilibrées, avec 7901,9 mds DA (+4) en recettes. Alors que ces dernières doivent couvrir des dépenses présumées à 13786,8 mds de DA. Le coût du fonctionnement des services est de 9767 mds de DA. En conclusion le déficit budgétaire serait donc de 4092,3 mds de DA, représentant un creux de -15,9% subi par le PIB.
Les chiffres des instances monétaires et économiques internationales indiquent une croissance à légèrement plus de 2%, mais la « loi de finances » table le taux à 4,1%. Le texte fixe l’inflation à 5,1% qui reste disproportionnée à diverses denrées. Alors que les exportations de 46,3 milliards (mds) de dollars, dépassent les importations de 36,9 mds USD. Et les réserves de change sont de 59,7 mds USD.
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