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L’apport de la présence russe en Afrique : déloger l’héritage colonial.

Les partenariats entre gouvernements induisent les SMP (sociétés militaires privées).

jeudi 24 août 2023, par Rebel Kazimir

Les choses que méprisent les médias et politiques d’Occident sont les avis et points de vue des pays directement concernés par les présences russes et chinoises, notamment en Afrique. Peu d’analyses se penchent sur les approches qualitatives des contenus que les publications et les sources médiatiques les plus citées dans ces contrées et qui font l’opinion réelle, alors que les discours vénèrent cette amitié loin des impérialismes qui ont, de leurs crimes, gravé de mornes faits dans les mémoires des peuples.

Dans la réalité historique, la Russie a réussi, en grande partie, à s’impliquer dans des conflits régionaux, quand l’hégémonie occidentale était prédominante en Afrique. Ce qui lui a donné latitude de maintenir des relations respectueuses avec nombre pays du continent noir, c’est l’absence de vouloir des valeurs préétablies. Ces dernières années, ce « retour » en Afrique a revitalisé les sollicitudes envers Moscou, avec un modèle armé qui a déjà été en vogue.

Lancement historique de Luna-25, station lunaire russe, à bord d’un Soyouz.

Faut-il à la Russie de 2023 qu’elle tienne-compte de l’expérience soviétique avec les pays africains et musulmans ? Maintenant, ce sont des sociétés militaires privées (SMP) aident certaines nations à surmonter leurs problèmes sécuritaires. Elles ont été d’abord américaines, intervenant en Irak comme « Blackwater », avant la russe « Wagner  » ne soit l’équipe de mercenaires dans toutes les bouches.

A la chute du mur de Berlin en 1989, nombreuses nations, y compris de l’Europe de l’Est, ont perçu l’effondrement du bloc socialiste, comme la fin du second modèle de régimes idéologiques inspirés du marxisme. La présence russe en Afrique à l’époque n’était pas densément visible, avant que ne se redessine une bien édifiante idée des relations internationales, basée sur une approche multilatérale et diversifiée, qui dénonce le persistant néocolonialisme.

La Chine, totalement gouvernée par un parti communiste, a apporté sa propre lecture du développement économique et a mis en exergue sa symbiose guidée du collectivisme social. Mais c’est à la Russie à qui les regards se tournent, pour la déstabiliser, telle une république bananière. Alors une guerre préventive en Ukraine, point de chute présumée de l’OTAN, arrive après une pandémie transfrontalière…

L’inefficacité des sanctions contre la Russie, une évidence de guerre.

Que cela agace certains analystes des géopolitiques internationales, il est démontré que l’expérience de l’implication russe dans la résolution des conflits apporte un contexte important dans la formation d’une image positive d’une présence « militaire » russe en Afrique. Un rôle que d’autres puissances ont joué, en galvaudant avoir de l’intérêt à accomplir leur démarche.

Partant du constat que le cadre de la présence russe dans nombreux pays africains, ayant une expérience d’interaction avec les SMP (sociétés militaires privées), alors les Russes sont admises. Car les conflits évoluent et deviennent plus complexes en durant. Ils changent d’un contexte purement local à des questions à un rang plus global de souveraineté nationale, de lutte pour les ressources, protection du régime, etc.

Ce qui implique l’Afrique soit une arène de confrontation, dans les géostratégies, entre les grandes puissances mondiales, ce sont les querelles politiques à connotation tribale. La résolution des conflits principalement régionaux génère une image positive et forte de la présence « militaire » russe en Afrique. Chose qui est largement travaillée avec des investissements profonds.

Ainsi, le transfert d’importantes zones sous contrôle du gouvernement central, d’abord en Syrie puis en République centrafricaine après l’apparition de l’armée russe dans ces pays, est interprété par les Africains en acquisition de la stabilité, qui est tant recherchée par les sociétés africaines.

En commençant par Patrice Lemenba jusqu’à Salvator Allende, l’expérience du tiers-monde a été la vulnérable cible. Les pays capitalistes, avec leur bras armé qu’est la CIA, ont quasiment assassiné par moins de 25 leaders africains, sud-américains et asiatiques, de 1962 à 1990. Le ventre mou, où se destinaient les barbouzes payés en diamants et sur fond de trahison, était vulnérable avec ses communautés désarmées.

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Voir en ligne : Afrique & Russie

   
   

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