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Le rêve algérien aliéné par la partialité de la justice et les accaparements des privilégiés

Les discours plus arrogants à la veille du 5ème mandat avec la volonté de mater les voix dissidentes

samedi 1er décembre 2018, par Djamel Damien Boucheref

La dictature religieuse que les Algériens ont évitée en 1990/91 devait détruire le pays. L’Algérie a été sauvée de « l’afghanistanisation ». Mais l’écartement de cette dérive, pour laquelle la mobilisation décisive des démocrates a alerté du danger, n’a toujours pas engagé le meilleur des ordres et l’idéale des harmonies. La déviation de l’intégrisme à la tête des institutions comme l’assemblée nationale, a servi au retour du régime des clans qui ont honteusement un passé de bandes au service de bien nombreux despotes !

« Le rêve algérien » est le titre du film de Jean-Jacques Lledo, sorti en 2003, qui raconte le retour d’Henry Alleg en Algérie. L’ancien journaliste et directeur d’Alger-Républicain avait milité pour l’indépendance de sa patrie d’adoption, qu’il quitta après le coup d’état de Boumediene en 1965. Mais plus largement ce qui résume les aspirations de la population et incite à vaincre les embuches, le songe au bonheur surmonte ce qui peut se dresser sur la voie qui entame et dirige l’avancée vers les radieux horizons.

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Les profils de Kateb Yacine, de l’Emir Abdelkader ou de l’écrivain Tahar Djaout, contredisent la pléthore des corrompus qui se remplacent... Depuis que ceux qui ont guidé un coin de la guerre de libération, ont dressé leur inébranlable monopole pour diriger indignement seuls le pays après l’indépendance, la colère habitait le peuple qui a évacué l’hydre colonialiste. Mais voyant ses propres gouvernants adhérer à l’élimination de leurs frères…

La violence qui a déjà animés certains trimards de l’idéologie nationaliste, leur est incontrôlable quand pour s’accaparer richesses et autorité, ils débordent maintenant dans l’injustice. Les 4 mandats, de 5 ans chacun, consommés par Bouteflika, montrent cette appétence inassouvie de garder le pouvoir. Pourtant ce qui est avéré être une fraude et un échec épiques, divorce avec le "rêve algérien". Mais moi ou bien le chaos est leur dispositif pour se maintenir.

Le « rêve algérien » est un souhait collectif auquel la sémantique doit une signification de prospérité partagée. Il interpelle un vecteur de félicité respirée à plein poumons, par tous ceux qui surmontent les barricades assiégeant la quintessence voulue pour le destin. Et c’est un point d’égalité où tout un chacun ressentira une patrie heureuse où simplement le fonctionnement de l’héritage d’un pays libre poursuivra d’être échaudé par les preuves de la droiture tangible de ses responsables.

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12 novembre 2018

S’il existe bien ce « rêve algérien », dont l’expression vernaculaire qui hante nombreux esprits militants, il convoque la liberté face aux brimades. Dernièrement des journalistes, des artistes, des sportifs et de simples citoyens ont été présentés comme des criminels de haute envergure. Un communiqué officiel bien médiatisé évoqua une bande de malfaiteurs qui s’adonnerait à la cybercriminalité, au chantage et l’extorsion de fonds. Puis ils sont relaxés, sans que la justice ne s’émeuve de s’excuser. Plutôt elle reste suggestive avec la formule : « compléments d’enquête ».

Pardi, avec de tels injustices, y-a-t-il encore le rêve des martyrs ? Y-at-il encore dans les musées, dans les sillons indélébiles de la mémoire et dans les veines de cette jeunesse qui reste pionnière dans l’affirmation des libertés citoyennes, ce songe branché à l’enchantement ? Cette notion de « rêve algérien » s’est transformée, sous le règne de l’imperfection manifeste, en déclin et en décadence du droit. Quand c’est une simple idée à l’opinion qui a enclenché les interpellations et l’emprisonnement injuste !

Tant d’épreuves vexatoires sous lesquelles tombe le citoyen qui n’a pas fui sous des cieux plus cléments, devient un malheur dans un pays qui se gargarisait être la Mecque des révolutionnaires. A quoi bon perpétuer la démarche suivie à ce jour ? Où rien n’est sûr ! L’emploi destiné aux jeunes revient d’abord aux descendants des castes avec une hiérarchie d’accès aux meilleurs métiers d’abord aux plus influents. Même pour vivre à l’étranger il faut risquer de mourir en mer, une épreuve à laquelle ne sont pas soumis ceux dont les pères sont premiers servis de la manne…

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