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Piteuse contrevérité sur les exactions d’opposants & journalistes en Algérie.

Revue des mensonges des despotes post-Hirak, par l’instance des droits citoyens de l’ONU.

vendredi 11 novembre 2022, par Djamel Damien Boucheref

L’arsenal juridique consacré à la répression des citoyens en Algérie se résume à l’article 87 bis du Code pénal. Il a été largement « contraire » à la définition du Conseil de sécurité de l’ONU, lors même de la réunion périodique du 11 novembre 2022 à Genève de l’instance de l’ONU des droits de l’homme. Le motif de « terrorisme » utilisé par les autorités à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme, journalistes, avocats et autres politiciens ne tient pas la route. D’où les mensonges assumés !

Devant l’instance internationale des droits de l’homme, les autorités algériennes composées principalement de bureaucrates issus de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) ont tenté de justifier la répression des opposants et des citoyens récalcitrants au régime. Même si le débat demeure comme symbolique, c’est édifiant d’entendre le discours du ministre de la justice algérien qui sert ses maîtres prédateurs.

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C’était aujourd’hui, le 11 novembre 2022, à Genève que la pléiade surtout d’anciens élèves de l’ENA agissant en auxiliaires des décideurs de post-Bouteflika ont défendu leur parentalité et leur confrérie bureaucratique. «  Il y a une grosse erreur sur les motifs de ces suivis. Et au final il y a une justice qui agit librement dans le respect de la législation en vigueur au vu de dossiers.  » a justifié Abderrachid Tebbi, le ministre de la justice.

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En qualité de chef de la délégation, le garde des sceaux a répondu oralement aux questions onusiennes du Conseil des droits de l’homme. En l’occasion de la présentation du 4ème rapport périodique universel, sur l’Algérie du cycle l’évaluation par les pairs au Conseil des droits de l’homme, en Suisse a été curieuse. Le thème identifié concerne les violations des droits de l’homme notamment en Algérie où les commissions d’enquête de l’ONU ont été refoulées à 3 reprises depuis 2019.

Sans les affabulations nationalistes rétrogrades et les militaires véreux bardés de l’institution qui a sauvé l’Algérie de l’assaut de l’islamo-terrorisme, le tourner-en-rond placé depuis 1988 n’aurai pas été aussi persistant. Jamais les mêmes bureaucrates qui se placent les centres de décisions avec l’exclusion des meilleurs, n’auront eu autant de pouvoirs dans une pays plongé dans la gabegie, sans un partage de la rente !

Venu après que l’Afghanistan est tombé dans les escarcelles du fanatisme, le terrorisme algérien est légendaire. Une violence inspirée du djihad religieux pour l’application de la charia islamique, ce qui est le prétexte enjoint comme accusation aux citoyens insoumis aux prédateurs de l’économie. Mais le débat n’allait jusqu’à expliquer les manœuvres du régimes despotique…

Un certain nombre d’États membres de l’ONU et du Conseil des droits de l’homme, se partageaient, dans leurs interventions, entre l’accueil favorable à «  ces réformes législatives du gouvernement algérien et son élection comme membre pour deux ans à la Commission des droits de l’homme  ». Et un le manquement qui est identifié en atteinte aux libertés.

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Le Conseil des droits de l’homme, les États qui « ont exprimé leur profonde inquiétude face à certaines pratiques et l’absence de réponse réelle aux recommandations de l’ONU… », ont montré la rigueur ou la connaissance des réalités. Ils ont soulevé « … l’utilisation les accusations de terrorisme comme un outil pour réduire au silence les opposants, les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes ».

A l’issue de la session consacrée à l’Algérie, il a été décidé de fixer une date mardi prochain, le 15 novembre de ce mois, pour émettre les recommandations de l’ONU sur le cas algérien. En échange de l’annonce de l’adoption de ces recommandations le lendemain, et de leur publication par e-mail et sur le site officiel des Nations Unies vendredi prochain.

L’aveu d’affabulation du régime d’Alger, parvenu en 2019 après Bouteflika, est aux abois pour en illégitimité militarisée. Il s’adonne à contenir par tous les moyens, comme lâcher les mosquées et les jeunes qui y sont fanatisés contre les "zouaves", les "Koufars", les agents de la "main étrangère" et les ennemis de la nation des martyrs... Ce qui est galvaudé et répété ainsi que bien réalisé après 1988.

Le ministre de la Justice, Abderrachid Tebbi, a déclaré devant les représentants de l’ONU que «  ... l’objectif de l’acte terroriste est peint en 3 résolutions du Conseil de sécurité : 1566, 1717, et 2366. Ces normes ont considéré l’acte de terrorisme ne peut être justifié que par des considérations politiques, raciales, ethniques, religieuses ou de toute autre nature, ce qui revient à laisser la liberté de jugement aux États en ce qui relève du concept de terrorisme...  » Là est une reconnaissance des exactions !

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