Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > Arrêt des exportations algériennes à matières 1ères importées. -1ère partie-
La part du marché mondial, c’est aussi un quota du travail.
dimanche 20 mars 2022, par
La gouvernance sous Tebboune n’est pas tellement couverte par les médias. En dehors des instruments publics de communication dont l’audience est au plus bas, peu de vérité sur les actes et les méandres. Et en conséquence aucun correctif n’est apporté à la douloureuse gabegie que subit le pays. Ce silence est la marque du potentat parvenu et qui s’est imaginé une telle gestion, faut de ne pouvoir réaliser plus.
Lire :
– 2è partie La concurrence priverait Air-Algérie des prix exorbitants.
24 mars 2022
– 3é Partie. Quelle mission à l’inspection de la présidence en Algérie ?
3 avril 2022
Alors que les décideurs laissent croire que le pays est visé d’adversité, sans désigner précisément qui, sauf les opposants légitimes et les kabyles ? Et ils refusent d’admettre que leur règne est historiquement désuet, quand ils ont échoué dans l’émergence et l’instauration de l’Etat de droit inspiré de démocratie.
60 ans d’indépendance en Algérie : prison pour opinion sur Internet.
3 mars 2022
Donc c’est au volet de la critique constructive que revient cette première évaluation, que nous proposons au bout de plus de 2 années de prise des commandes, après Bouteflika, des mêmes cercles et mêmes cadres qui ont exercé des décennies durant.
Inspection à la présidence, limogeage opaque du ministre du transport et la suspension des exportations des produits issus de matières alimentaires importées sont les plus récentes décisions de cette mi-mars 2022. Ce n’est pas uniquement l’opacité des directives qui les rend suspectes, c’est la médiocrité qui les acte comme de stricts et modiques bricolages.
Les exportations algériennes prétendent, comme pour le secteur du tourisme, au « réal-politique ». Mais derrière une société endiguée par des traditions que le socle du nationalisme confessionnel et linguistique coince au despotisme chauvin, il n’est facile de s’adapter aux règles contemporaines, sans un profond travail d’amélioration.
Quand on ne peut rien offrir à l’universalité de produits, la déduction est que ces derniers n’apportent donc aucune réponse aux besoins et demandes réels de l’époque. Les études des marchés pourtant s’attachent à déterminer quelle est la demande pour rentabiliser tout échange...
L’oppression d’un omniscient despotisme en Algérie.
20 février 2022
Une économie écrouée dans les méandres de l’incompétente et indécrottable bureaucratie est fatalement livrée au pillage. Elle ne peut conquérir des espaces. C’est de la rente que s’approprient des castes bardées d’une répression militarisée l’essentiel des revenus algériennes.
La gestion économique établie et qui ne brise pas ce qui l’assiège ne peut avoir une production qui concurrence, avec les normes drastiques du marché mondial, les offres qui sont semblables à sa propre avidité. Y compris des opérateurs turcs, égyptiens ou brésiliens ont des marchandises attractives et ne venant pas de crimes et d’arnaque, telle que s’est faite la libéralisation en Algérie.
Alors à quoi rime l’interdiction d’exportation de marchandises alimentaires, quand leurs matières viennent de l’extérieur ? Le contexte de la guerre russo-ukrainienne fait que les prix flambent. Notamment pour les céréales et les poudres de lait déshydraté. Une expérience édifiante.
Convertis en produits exportables, après leur transformation par l’opération de manufacture, ces matières sont susceptibles d’exposer une offre qui soit attractive, quand justement les marchés se chauffent. C’est dan la conjoncture des crises que le producteur prouve ses talents.
1200 médecins quittent l’Algérie qui les a formés.
6 février 2022
A l’origine de ces instructions présidentielles, c’est le mépris criard et bureaucratique des projets de développement que les responsables actuels galvaudent encore par la construction d’une Algérie dit nouvelles. Or la fausse prospérité qui a aliéné l’agriculture n’a aucun sens et n’a aucun ancrage dans l’émergence voulu et auquel aspire les citoyens. Interdire des exportations c’est déjà empesté !
C’est en prenant pied dans le marché mondial des produits alimentaires que la prise d’une part des échanges est assurée. Les clients s’habituent aux labels. Ce n’est guère en désertant bureaucratiquement, la place sur les circuits, qu’on gagne une mise dans la vitrine.
Les exportations en général et celles dont les matières premières sont importées, tel est le sujet de cette 1ère partie. Nous vous exposerons notre point de vue sur l’inspection installée dernièrement à la présidence. Et aussi nous soulèverons l’intrigue qui entoure de Mr Aïssa Bekkaï, ex-ministre du transport.
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
Voir en ligne : Algérie
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