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La virée d’Obama en Israë l, manipulations et non-dits

Flou, échec et désillusion

mardi 26 mars 2013, par Rebel Kazimir

Un fait a été caché par les deux manières, de le transformer puis de ne pas le citer voire de le retirer, des puissants médias qui servent les opinions en occident. Il s’est déroulé lors de la visite d’Obama en Israë l, en mars 2013. Le président a été chahuté, lors de sa rencontre avec les étudiants de l’Etat colonisateur au point que seule l’intervention des agents de sécurité a mis fin à une mise à l’indexe des plus marquantes pour ce voyage.

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L’inutilité de ce déplacement réside aussi dans l’immobilité concernant un conflit localisé, comme exclusivement israélo-palestinien, où la légalité internationale semble être, plus qu’auparavant, un leurre aux yeux de toute l’humanité. Alors que le contexte géographique est encore imprévisible avec la portée du « Printemps Arabe » qui modifie profondément le paysage régional.

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Si Obama a laissé les choses telles qu’elles, dans l’incapacité de traduire une politique concernant le délabrement conflictuel du Proche-Orient, ce flou est à l’image de la montée en puissance, au sein des Etats-Unis, du débat sur la politique américaine vis-à-vis de l’allié privilégié...

Netanyahu a bien dû lui expliquer qu’Israël négociera sérieusement, avec les spoliés palestiniens, que quand la colonisation juive, prévue dans le projet du GRAND ISRAËL, sera arrivée à son terme !

Le nucléaire iranien, le black-out sur le processus de paix et la situation en Syrie étaient dans le calendrier, nous a-t-on dit. Puis et en dernière minute, la quête d’une normalisation avec la Turquie a été mise au devant. Or à ce sujet aussi, ce qui reste visible ce sont des excuses de l’Etat hébreu, formulées par des criminels de guerre auteurs de la tuerie de 9 humanitaires turcs qui ont tenté de venir en aide aux habitants de Gaza.

Or Ankara, de son côté, se refuse ouvertement à une reprise de relations maintenant. L’ambassadeur israélien n’est pas encore accepté. Pour dire vrai aussi, elle rejette le rétablissement de bonnes relations avec un régime qui est des plus isolé dans le monde et passe officiellement en nouvel apartheid à boycotter jusqu’à son démantèlement ! Une éthique bien avancée dans l’actualité et la diplomatie internationale.

La désinformation et l’inachevé…


Dans un premier temps, le fait qu’un jeune Israélien aurait chahuté le Président US, au sujet de la condamnation du fameux espion israélien Jonathan Pollard, interné aux USA, a été diffusée par les médias américains et pro-israéliens. Histoire de montrer que le métis locataire de la Maison Blanche ne jouit pas d’un accueil sous bons auspices en Terre promise.

Ces médias ont dit reprendre un communiqué de la Maison Blanche, en attribuant les hurlements qui ont coupé la parole au président Obama considéré pro-arabe et desendant de père musulman, à un étudiant israélien révolté de la présence d’un black surtout douteux. Mais des séquences vidéo ont immortalisé ce geste perturbateur, tenu face à l’Homme le plus puissant de la Terre.

Depuis qu’il s’avère être un jeune palestinien qui a réussi à déjouer les faramineux services de sécurité et le trie des heureux étudiants israéliens rigoureusement choisis pour rencontrer le président américain, l’information est passée à la trappe, aux oubliettes de la manipulation.

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Interrompant le discours de Barack Obama prononcé à Jersualem, Rabeea Eid : (???? ??? ), étudiant palestinien de l’université d’Haifa, a réussi son incursion pour scander ses quatre vérités au visage d’Obama. Il s’agit d’un activiste qui s’est fait une place en Israël et dans l’opinion générale palestinienne.

« Êtes-vous là vraiment pour la paix ou pour fournir encore plus d’armes à Israël pour assassiner les Palestiniens ? »

« Vous avez dans cette salle des Palestiniens. Cette terre doit être à tous ceux qui y vivent. Comment osez-vous insister sur le caractère juif et « démocratique » de l’Etat israélien rendu coupable pourtant d’innombrables crimes contre l’humanité ? »

La réaction du président fut d’essayer d’entendre, quand l’intrus déjà attaqué par les services d’ordre continua : « Vous avez dit : Israël un état démocratique ? C’est bien pourtant cet état qui a tué Rachel Corrie, la citoyenne pacifiste américaine. Avez-vous vu le mur de l’Apartheid ? »

Au moment d’être b illonné et se faisait entrainé en dehors de l’Auditorium, où le président américain continua son discours faisant semblant d’être heureux d’avoir été chahuté, Rabeea Eid le qualifia : « Vous êtes un extrémiste et un sioniste ! »

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