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Mission de scientifiques algériens dans la traque des particules cosmiques

Après le pétrole et le gaz de schiste, l’Algérie recherche de l’énergie dans le cosmos

mercredi 24 juin 2015, par Djamel Damien Boucheref

Première participation algérienne de cette importance et dans un domaine de haute technologie, la mission de JEM-EUSO comprendra 31 scientifiques issue des universités du pays (Annaba, Constantine, Tlemcen, M’sila et Jijel), outre ceux du Centre de développement de la technologie avancée (CDTA). Ils seront parmi 80 instituts et agences internationaux, telles que la NASA et l’agence japonaise Jaxa, dans la traque des particules porteuses de forte énergie, se baladant dans l’espace...

Quelques 300 autres chercheurs de haut niveau issus de 13 pays (l’Algérie étant le 14è) participent à la construction d’un télescope géant, pour l’installer sur la Station spatiale internationale (ISS). Le matériel sera opérationnel dès 2017, dans une forme "mini" et un déploiement entier l’année suivante. Il sera déposé dans le compartiment japonais de l’ISS.

Le pays nippon anime l’essentiel d’une observation assurée par ce télescope qui scrutera les particules énergétiques cosmiques. Ces dernières circulent à une vitesse proche à celle de la lumière, du fait qu’elle porte une énergie élevée.

Le projet JEM-EUSO date de 5 ans, puisqu’il a fallu deux années d’évaluation par des experts internationaux des potentialités scientifiques et technologiques algériennes ont permis à agréer cette participation.

Puis en 2013, la révélation de la contribution algérienne à ce projet de Télescope Spatial géant, qui était déjà en voie de développement par une collaboration internationale, s’est faite par le ministre de la recherche scientifique, le Pr. Mohamed MEBARKI qui a visité le CDTA, le 24 Novembre 2013.

Le staff algérien est piloté par l’unité l’UROP (de CDTA qui centralise à Alger l’encadrement du consortium des universitaires algériens) basée à Sétif et par le CRAAG (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique) de Bouzaréah. 23 Février dernier, un accord a été conclu entre les pays participant au projet, il consiste à la construction d’un mini-télescope spatial (mini Euso), une sorte de démonstrateur pour le géant.

Pour ce projet intermédiaire, de mini-télescope sera mis sur orbite au sein de l’ISS en 2017. Les équipes algériennes sont responsables de la réalisation de la partie mécanique, en collaboration avec les Italiens et les Russes.

Les Algériens ont, avec l’aide de scientifiques mexicains, fournissent le module d’alimentation à basse tension. Et avec la France, l’Italie et l’Allemagne, la partie électronique du capteur et les autres équipements, concernant les composants et cartes de circuits imprimés.

Les autres pays qui prennent part à JEM-EUSO sont : les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Mexique, la République de Corée, la Russie, l’Espagne, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Pologne et la Bulgarie.

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