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Panama-Papers et journalisme d’investigation : un scoop adjugé à l’intégrité !

Journalistes flingueurs de vérités qui éclaboussent.

dimanche 10 avril 2016, par Jaco

Il faut rester critique à propos du scandale des « Panama-Papers », cependant ce scepticisme ne concède guère place à la moindre réfutation. Sauf la réaction de Vladimir Poutine ou bien celle de l’Algérie, où les noms des chefs d’Etats ne figurent pas directement sur un quelconque listing alors que de larges pans de leur entourage et membres de leurs familles y sont cités, très peu de récusations crédibles nient publiquement ces vérités. Exquis, le scoop, ou bien le « buzz », du Panama !

Wikileaks a certainement lancé la meilleure formule sur le comportement d’ICIJ. Le groupe de journalistes, lié à Julian Assange, à la fois lanceur d’alerte et journaliste, se demande : pourquoi « ICIJ » ne livre pas en libre accès au public les documents, contrairement au choix de Wikileaks de les rendre visibles et même librement téléchargeables ?

On y trouve le fils d’Abou-Mazzen (Mahmoud Abbes), le leader palestinien, ou David Cameron, le premier responsable politique, à la tête du gouvernement du Royaume-Uni. Ou bien rapidement dégagé par le peuple, un haut responsable islandais qui tombe de haut. Mais en effet, comment appréhender les révélations d’avril 2016, qui ressemblent à un coup de publicité pour le collectif de journalistes appelé « [ICIJ] » ?

Populi-Scoop a suivi, depuis déjà 3 ans, dès avril 2013, et commenté les communiqués et travaux de ce groupe de journalistes indépendant (ICIJ). Connu pour être une émanation du «  CPI » (Centre pour l’Intégrité Publique) qui, créé en 1989, agit pour faire prévaloir l’intérêt public et exige de l’honnêteté pour les responsables. ICIJ n’a jamais été contredit et la paranoïa collective envers les médias se justifie, quand il y a manque d’impartialité !

En effet, quelques démentis ont été adressés aux journaux, à cause de l’interprétation approximative et même souvent manipulatrice de leurs rédacteurs. Avec les têtes sous bride, ces derniers d’adonnent à exposer des lectures biaisées, pourtant les révélations qui leur sont fournies ont toutes les précisions convenues. Les journalistes qui tentent de donner explication de la documentation déchiffrée et recoupée par ICIJ, planchent à salir l’ennemi idéologique que leur imaginaire personnel permet de mettre au devant.

Les journalistes d’ICIJ ont visé, eux aussi de leur côté, des dirigeants politiques, le trafic d’art en offshore, les célébrités et les criminels.

Les 11.5 millions documents cryptés, rendus publics par le consortium, sont considérés comme la dernière prouesse, du fait de l’amplitude des mégaoctets traités. Ce volume a déjà dépassé les capacités du journal allemand auquel s’est adressé un lanceur d’alerte anonyme, la source qui a exigé le secret pour sa sécurité. Lequel, le journal allemand Süddeutsche Zeitung (SZ), s’est adressé à l’organisation des journalistes d’investigation basée à Washington.

ICIJ disposait, en 2013, d’une cinquante de collaborateurs, dans son siège dans la capitale des Etats-Unis, et avait 160 journalistes membres dans 60 pays. En 2016, avec les « Panama-Papers » le réseau s’est élargi à 406 journalistes qui ont collaboré dans 140 pays. Cette organisation est financée par des dons, lui venant de divers horizons, dont les gouvernements.

Ces journalistes d’investigation reçoivent des dons aussi bien de plusieurs fondations, comme celle de George Soros ou d’USAID, l’organisation gouvernementale des Etats-unis qui aide les amis du pays… Qui pour les dirigeants d’ICIJ, ces organismes sont parmi les autres bienfaiteurs, qui les aident à travailler dans des investigations dont certaines durent des années.

Le Center for Public Integrity (CPI) (littéralement « Centre pour l’intégrité publique ») est une organisation de journalistes d’investigation, sans but lucratif. Elle s’est donnée pour objectif de « dévoiler les abus de pouvoir, la corruption et les manquements au devoir des institutions publiques ou privées, dans le but de les pousser à agir avec honnêteté, intégrité, responsabilité, afin de faire prévaloir l’intérêt public ».
Avec cinquante collaborateurs, le CPI est une des plus importantes organisations de ce type. Elle ne se veut ni un parti, ni un groupe de pression mais est qualifiée de progressiste et libérale (gauche du Parti démocrate).

L’organisation publie ses travaux sur son propre site et les diffuse à un réseau de journaux dans de nombreux pays.

Source Wikipedia.

Un document de Panama-Papers et du cabinet Mossack Fonseca¨ : exclusif de POPULI-SCOOP

Gestion du capitalisme mondialisé.

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Voir en ligne : Notre dernier article : PANAMA PAPERS : argent sale et secret des paradis fiscaux !

     
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