Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté > Une IA (Intelligence Artificielle) détecte le cancer du poumon.
Comme elle est perfectible avec son apprentissage, elle s’améliore par apprentissage.
jeudi 9 février 2023, par
Les facteurs de risque environnementaux ou génétiques individuels ne sont pas les seuls à l’origine du cancer du poumon. Une vie, longtemps exposée à des vapeurs chimiques toxiques et volatiles, est susceptible d’être atteinte. Le développement d’un outil utilisant des images pour examiner la biologie collective et faire des prédictions sur ce risque, est un dépistage qui se rajoute à ceux existants. Et la précocité de découverte de la maladie casse son agression et l‘arrête.
Cette technologie est basée sur des données du National Lung Screening Trial (NLST). L’équipe qui a développé ce qui a été baptisé par "Sybil" a créé un modèle d’apprentissage en profondeur qui encourage à continuer, quand on sait l’IA est bien auto-perfectible. Elle analyse les scans et désigne le risque de cancer du poumon pour une prédiction qui peut aller jusqu’à six ans à l’avance.
Ce qui existait déjà avec nos articles : Une IA (Intelligence Artificielle) de google améliore la lecture de prospection du cancer des poumons.
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Celui du poumon est la principale cause de décès par cancer dans le monde. Le dépistage commun prescrit aux personnes âgées de 50 à 80 ans qui ont des antécédents importants de tabagisme ou qui fument actuellement, est la tomodensitométrie thoracique à faible dose (LDCT). Une IA, appelée SYBIL, s’est évertuée à détecter cette terrible pathologie qui ne reflue qu’avec l’abandon la consommation de cigarettes.
Sur la base d’analyses LDCT de patients aux États-Unis et à Taïwan, cette technologie très en vogue comme outil de travail, pour plusieurs compétences, a prédit avec précision le risque de cancer du poumon pour les personnes avec ou sans antécédents de tabagisme significatifs. Les résultats sont publiés dans le Journal of Clinical Oncology. L’IA regarde une image pour prédire le risque qu’un patient développe la maladie dans les six ans
C’est le fruit d’une étude menée par des enquêteurs de la Harvard Medical School du Massachusetts General Hospital, en collaboration avec des chercheurs du MIT, qui a débouché sur développement de Sybil. L’outil d’intelligence artificielle a été testé et s’avère totalement concluant. Il a prédit avec précision, dans des échéances de 1 à 6 ans, le risque de cancer du poumon des individus qui montrent des faiblesses en étant sujets de soins.
On ne peut pas se référer à cette information, sans citer les soutiens qui ont aidé la recherche. Le financement pour mener cette recherche a également été fourni par le Centre Eric et Wendy Schmidt du Broad Institute du MIT et de Harvard. Alors que le travail a été soutenu par le Bridge Project, un partenariat entre le Koch Institute for Integrative Cancer Research du MIT et le Dana-Farber/Harvard Cancer Center, ainsi que la MIT Jameel Clinic, Quanta Computing, Stand Up To Cancer et le Massachusetts General Hospital Center for Innovation in Early Cancer Detection, et comprend le soutien des familles Bralower et Landry et Upstage Lung Cancer.
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Selon LECIA V. SEQUIST, une participante à la recherche-conception : « … Sybil a pu détecter des schémas de risque du LDCT qui n’étaient pas visibles à l’œil humain … Nous sommes ravis de tester davantage ce programme pour voir s’il peut ajouter des informations qui aident les radiologues à établir des diagnostics et nous mettent sur la voie de personnaliser le dépistage pour les patients. »
Les chercheurs ont noté qu’il s’agit d’une étude rétrospective. D’autre travaux prospectifs suivront les patients à l’avenir, une nécessité pour valider Sybil. L’essai clinique sur des malades généralement blancs (92% des cas disponibles), pour tester cette IA dans le monde réel et comprendre comment elle complète le travail des radiologues, a réussi. Son code a également été rendu public.
De nouvelles stratégies sont nécessaires pour dépister et prédire avec précision le risque de cancer du poumon dans une population plus large. Il a été démontré que le dépistage du cancer du poumon avec LDCT réduit les décès par jusqu’à 24 %, ce qui est une prévention utile. A mesure que les taux de ce cancer augmentent chez les non-fumeurs, la quête d’une meilleure détection est primordiale.
Les explications sont encore plus rassurantes. « Sybil ne nécessite qu’un seul LDCT et ne dépend pas des données cliniques ou des annotations du radiologue », a déclaré le co-auteur Florian Fintelmann , professeur agrégé de radiologie HMS à Mass General. « Il a été conçu pour fonctionner en temps réel en arrière-plan d’une station de lecture radiologique standard, ce qui permet une aide à la décision clinique au point de service », a-t-il déclaré.
Avant que les symptômes du cancer poumon apparaissent, cette technologie aide à identifier des cas. Pratiquement elle a réussi à prédire avec précision le risque dans les ensembles qui lui ont été soumis. Ce qui est une réussite comme innovation. La stratégie visée et qu’on pourrait aider à surmonter les obstacles disparates de la détection. Ce qui consiste à améliorer l’efficacité et les avantages du ces dépistages en individualisant l’évaluation d’une manière précoce, avant que les symptômes apparaissent.
Voir en ligne : Cancer
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