Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > La concurrence priverait Air-Algérie des prix exorbitants. 2è partie
Un ministre limogé pour avoir tenté de réduire la prédation rentière.
jeudi 24 mars 2022, par
Le non-dit sur le dernier limogeage du ministre du transport en Algérie reflète à quelle bassesse est reléguée la gouvernance. La décision est venue de la présidence pour faute grave, laquelle n’a pas été rendue publique. Bekkaï Aïssa s’est dit d’ouvrir le marché du fret aérien des personnes surtout aux concurrents d’Air-Algérie. Une quinzaine d’entreprises se sont vite montrées intéressées. Mais le prix du billet imposé nationaux de l’étranger constitue le gage qu’une éventuelle concurrence peut rabaisser.
Lire :
– 1ère partie Arrêt des exportations algériennes à matières 1ères importées.
20 mars 2022
– 3é Partie. Quelle mission à l’inspection de la présidence en Algérie ?
3 avril 2022
Dans le cadre de la discussion du projet de loi Transparence et Anti-Corruption, actuellement débattue à l’assemblée mal-élue, qui est plus un abattoir parlementaire sans âme, la promesse de transparence devrait soulever le cas de ce ministre des transports, parti sans avoir dit ce qui l’a éloigné des affaires. Il a été remercié d’une manière à la teneur particulière. Quelle est la grave erreur a-t-il vraiment commis ?
1ère partie : Arrêt des exportations algériennes à matières 1ères importées.
20 mars 2022
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Le départ du ministre du transport, Aissa Bekkai, renferme à elle-seule l’infinie discrétion des impénitents prédateurs qui cachent leurs vrais desseins. Qu’a-t-il donc commis cet autre énarque largué en plein parcours par les corporatistes qui lui sont tant confraternels ? Et qui manifestement ils continuent leurs bricolages à l’origine de la gabegie que connait le pays ?
La place des énarques en Algérie, voulue par les anciens maquisards de la libération copiant l’école française, vient du désir de s’en passer des « encombrants et marxisants » universitaires. Elle a causé les décadences dont souffrent la nation. L’art de la corruption et du corporatisme s’est instauré par cette manière de vouloir neutraliser l’esprit critique et de se contenter d’auxiliaires dociles.
Alors que les discussions au sujet de l’écartement du ministre se tiennent, les manipulations se multiplient aussi. Les premières restent sans échos, car s’effectuant en vase clos. Mais les secondes circulent pour gâcher la moindre compréhension de cet acte qui a trait à particulièrement à Air-Algérie.
Des députés, à l’instar de l’islamiste Abdelouahab Yacoubi représentant la communauté en France, remuent ciel et terre pour savoir pourquoi le membre de l’exécutif gouvernemental a été congédié ? Et pourquoi directement par la présidence qui déclare avoir consulter son chef direct, à propos de faute grave mais restée peu énigmatique, pour ceux qui connaissent la chose algérienne.
En réalité c’est le dévoiement des institutions étatiques qui est la source de ce manque de transparence et cette absence d’une explication claire et précise. C’est comme dans une épicerie, la balance truquée le matin compense la hausse du prix qui arrive le soir, afin de garder le même concept du gain illicite. La vache à lait couvre les salaires pléthoriques des recrus du népotisme.
60 ans d’indépendance en Algérie : prison pour opinion sur Internet.
3 mars 2022
Le contexte est ainsi pour le cas du transport en Algérie. Ce secteur de logistique est marqué par de lourdes pratiques de sous-développement. La possession d’un moyen de locomotion est un luxe. Et organiser des services aussi bien publics que privés relèvent de manœuvre de haut-vol pour leur fonctionnement. Car c’est toute la gestion qui est dépourvue de moindre rigueur ou d’harmonie.
Depuis le début du mois de juin de l’année passée (2021), un certain nombre de frontières nationales sont désormais à nouveau ouvertes. Ce qui rapproche les Algériens de l’intérieur du pays au reste du Monde et ceux de l’étranger à leur mère patrie. Mais outre les entraves administratives, tels que les visas pour sortir, les embûches sont purement financières pour entrer. Car les prix sont inabordables.
Dans certains titres des médias de tous les genres confondus, la question de la destitution de ce ministre est encore posée. C’est à notre ligne et notre tour d’apporter la seule réponse plausible. Elle est la seule cause de cet éloignement d’un responsable qui a pris des décisions qui ne conviennent à ses chefs, même si elles répondent à la situation actuelle. Celle d’Air-Algérie précisément.
En effet Bekkaï s’est vu broyé dans l’engrenage dans lequel il s’était introduit. Il a décidé à la vieille de sa révocation de rameuter d’autres compagnies du transport aérien, pour venir travailler sur le créneau et créneaux algériens. Ces derniers restent des plus rentables dans le Monde du fait du prix des billets qui y sont appliqués et sont une forme de racket intenté à la diaspora surtout.
Congédié par la présidence pour faute grave dit-on. Mais Air-Algérie alimente des rentiers avec des prix exorbitants subis par les Algériens de l’étranger surtout. Après notre article sur la suspension des exportations de marchandises issues de matières premières importées, notamment les produits alimentaires comme les céréales, voici ce sujet le limogeage du ministre du transport. Il vous est proposé avant celui concernant le rôle de l’inspection installée au niveau du raïs !
Le même jour que notre sujet, le ministère des transports a rendu public ce communiqué, concernant des vols supplémentaires d’Air Algérie. Le nombre est de 64, soit presque la moitié de ce qui a été annoncé le 9 mars dernier, à la veille du limogeage du ministre des Transports pour "faute grave". Les lignes supplémentaires vers la France ont disparu, pour Annaba, Tlemcen, Bejaia et Setif. Ainsi que pour des vols pour Pékin & Nouakchout.
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