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Les vraies réformes visent la corruption des clans qui partagent rente et pouvoir...
vendredi 28 septembre 2018, par
Bouteflika a toujours cru que la loyauté, de l’armée et de la police, était essentielle pour maintenir son équipe corrompue au pouvoir. Depuis 2013 la fuite des fonds pris par le clan présidentiel sont apparus en Europe et même en Amérique (Canada et Etats-Unis), car des affaires comme celle de Saïdani ou Bedjaoui ont émergées. Puis 2 ans plus tard, en 2015, le général Aït-Ouarab a été arrêté et à la mi-septembre, on annonçait la retraite du général Mohammed Mediene, alias Tewfik.
L’élimination des officiers de l’armée algérienne n’est pas un sujet bien présenté par la presse et les médias algériens. Elle est partie l’époque où l’analyse de la nature du pouvoir permettait de comprendre comment s’effectuait le dispatching des centres de décision en Algérie. Maintenant la langue arabe réduit le vocabulaire au point de ne pouvoir désigner clairement les idées d’un sérail où la criminalité est bien aussi idéologique…
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D’abord l’explication que Bouteflika vit avec une préoccupation angoissante, qui a été incontournable à ses prédécesseurs et leur a bien coûté le malheur d’être évincés. La neutralisation de l’armée qui a plusieurs fois pris l’initiative de démettre des présidents, vaut surtout l’écartement des hauts officiers qui n’hésitent pas de décider sur le destin du pays.
Le dernier fut un certain Ali Kafi qui fut d’ailleurs celui qu’il fallait inéluctablement éloigner, puisque son seul projet était de se visser au trône et de se perpétuer à la tête de l’Etat. Il avait proposé aux militaires de décréter « l’état d’urgence » et de le laisser gouverner jusqu’à ce que le temps fasse bien les choses, alors que l’islamo-terrorisme saccageait et massacrait. Avant lui, Chadli espérait partageait le pouvoir avec les islamistes…
Les membres de la haute direction de l’ANP (Armée Nationale Populaire) pro-réformateurs qui désirent que Bouteflika démissionne, sont trop gênants pour les laisser en postes. Ils exigent même des élections libres, comme pour Liamine Zeroual. Ceux qui décident sont les commandants de régions et les directeurs centraux. Mais le clan présidentiel et les fonctionnaires corrompus qui lui sont alliés se sont organisés pour résister à cette option. Personne ne veut de guerre civile, mais ces deux parties sont fortement divisées et le seul compromis possible est de laisser agir, comme une momie dans un film d’égyptologie, le souffreteux raïs.
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Oui les groupes et les coteries derrière Bouteflika, dont les membres de sa famille qui apparaissent constamment avec lui notamment une de ses sœurs qui l’a accompagné dernièrement en Suisse pour des soins, sont bien ancrés. Les militaires de haut rang sont sur la défensive et ne peuvent rien faire. Y compris pour l’éventuel 5ème mandat, les éléments qui ont l’autorité de signaler l’irrespect de la constitution, sont prévenus par d’autres précédents.
En 2013, à la veille du 4ème déjà illégal mandat, la plupart des Algériens souhaitaient que le gouvernement élimine la corruption endémique et plus nocive sous le règne de Bouteflika. Cela avait été soutenu par plusieurs officiers supérieurs du renseignement. C’était aussi l’heure d’éliminer ceux qui pensaient ainsi. Alors que ceux qui risquaient d’être visés par la justice sont de l’entourage de Bouteflika dont son ami d’école Chekib Khelil et ceux de l’axe Bedjaoui, nom connu dans les chancelleries diplomatiques qu’incarne l’actuel président.
Les forces de sécurité ont beaucoup de commandants compétents. Et leurs départs à la retraite forcée, pour tant de commandants supérieurs, offre des possibilités de promotion à ceux qui semblent les plus loyaux (aux familles dirigeantes). L’amenuisement du terrorisme islamiste écarte aussi la perspective que des islamistes (à la turque) prennent le pouvoir. Mais des démocrates sont une menace pour la corruption, car ils demandent des comptes à la justice pour la gouvernance de Bouteflika et même celle du parti unique du faux FLN.
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Les services de sécurité continuent d’être efficaces, faisant de l’Algérie l’un des pays les plus « sûrs » (selon les sociétés de sécurité internationales qui surveillent ce genre de choses) en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. De même que la persistance des partisans de réformes profondes et radicales existent dans les forces de sécurité. C’est d’ailleurs la bénédiction mitigée pour les familles dirigeantes. Et un bienfait certain comme une lueur d’espoir pour les Algériens en général.
La nécessité d’une réforme est l’un des piliers du pays le plus « sûr » d’Afrique du Nord. Mais il n’est à l’abri des pratiques de corruption et mafieuses. Les criminels algériens avec la complicité des responsables locaux, issus du faux FLN et de la bureaucratie du RND imposent aux touristes et commerçants (ou entrepreneurs) du racket. L’exemple des plages publiques illégalement prises par des bandes de truands qui contraignent les estivants à payer des redevances, pour se garer et se trouver sur la plage, est une répercussions des grandes affaires des hautes institutions.
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