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Ali Ghediri, la nouvelle tête que les Algériens ont fixé dans le sondage vu par 30 000 internautes

Commettre la rupture qui fait peur à certains et contenter la continuité qui satisfait nombreux autres

samedi 19 janvier 2019, par populiscoop

Dans notre sondage sur l’élection présidentiel de 2019 en Algérie, nous n’avons carrément jamais imaginé que l’actuel président, qui a déjà usurpé un 3ème et un 4ème mandat, aille à un 5ème. Alors nous avons posé la question : Après Bouteflika qui ? Notre enquête date de 2015, soit une année après le forcing de la mandature qui s’achève. Nous avons publié des articles, chaque année, depuis la mise en ligne du questionnaire. Le militaire, dès le début, était en 3ème position, des choix faits par ceux qui se sont exprimés. Mais pas trop éloigné du second, avec 6 voix de différence.

Vous pouvez continuer d’utiliser le sondage. Il est en bas de cet article. Nous l’avons généralement mis avec les sujets que nous publions et qui concernent l’Algérie. Nous vous donnons, ici en encadré, la déclaration d’intention de Mr Ali Ghediri, de se porter candidat au prochain vote d’avril, pour lequel l’administration a, hier, publié un communiqué pour préciser le le rendez-vous du 18ème jour du mois. Notre précédent article sur ce personnage est accessible, avec le lien ci-dessous.

 Un militaire prend à témoin l’opinion de la crise de vacance du pouvoir en Algérie
9 janvier 2019

 La désignation d’une nouvelle tête est passée de 255 à 274

 Une personnalité ayant servie après l’indépendance de 137 à 143

 Un militaire de 122 à 130

 Un opposant politique de 88 à 93

 Et le moudjahid de 35 à 38

 Sondage : Qui après Bouteflika ?
2 juillet 2016

Sur cette carte visionner le nombre de visiteurs du sondage : glisser le curseur de souris pour voir. C’est depuis les Etats-Unis et la France que notre questionnaire a obtenu le plus de regardants. C’est vrai que Populi-Scoop est consacré, car c’est un magazine, à l’actualité internationale. Puis les connexions à Internet sont plus denses de ces 2 pays. Mais c’est d’Algérie que vraiment, les lecteurs se sont donné la peine de répondre...

Lettre de Mr Ali Ghediri qui postule à une candidature pour l’élection d’avril 2019. Nous relevons ce passage : « ... dans mon subconscient par le milieu nationaliste et ouvrier qui a été celui de mon enfance et de ma jeunesse. »

Algériennes ! Algériens !

L’Algérie traverse une phase décisive de son histoire. Au désespoir que vit notre peuple, notamment sa jeunesse, s’ajoute la déliquescence de l’Etat et de ses institutions. Le constat est amer : Etat de non-droit, vieillissement de sa composante humaine, injustice sociale, rente érigée en système de gouvernance, népotisme et corruption gangrènent notre société. L’insécurité qui menace quotidiennement les Algériens est aggravée par le trafic et la consommation de drogues de plus en plus dures. L’autoritarisme empêche l’émergence d’une réelle démocratie. Le clanisme et la prédation ont érigé le régime politique en oligarchie.

Face à cette situation qui menace l’existence et la cohésion nationales, la résignation n’est pas une fatalité en soi. Un sursaut salutaire est possible.

J’ai décidé de relever le défi en me portant candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019.

Ce défi majeur ne peut se réaliser sans l’adhésion et l’implication du peuple. Il consiste en une remise en cause, sans tabou, de l’ordre établi, tant les conditions actuelles sont des plus complexes et des plus périlleuses pour la nation. Il s’inscrit, pour sa réalisation, dans le cadre d’un projet novateur, qui s’articule autour d’un objectif : la rupture sans reniement.

La rupture est certainement un mot fort, qui fait peur aussi bien à la minorité qui, s’accommodant de ce système – ou de ce qui en reste –, œuvre pour le perpétuer, qu’à l’écrasante majorité qui, tout en appelant le changement de tous ses vœux, en redoute les retombées. A cette majorité, je dis que, ce dont ils doivent avoir légitimement peur, ce sont les maux générés par ce système qui poussent nos enfants à fuir leur pays et qui empêchent ce peuple d’y vivre sereinement dans le confort et le bien-être et de profiter pleinement des richesses qu’il est potentiellement en mesure de leur offrir.

Algériennes ! Algériens !

La rupture s’impose à nous, si nous voulons aller de l’avant. La question se pose en termes existentiels pour la nation, pour renouveler le serment avec ceux de novembre et sauver l’Algérie pour laquelle tant de sacrifices ont été consentis. Cette rupture, je la perçois comme démarche salvatrice. Je la scande comme voie, non pas pour choquer les esprits, mais parce que j’estime qu’elle est, au point où en est le pays, le seul remède contre les maux qui rongent notre nation, notre société et nos institutions entamant dangereusement notre base sociale et mettant en péril réel la République. Je l’envisage sans reniement des valeurs de Novembre. De ces dernières, nous en sommes tous jaloux. Elles ont façonné la nation algérienne et l’Etat national naissant et donné sens à notre « moi » national ! Non seulement, ensemble, nous les restaurerons, parce que la déviance de la trajectoire "novembriste" les a ternies, mais nous en ferons le socle éternel de la Deuxième République que nous nous promettons d’édifier, pour mettre définitivement l’Algérie en phase avec ce que je pense être sa destinée.

Algériennes ! Algériens !

Général-major à la retraite sur ma demande depuis 2015, ma carrière a été une construction personnelle, sur la base de convictions personnelles profondes, ancrées dans mon subconscient par le milieu nationaliste et ouvrier qui a été celui de mon enfance et de ma jeunesse. Ces convictions ont, non seulement orienté mes choix fondamentaux, mais elles m’ont permis de trouver dans les rangs de l’Armée Nationale Populaire, que j’ai servie pendant quarante-deux ans, le terreau qui a raffermi, en mon for intérieur, l’amour de la Patrie et le sens du devoir envers la nation. Durant ma carrière militaire, j’ai vécu de mon salaire comme unique source de revenus, comme, présentement, je vis de ma seule pension de retraite et, j’en tire orgueil et satisfaction.

Algériennes ! Algériens !

Cette Deuxième République, qui représente le cœur de notre projet politique, nous la reb tirons sur la base d’une réelle refondation démocratique et d’une totale reconfiguration institutionnelle dans le moule d’un projet de société moderniste, dont le peuple aurait participé à la définition de la philosophie autant qu’à la mise en œuvre.Ce projet ne saurait se réaliser sans l’indispensable jonction du peuple avec son élite. En cela, les « Six immortels » nous ont montré le chemin. Ils ont rêvé d’une Algérie libérée et indépendante. Elle l’est. Nous rêvons d’une Algérie réellement démocratique, fière, prospère et moderne. Elle le sera. Tel est notre pari.

Ali Ghédiri

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

   
   

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