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Ahmed Lahri de canal-Algérie, n’a pas dit "Fakhamatouh Er-Raïs"...
mercredi 2 mars 2016, par
Nous avons publié, il y a quelques jours, un article sur le travail des médias en Algérie. La qualité du débat que distillent quasiment tous les supports ne réveillent rien chez les citoyens. Ils ne disent pas par exemple qu’avec une gauche nationale, la question de "la femme" ou bien de "Tamazyght" ainsi que certainement la "justice sociale", trouveront plus judicieusement et rapidement leurs réponses. Voilà que le journaliste Ahmed Lahri est devant de la scène médiatique algérienne, son histoire de censure et d’écartement est édifiante...
Communiqué : Ahmed Lahri ne pourra présenter le JT de 19h et sera affecté dans un autre service au sein de Canal Algérie.
— CANAL ALGERIE (@canal_algerie) 28 février 2016
Nos derniers article sur les médias en Algérie.
– Les médias algériens, manipulations droitières, du fascisme et de dictature
– Les haines de chaînes-TV algériennes dénoncées par le ministère...
Le paysage des médias algériens, en 2016, mérite toute une thèse de recherche en communication, pour élucider la manière dont est dressée la répartition des moyens d’informations. Politiquepement, l’affaire du journaliste Ahmed Lahri qui a éclaté en cette fin du mois de février 2016, vient, comme tant d’autres, de démontrer que des « chiyatine » (larbins) doutent de la légitimité de la présidence de Bouteflika…
Pour les tenants des opinions pertinentes, le journaliste puni et censuré, pour l’omission d’une anodine formule de politesse, est une atteinte à un présentateur dont l’élégance ne fait aucun doute. Ecarté du journal pour ne pas avoir dit son « altesse » (communément « Fakhamatouh ») et non « Monsieur le Président », en citant le chef de l’Etat, devient le symptôme de la caverneuse, puérile et dogmatique pathologie où se trouve le palais El-Mouradia.
Les échanges et l’actualité ne manquent pas pour constater que le pays touche le fond, alors que la parole du pan dynamique de la société ne s’affirme pas. En effet, une certaine insatisfaction des médias algériens quand ils ne répandent pas un arbitrage pragmatique des problèmes du pays et de la population. Ils tiennent, d’ailleurs avec partialité, des discours rétrogrades ne pouvant défendre l’émancipation sociale…
Quelques articles sur quelques médias algériens
– Les libertés d’Internet reculent pour la 4è année
– L’entrave aux médias critiques en Algérie et...
Les Algériens naviguent dans l’espace du conservatisme, quand le régime entretient son intangibilité comme temple de l’équilibre entre progressistes et « traditionnalistes ». Et à un degré plus grave, le pays cède au pseudo-libéralisme tapi derrière les valeurs nationales. Auxquelles Bouteflika leurs apporte un certain « majd » (gloire) qui organise plus la corruption prédatrice que la prospérité galvaudée à coups de démagogie.
Les talents doués, pour leur éclat et leur logiciel intelligent, attirent les regards. Ceux de la doxa au pouvoir qui, depuis l’indépendance et même avant ou pendant la t che historique de 1954 à 1962 pour la libération, entretiennent une surveillance de ce qui se dit sur et autour d’eux.
Ils veillent au moindre détail, comme c’est le cas flagrant. La vénération du « raïs », surtout quand il usurpe 4 mandats, il ne faut rien oublier des virgules et précis. Car, il s’agit d’un simple oubli, de la part d’Ahmed Lahri, auquel le ministre lui-même a réagi.
Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.
Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?
Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
Voir en ligne : Notre dossier : Algérie
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