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La discorde entre perses et pétromonarchies arabes en projet secret.
vendredi 9 mars 2012, par
Pour attaquer l’Irak sous Saddam c’était d’abord le mensonge de la détention d’armes de destruction massive, puis c’est devenu la mise place de la démocratie. Mais l’accaparement du pétrole, avant les autres pays clients, est le principal objectif. Pour l’Iran, le prétexte de la menace contre Israë l qui presse l’administration de la Maison Blanche de couvrir l’agression de l’Etat hébreu ne fait pas unanimité en occident.
Pour bloquer et détruire le programme nucléaire iranien, les USA cherchent d’autres intervenants contre le pays des Mollahs. Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le reste des pétromonarchies de la région, sont désignés pour être en conflit avec l’Iran. Une guerre qui aura une incidence inévitable dans l’alimentation énergétique des pays consommateurs. Mais avec des interventions de l’US-army d’appoint et ponctuelles, à partir de la gigantesque base militaire du Qatar, c’est la solution finale…
Les Etats-Unis, qui frôlent la ruine économique, ne peuvent subvenir à une guerre qui est périlleuse pour leurs relations avec les partenaires arabes. Comme elle compliquera davantage leur diplomatie, déjà entamée avec le passage de G. W. Bush. La Chine et la Russie, auront aussi leurs mots à dire.
Lors de la réunion de l’Aipac, le lobby sioniste aux Etats-Unis, et la rencontre de Barack Obama avec Netanyahou de 2012, l’Iran a été au centre des discussions. L’Etat hébreu est pressé de détruire l’industrie iranienne d’enrichissement d’uranium et les Etats-Unis tergiverse sans écarter la perspective de frappe et encore le soutien à leur gendarme dans la région du Proche-Orient.
Rencontre tendue entre Barack Obama et Benjamin Netanyahu
En attendant le jour du fait- accompli, c’est-à-dire dès l’agression israélienne contre l’Etat souverain des Mollahs, les USA cherchent un acteur à s’occuper de cette basse besogne de freiner les ambitions énergétiques de l’Iran. En effet, dans le cas d’une intervention unilatérale israélienne les pays de l’oncle Sam se verrait dans l’obligation d’apporter leurs soutiens multiformes pour parer à une riposte iranienne.
Parmi les faits accomplis israélien, rappelons l’occupation par un demi-million d’israéliens des territoires palestiniens accaparés depuis 1967. Entrant dans les droits de l’Etat palestinien tel que le fixe les résolutions onusiennes qui ont effet de textes juridiques internationaux. Mais les Etats-Unis ont la certitude que des Etats ou des forces tierces que son partenaire et protégé, dans la région ayant l’apparence d’être conflictuelle, se porteront à entrer en guerre.
Notamment la contestation endogène, que l’opposition iranienne entretient encore et sans répit pour les libertés démocratiques. Les iraniens ne sont pas oubliés, car les fondements des libertés individuelles sont tellement bafoués par le régime obscurantiste qui catalogue l’islam des fatwas inhumaines comme celle qui a fait de Selman Rushdi un romancier des plus lus et des plus menacés du monde.
S’en passer de l’aventure israélienne, comme l’écart pris d’une présence militaire directe de l’US-army dans la traque du despote Kadhafi, est certainement motivé par la conjoncture de crise. Lors de l’attaque contre l’Irak, même le mensonge de la présence d’armes de destruction massive a été avalisé. Les frais que coûtera une nouvelle guerre qui obstrue inéluctablement le détroit d’Ormuz, seront plus faramineux.
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Tant que les partenaires des conquêtes néocolonialistes qui redessinent la face de la Terre pour un nouveau millénaire, vivent la crise, Obama désire faire éviter à sa patrie la vérité coûteuse de la guerre et le prix de la diplomatie agressive. Après la Libye où l’OTAN, vient plus en aide à une population exposée à un éventuel massacre du Tyran, plus directement l’Angleterre et la France se sont impliquées.
Pour la Syrie, ni Israël et ni les pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, ne veulent aider les rebelles. Ces derniers échappent à leur contrôle.
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