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Un journaliste précurseur de l’indépendance de la presse en ligne.
lundi 8 décembre 2014, par
26 ONG des droits humains de diverses nationalités et 33 organisations latino-américaines des droits civils ont appelé l’ONU, pour réagir à l’inculpation inappropriée de Julian Assange (Rédacteur en Chef de Wikileaks) par la Suède. Ces institutions considèrent les poursuites judiciaires à l’encontre du responsable du renommé, pour son indépendance, organe de presse en ligne, Wikileaks, est une violation des droits humains.
Le pays scandinave, la Suède, souvent considéré comme modèle pour le respect du droit et l’équité de sa justice, a confirmé le 20 novembre, les poursuites, pour un viol qui reste à établir, judiciaires engagées depuis déjà 4 années (novembre 2010).
La cour d’appel de Stockholm a rendu public dans l’après-midi de ce jour sa décision, à propos du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui demande l’annulation d’un mandat d’arrêt européen dans une affaire d’agressions sexuelles. Elle réitère son rejet, de 1ère de première instance, qu’elle a produit en juillet dernier. Mais la riposte mondiale des ONG ne risque de se taire, la mobilisation ne fait que commencer...
<doc1314|left> Elles sont 59 instances reconnues pour leurs actions humanitaires à créer cette action collective. Elles ont toutes présenté des rapports, chacune pour son compte ou bien cosignés, pour appuyer leur demande à l’organisation des nations unies.
Ces plaidoyers mettent en évidence diverses violations des droits procéduraux, visant Julian Assange. Elle qualifient de plus insoutenable, ce cas de mauvais fonctionnement de la justice suédoise qui concerne une privation de liberté. Et ce en procédure préventive, ce qui réduit et porte atteinte à la défense.
2 documents, en anglais et un en langue espagnole, ont été présentés par deux organisations suédoises, suivies par des associations juristes de plusieurs pays dans le monde, dont l’Association Américaine de Juristes (AAJ), des avocats américains Guild (NLG), l’Association internationale des juristes démocrates (AIJD) et l’Association indienne des avocats.
Selon le rapport en anglais, signée par 16 organisations, « Les méthodes employées par le procureur dans le cas de [M. Assange], sont une violation flagrante de ses droits humains fondamentaux, mais ils restent au-delà de la portée du contrôle judiciaire. » Puisque les soubassements politiques, voire de diplomatie internationale.
La 2ème communication, signée par 10 ONG internationales de protection des droits humains, aucun procès équitable n’est clair dans ce cas. Ces organisations de juristes, disent dans leur acte que « la demande des autorités suédoises pour que M. Assange soit physiquement présent pour un interrogatoire ... impliquerait que M. Assange devrait renoncer son droit inaliénable [à la protection offerte par son asile par rapport aux États-Unis], mais cela signifie également dans la pratique que M. Assange aurait à risquer sa vie et l’intégrité physique » .
Un 3ème rapport, signé par 33 groupes des droits de l’homme, des médias, des organisations de la société civile et ses syndicats, y compris Mars (Marcha Mundial das Mulheres, MMM) l’organisation des femmes du monde qui militent contre le sexisme et la pauvreté, a demandé à la Commission des droits de l’homme à Genève, de l’ONU, d’intervenir pour libérer le prisonnier politique : Julian Assange.
Ces rapports ont été soumis à l’examen périodique de l’EPU, Conseil des droits de l’homme des Nations unies qui enquête sur les atteintes des droits de l’homme pour chaque pays et se réunit tous les quatre ans, à Genève en Suisse. Cet écrit expose nombreuses lacunes systématiques dans les procédures préalables au procès suédois, en dénonçant le placement routinier des personnes qui n’ont pas été accusées d’aucun crime. Soulevant aussi ce qui reste à déterminer, dans l’isolement inexpliqué par la détention avant toute inculpation.
Logo du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme
« ?OHCHR logo ? » par inconnu — http://www.ohchr.org/english/about/publications/. Sous licence marque déposée via Wikipédia.
L’ensemble de la communauté internationale a été témoin de la manipulation opportuniste des accusations contre M. Assange, dans une tentative de détruire sa réputation et pour empêcher sa liberté et sa capacité à agir politiquement. Il est évident que cette situation sans précédent n’est pas arrivée comme du fait des actes qui auraient été commis en Suède, mais plutôt en raison de l’interférence politique claire par des intérêts puissants en réponse aux activités journalistiques et politiques de M. Assange. Cette situation a obligé Julian Assange d’être un prisonnier politique, qui est effectivement condamné à la détention à domicile, sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui, sans être en mesure d’exercer son droit à une procédure régulière.
Voir en ligne : NOTRE GRAND DOSSIER : wikileaks Assange
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