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18 ans qu’Assange est persécuté, 24 février son procès pour extradition.

L’objectivité du modèle de journalisme de Wikileaks, mais pas d’impartialité !

lundi 17 février 2020, par N.E. Tatem

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Le 24 février prochain se tiendra le procès de Julian Assange en Angleterre, afin de trancher sur son extradition aux Etats-Unis. Précédant ce rendez-vous, le 22 du même mois une grande manifestation se tiendra avec la présence de nombreuses personnalités dont l’artiste Roger Waters et l’homme politique grecque Yanis Varoufakis. L’équipe des avocats sera rejointe par le français Éric Dupond-Moretti. Alors que le mouvement de solidarité s’amplifie chez les travailleurs des médias...

L’affaire de l’éditeur de Wikileaks qui est inculpé, en vertu de la loi américaine pour l’espionnage, reste comme une pièce qui fait suffoquer toute la profession des journalistes dans le Monde. C’est une exaction qui menace d’extinction ou de privation de liberté, pour ceux qui pratiquent la transmission de l’info. Elle est perçue comme la fin de la communication qui assure aux communautés leur droit de savoir et de disposer des actualités.

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<doc1464|left> Pour avoir publié des informations bien documentées des guerres en Afghanistan et en Irak, Julian Assange révéla des bavures de militaires. Qui en réalité ne sont pas les seules et les premiers actes délictuels des mêmes criminels. Par leur fréquence et leur redondance ainsi que leur agressivité qui génère des conflits et des malheurs pour les populations, ces crimes sont dans les rapports de presse. Ceux qui en parlent dans le cadre de l’exercice du métier de couverture médiatique se défalquent en deux espèces antagoniques : la black-liste (les interdits) et les publicistes (ceux qui font l’apologie).

Ils sont environ 2000 journalistes d’une centaine de pays dans le monde à se liguer dans une même action, pour soutenir Julian Assange (Consulter ICI, leur pétition). La nouvelle épopée qui s’écrit selon un journalisme plus indépendant, gr ce à Internet, est plus risquée pour la vérité dans les médias. Elle est plus citoyenne, en outre, en différenciant ouvertement entre l’objectivité et l’impartialité, par obligation de conscience aux journalistes.

Cependant les grands supports qui influencent les gens et participent à l’équilibre institutionnel des Etats, n’échappent aux forces de l’argent. Des trusts et de grosses fortunes achètent des entreprises de presse et les grands canaux de l’audiovisuel, souvent construits avec l’argent public puis privatisés. Des forces qui s’emparent de la 4ème dimension du pouvoir sur la société avec l’argent, lui aussi, ce dernier, est souvent d’origine douteuse.

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Dans le procès contre le fondateur de Wikileaks, des viols ont été inventés et des preuves manipulées. C’est ce qu’a expliqué le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Mr Nils Melzer. Les États-Unis et d’autres pays voulaient dissuader les dénonciateurs. Le droit est en danger, tant que le journalisme qui étaye des preuves et a des sources fiables n’est pris en considération par la justice.

Quand a éclaté la dénonciation d’Assange, les Etats-Unis ont recherché par tous les moyens de le faire taire. Puis a éclaté l’affaire du viol qui n’a jamais été prouvée, ni les victimes identifiées. M. Assange a passé plus d’un an en résidence surveillée. Après il a vécu sept ans, dès 2012, à l’ambassade de l’Équateur à Londres, pays sud-américain qui lui octroya l’asile politique. Et enfin il a été transféré, en avril 2019, à la prison de Belmarsh, dans la banlieue de la capitale anglaise.

Les instructions des agences américaines ont téléguidé toutes les procédures, pas moins de dix-huit chefs d’accusation, qui poursuivent ce lanceur d’alertes. Le gouvernement des États-Unis d’Amérique, a mis à sa solde celui du Royaume-Uni, de l’Équateur et de la Suède, pour des violations les droits de l’homme auxquelles M. Assange a été soumis. Alors que le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (WGAD) a déterminé l’arbitraire et a demandé la libération de l’intéressé ainsi que son indemnisation.

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Voir en ligne : Notre dossier WIKILEAKS & Julian Assange

     
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