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A Alger, les USA confirment leur soutien au Maroc pour le Sahara.

Un conflit où Alger subit l’échec de sa répression interne des libertés.

samedi 9 janvier 2021, par Azouz Benhocine

Les États-Unis ont envoyé une délégation à Alger, pour confirmer leur position en faveur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Même si les représentants américains ont dit, sur place, que les négociations sur la question du Sahara devraient se dérouler dans le cadre du « plan d’autonomie », celui de l’occupant alaouite de Rabat, aucune réaction de la part de ceux l’entendaient lors de la conférence de presse. Entre le Maroc et le Polisario le torchon brûle, mais l’incendie ne concerne l’Algérie que par l’accueil de réfugiés à Tindouf, devaient au moins préciser le pouvoir souffreteux la capitale algérienne.

Mais la médiocrité de la diplomatie algérienne est ankylosée par une bureaucratie incompétente et corrompue. D’ailleurs elle ne cesse, depuis des années, d’encaisser des revers du fait de sa gestion maladroite. Ramtane Lamamra, dont on citait les compétences, a été refusé comme missionnaire de l’ONU en Libye. Les dirigeants de son pays, 1èr au Monde à avoir légaliser les partis islamistes, comptaient ouvrir un autre front pour l’obscurantisme dans le pays de l’est-maghrébin. D’autres échecs dans les relations existent, nous les avons souvent reproduits. L’heure est maintenant tenue par…

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… L’opacité médiatique officielle des institutions algériennes qui livrent une monstrueuse répression contre les citoyens qui contestent la présidence de Tebboune, n’arrive pas à traiter judicieusement les sujets, pourtant plantés au socle des principes du peuple et de la trajectoire historique de la nation. Le cas de la visite de David Schenker, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient avec une délégation, à propos de l’escalade du conflit du Sahara occidental, illustre la médiocrité des rouages et des médias locaux qui s’adressent à la fois aux Algériens et l’opinion internationale.

Le chef de l’équipe américaine était accompagné de la secrétaire de l’armée de l’air Barbara Barrett et du commandant de l’US Air Force en Europe et en Afrique, le général Jeffrey Harrigian. Le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, guidé à vue et sans relief par un bureaucrate, Sabri Boukadoum, a relaté une discussion, avec la délégation américaine des questions bilatérales, régionales et internationales. La teneur des entretiens, peu compris ou décrits, reste à deviner !

Le président américain sortant Donald Trump a mené une campagne de marchandage, en accordant la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, contre une officialisation des relations du royaume de l’ouest nord-africain avec Israël. Washington craint que ses relations avec l’Algérie ne soient endommagées, après cet accord qui n’a aucune valeur juridique sur les relations des Etats. Mais il est simplement, comme l’expansion colonialiste de l’Etat hébreu, un soutien aux actions illégales qui jalonnent, depuis des décennies, la diplomatie des Etats-Unis.

L’Algérie qui n’a aucune intention d’élargir son territoire vers l’ouest. Et elle aucun rôle direct dans le conflit d’une population inondée par la population marocaine, lors de la "marche verte" de 1975. Mais elle accueille, par obligation de voisinage et de solidarité, des réfugiés, fuyant la félonie de « la monarchie du cannabis ». Et elle estime que la reconnaissance par Trump de l’occupation du Maroc du petit voisin, abandonné par les Espagnols la même année, n’a aucune base juridique. Et considère cette démarche de la Maison Blanche incompatible avec toutes les résolutions des Nations Unies.

Mais ce discours est imperceptible, voire cloîtré dans les méandres des autorités souffrant d’un manque de légitimité et livrant un arbitraire contre leur propre peuple. Les officiels algériens et leurs médias restent inaudibles sur la scène internationale. De même que la production journalistique à propos de ce sujet est vraiment d’une mauvaise qualité, pour persuader l’opinion internationale de la position algérienne et de sa clarté.

Le Maroc est en conflit avec les représentants du peuple sahraoui qui ont fondé une organisation, que l’occupant considère séparatiste. Mais qui a sa place dans les chancelleries plus que le discours algérien. Le Polisario soutenu par justement Alger depuis 1975, après la fin de l’occupation espagnole, mène une confrontation armée qui a duré jusqu’en 1991. Date à laquelle elle a été suspendue par la signature d’un accord de cessez-le-feu.

Rabat qui a envahi l’ouest de l’Algérie en 1963, dans une visée expansionniste, a été refoulé, dans un combat-éclair, baptisé "guerre des sables". Le Maroc a promulgué, concernant le Sahara occidental unilatéralement son ambition de gouverner la région. Cependant il a proposé aussi un régime autonome à la population du territoire envahi, sans vraiment préciser ses contours.

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Sa souveraineté est refusée par le Front Polisario qui aspire à un référendum légal et conforme aux directives de l’ONU. C’est pour que le peuple détermine son avenir dans le territoire où il a toujours vécu. L’Algérie soutient cette dernière proposition que celle de Rabat. Et elle accueille des réfugiés de la région, ce qui est le fruit des exactions marocaines envers des humains dont la terre est occupée.

L’année dernière le cessez-le-feu de 1991 a été rompu, après que le Maroc a repris des opérations militaires, au point de passage d’El Guergarat, prétextant que ses opérateurs économiques ont des échanges commerciaux en Afrique. Or cette zone tampon, entre le territoire revendiqué par le royaume chérifien et la République arabe sahraouie démocratique autoproclamée, figure dans un tracé de l’ONU fixé en 1991.

Selon le Polisario, c’est une provocation de créer un passage vers le sud, alors que l’argument économique semble être un simple fallacieux mensonge. Le Maroc a lancé unilatéralement cette percée à Guergarat. Ce qui nuit gravement non seulement au cessez-le-feu mais ainsi qu’aux accords militaires connexes.

Mais aussi les chances de parvenir à une solution pacifique et durable de la question de la décolonisation du Sahara occidental, s’éloigne. Toute la région est maintenant exposée à une guerre qui profiterait aux groupes islamo-terroristes qui grouillent dans la région, notamment plus au sud au Sahel. Mr Brahim Ghali, chef du Front Polisario, a émis un communiqué, sous de lettre à l’ONU, pour démentir l’idée de Trump.

Ce qui a été officialisé par l’organisation, ONU, qui regroupe la communauté internationale. Mais comme la communication algérienne est morne, médiocre et d’une bassesse incroyable, la position de ce grand pays d’Afrique qui est aussi abandonné par les monarchies arabes proches du Maroc, le traîne vers l’isolement. Les autres royaumes arabes aussi, ont lancé des relations de normalisation avec Israël. Les Sahraouis refusent de vivre en féodalité !

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