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L’autoritarisme des States "USA" exacerbé sous Trump, déjà les journalistes alors pour Wikileaks...

La liberté de la presse de plus en plus menacée quand elle s’adresse avec pertinence à son auditoire.

samedi 17 novembre 2018, par N.E. Tatem

La fourberie du 1er amendement de la constitution des Etats-Unis qui a trait à la garantie de la liberté de la presse, est devant son contradicteur : le cas de Wikileaks. L’organisation non-gouvernementale, fondée par Julian Assange en 2006, s’est fixée comme mission de rendre public des documents confidentiels constituant des preuves pour des faits graves comme ceux du Pentagone ou des agents secrets. Et du Monde entier, pas uniquement des USA. Elle expose aussi avec des analyses, considérées de bonne facture car, sa leur primauté de fournir l’actualité dont la pertinence est indiscutable.

Une erreur de manipulation informatique, du genre copier/coller, a montré que la justice des Etats-Unis, a engagé des poursuites fortuites, prises d’une affaire ne concernant pas le dossier du fondateur de Wikileaks. Pour augmenter l’accusation, c’est un scellé qui a été violé. Avec cette inadvertance, les magistrats ont utilisé un document déposé dans une autre histoire sans lien avec l’actuelle procédure à l’encontre de Julian Assange.

 Regarder ICI le document diffusé par erreur pour alourdir l’accusation de Julian Assange.

Nous avons publié dernière un article où nous avons interpellé l’opinion générale, concernant l’abandon des médias traditionnels et corporatistes de leur soutien de celui qui a révélé des documents d’un lanceur d’alerte du nom de Chelsea Manning (condamnée pour espionnage à 35 ans de prison). Ces copies révèlent des crimes de guerre avérés, commis aveuglement, voire intentionnellement, par l’armée américaine en Afghanistan et ailleurs comme en Irak.

 Le lanceur d’alerte Bradley, devenu Chelsea, Manning gracié par Obama
18 janvier 2017

Le paradoxe de la presse et des journalistes actuellement est de tomber dans une forme d’harcèlement violent, intenté de la part des dirigeants, comme Trump. Mais ce phénomène est advenu sous Obama qui s’est attaqué aux sources d’informations et avec des méthodes agressives à l’égard de ceux qui ont la mission d’informer les gens. Certes les brimades se sont accélérées dernièrement en 2018. Nous avons diffusé dernièrement les cas d’Algérie...

Au cœur du journalisme d’investigation résident les reportages sur les actes secrets d’agents gouvernementaux ou d’acteurs financiers. Ceux qui sont effectivement puissants avec leurs fonctions ou leurs richesses, jouissent d’impunité. Y compris la publication des documents obtenus sans autorisation est le mécanisme ardu et original pour que le métier du journaliste soit pleinement accompli dans sa déontologie la plus simple. Chose qui s’est accélérée et a connu une effervescence avec la digitalisation des organes de presse...

La diffusion d’informations fuitées avec le travail préalable des lanceurs d’alertes n’est pas le propre de la presse en ligne. Ce n’est pas uniquement les "Fake News" qui sont la vocation marquante de cette nouvelle pratique du journalisme narratif des faits de société ou de politique. Au contraire pour Wikileaks, comment oublier que la structure australienne représentée par Julian Assange a alimenté, sous forme de partenariat, des articles de plusieurs grands médias.

 Les médias alternatifs corrigent les "Fake News" de la presse manipulatrice.
24 décembre 2017

Aussi bien les grands titres des journaux de formule en papier que les médias imagés, que sont bien plus nombreuses des chaînes de TV, ont la particularité d’exprimer des idées associées à la propagande. Dans le cadre des confrontations des opinions, chacun défend son camp ou sa chapelle, sinon choisit sa ligne éditoriale selon sa philosophie.

Par le passé des justificatifs, paraissant avec des dépêches qui dénoncent des actions ou des individus malfaisants, ont été publiés, de la manière de ce qui se fait actuellement. Aux Etats-Unis la justice croit que l’affaire Assange entraînerait des poursuites contre les grands titres comme le Washington-Post ou le New York Time qui ont utilisé la matière de Wikileaks.

En matière de médias et de presse, l’administration Trump a bien promis de faire ce que celle de son prédécesseur Obama n’a pas réussi. En effet les discours sont plus terrifiants contre les journalistes. Et précisément ramener Assange pour le juger pour avoir rendu publics des documents classifiés a été plusieurs fois dite.

Pompéo à la tête de la CIA a bien dit : «  Nous devons reconnaître que nous ne pouvons plus laisser à Assange et à ses collègues la latitude d’utiliser la liberté d’expression contre nous...  » Pour lui WikiLeaks «  ... prétend que les libertés du Premier Amendement des États-Unis les protègent de la justice...  ».

Regarder ICI le document diffusé par erreur pour alourdir l’accusation de Julian Assange.

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Voir en ligne : Notre dossier WIKILEAKS

     
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