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Injonction des "Batalgias" & bureaucrates : l’armée se clive du Hirak.

Aspirant au progrès, la jeunesse accablée d’islamisme servi à la mosquée.

samedi 13 mars 2021, par Djamel Damien Boucheref

La répression judiciaire des manifestants du Hirak est sous la surveillance de l’ONU. Activée par les bureaucrates arrivés au pouvoir à Alger, succédant aux nationalistes qui se sont crus "tuteurs historiques", elle raffermit a colère populaire au lieu de la juguler ou la satisfaire. Plus mobilisés qu’avant la trêve du COVID-19, les protestataires algériens déclament leur clivage avec l’armée. Ce qui sert les revanchards et les islamistes qui trouvent l’appareil sécuritaire pour les empêcher de commettre une Syrie ou une Libye dans un pays traumatisé par la "décennie noire".

Mais c’est contre la gouvernance qui a gardé fatalement et à la barbe des volontés de changement, les acteurs mêmes corrompus et incompétents. Alors que manifestent encore et toujours des citoyens épris de modernité, de liberté et de conforter les acquis de progrès. Lors du 108é vendredi, les "batalgias" ont attaqué à Alger les journalistes et les flics ont fortement réprimé à Oran et Tiaret. Mais les jeunes sont décidés d’en finir avec la prédation qui manipule de fausses valeurs et brandit de désuètes "constantes nationales" pour détourner davantage...

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Le Hirak en Algérie, le mouvement de sédition contre les prédateurs par le népotisme qui gouvernent Alger, a repris de plus belle depuis déjà 3 vendredis. Donné pour mort par les tenants du pouvoir quand ils ne l’accusent pas d’être l’œuvre d’une main étrangère hostile, son regain suggère aussi, outre une menace sur les despotes qui gouvernent en bricolant, une décantation qui lui est bien endogène et salutaire.

Vendredi 12 mars a constitué la 3ème sortie des Algériens. Ils étaient plus nombreux et variés, avec cette plus d’enfants et des femmes. Comme à l’heure cruciale, de 2019, où il fallait arrêter la gabegie systémique et multiforme, La ferveur était là. Mr Tebboune, installé naturellement après Bouteflika, fait perdurer les vieilles castes dont les parents ont les recettes pour que leurs enfants grugent encore et plus les deniers publics.

Ancien 1er-ministre et bureaucrate impénitent est dans son rôle dans l’exclusion des universitaires depuis des lustres, l’actuel est contesté avec le slogan de sa « non-légitimité ». Ce qui ne convient pas aux manifestants qui honnissent le transfert du pouvoir, nationalistes réactionnaires aux bureaucrates qui les ont salement servis pendant des décennies.

Les 1ers se sont considérés, depuis l’indépendance, les tuteurs de la société aux fonctionnaires qui les ont servis. Et les seconds ont servi dans la surveillance politico-administrative de la population, car tous des pseudos cadres issus de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration). Une configuration de la gouvernance qui a exclu l’intelligence et exilé les plus intelligents des citoyens compétents et intègres.

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Et même dans l’entretien de la cruauté islamo-terroriste, l’armée ne rassure plus désormais. Alors que cette institution affiche encore la traque des milieux terroristes, elle se sert des bureaucrates pour des privilèges. Elle ne répond pas favorablement à la conviction de la nécessité d’un véritable changement aussi... Ceux qui gênent le maintien du dictat en place sont souvent les journalistes loyaux au peuple et les intellectuels honnêtes.

Avec la mise en branle de la religion distractive substituée aux travaux culturels, la confession de l’article 2 de la constitution est désacralisée. Dans le réseau des mosquées, l’utilisation du fanatisme sauve, tel par le passé en 1988, les mêmes gangs qui dirigent. Et ces dangers de l’obscurantisme et du terrorisme suivent l’emprise de la bureaucratie qui devient de plus en plus menaçant.

Les manifestations dans diverses provinces continuent de marquer l’anniversaire du mouvement pro-démocratie du Hirak. Et leur répression préoccupe l’ONU. Alors que lors du 108ème vendredi est apparue dans les rues la répression des journalistes, alors la semaine précédente des attaques ont été menées contre les laïcs de la « double rupture ».

Après bien sûr des mensonges médiatiques et des répressions, y compris par voie de justice, contre les laïcs. Cette jeune organisation (double rupture), fondée à partir d’un site Internet d’informations et d’un groupe de facebook, exige la fin du règne de la corruption des incompétents bureaucrates et de leur corollaire l’islam partisan qui est manipulé par l’administration. Ce qui n’arrange pas les islamistes et leurs maîtres qui les aident dans les rouages.

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