Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > vie, parti, politique, agissements, internes, situation, association, (...) > Ratissage de l’armée, 7 militaires et 4 terroristes tués à l’Est de Skikda...
La tàche de rupture avec l’islamisme n’est pas consommée, les "katibas" de criminels se reconstituent.
mardi 31 juillet 2018, par
Le ratissage qui s’opérait à l’Est de Skikda visait une faction dont le nombre de ses éléments dépassait largement les 15 hommes. Les lieux présentent une vraie poche, où les maquis qui s’étendent sur la wilaya (département) de Jijel, plus à l’ouest, étaient connus, depuis les années 90, pour avoir abrité les pires des criminels de l’islamisme algérien, y compris des familles entières dont certaines se sont déjà rendues.
Ces dernières années les bastions terroristes du centre et de l’est de l’Algérie, ont préféré ne pas se montrer, même quand ils sont harcelés par les unités de l’armée. La connivence du pouvoir qui les favorise, au détriment de ceux qui les combattent, comme les garde-communaux ou les soldats et même en défaveur des victimes, leur a offert les conditions pour se maintenir, négocier la repentance et même se faire payer avec des richesses pour déposer les armes...
27 décembre 2016
A la surprise de nombreux Algériens à qui la promesse de la paix a été largement inculquée, le ministère algérien de la Défense a déclaré que sept soldats et quatre extrémistes avaient été tués lors d’un violent affrontement dans la région de Skikda. Une ville industrielle située à quelque 420 kilomètres à l’est de la capitale, Alger.
Des accrochages dans cette région ont été signalés depuis la veille, par les sites d’informations algériens et le communiqué du ministère de la défense. Quand ils ont fait état de militaires tués, l’indication a choqué plus d’un des citoyens. Alors que d’autres avaient été blessés dont certains sérieusement sont accueillis à l’hôpital de Skikda. Avec les quatre terroristes abattus, un cinquième avait été capturé vivant.
20 juillet 2018
Le ratissage dans la zone de Besi, dans la daïra (sous-préfecture) d’Azzaba, située dans la wilaya de Skikda, mais plus à l’Est vers Annaba, faisait parler de lui depuis plus de 24 heures avant que ce bilan a été rendu public. D’importants renforts de l’armée, avec notamment des hélicoptères ont été acheminés vers la zone de combats, d’après les dires de témoignages.
Contrairement a ce qui est dit dans la presse étrangère, la frontière avec la Tunisie est encore éloignée. Des sources sécuritaires sur place ont bien précisé que l’affrontement a eu lieu dans et après un guet-apens tendu par des terroristes.
– 3ème partie : Porosité des frontières et engagement islamiste en Algérie
19 novembre 2014
Ce qui est encore plus grave le nombre d’islamo-terroristes qui sont encore en activité, notamment au centre et à l’Est de l’Algérie, contredit pleinement le modèle de réconciliation avec de pseudos radicalisés. Cas le phénomène étant maintenant international. Alors ce pays d’Afrique du nord est, après l’Afghanistan, celui où dure la violence islamiste. Tandis que le pays multiplie les mosquées et construit le plus haut minaret...
Le reste de la "Katiba" des terroristes s’est dispersé dans la région, après leur attaque par surprise sur la faction de militaires qui effectuait le ratissage. Parmi les régions algériennes qui contiennent encore des complicités selon les réseaux de soutien aux criminels, l’Est algérien est plus densément investi. C’était le centre avec la Kabylie et la région ouest de la capitale. Là la population commence à garder ses distances avec l’islamisme et les mosquées distillant l’obscurantisme.
La population dans les zones de l’Est est connue plus orientale et plus éprise d’islamisme. Les vantards du nationalisme s’y trouvent nombreux aussi. Ils ont épuisé l’amour de la patrie, ils tournent vers le service violent pour la religion. De quoi alimenter les groupes qui se reconstituent le plus souvent d’une manière où adhèrent aussi les parents, les enseignants et même nombreux fanatiques qui s’expriment dans les rues, soit publiquement...
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