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En Israë l, la réélection d’Obama n’est pas un bon matin

Les POURPARLERS DE PAIX bloqués par la colonisation et les projets de guerres !

jeudi 8 novembre 2012, par Rebel Kazimir

S’il y a un pays qui digère avec des spasmes la victoire d’Obama sur Mitt Romney, c’est bien Israë l. Les réactions n’ont pas manqué dans l’Etat colonialiste et spoliateur des palestiniens de leur terre, le lendemain de la victoire du 6 novembre 2012 du candidat démocrate €¦ Le réélu à la tête de la grande puissance économique, premier allié d’Israë l, s’est refusé de polémiquer, sur le comportement de l’apartheid israélien qualifié ainsi par Jimmy Carter (un démocrate) afin de ne pas compromettre son retour. Chose faite !

Benjamin Netanyahu fait face désormais à une nouvelle période encore plus délicate dans les relations avec ce principal et incontournable allié, il avait des relations tendues avec le métis président. Même si sa réélection ne fait que peu de doute, la gestion de la candidature du perdant, le candidat républicain, suivie par Netanyahu porte cette trace des mauvais choix. Ce responsable de l’Etat hébreu est celui qui incarne le mieux le mental qui obère en Israël.

C’était le cas aussi pendant les dernières présidentielles françaises, Sarkozy était préféré sur François Hollande. En Israël, s’est bien révélé le même phénomène -soutenir le perdant français-, lors de la campagne électorale américaine, une position largement portée pour saper la victoire de Barack Obama. Elle est originellement due aux expressions qui ont distingué le locataire de la Maison Blanche, dès son arrivée en 2008 à la tête des Etats-Unis, à l’égard du Monde arabe et musulman.

Alors qu’en Israël, outre l’illégalité internationale bloquée par une impunité, trop injustement soutenue, aux yeux de toute l’humanité, par la première puissance du Monde. L’extension des colonies spoliatrices de territoires, où le déracinement des oliviers millénaires et de millions de palestiniens, qui sont quelques 8 millions à vivre en exil, ne peut pas rester au stade d’un obstacle éternel !

A la disproportionnée multiplication des colonies israéliennes depuis 1967, date qui fait référence à une résolution onusienne en matière de frontières entre belligérants dans ce qui est le conflit du Proche-Orient, se rajoute le projet…

… D’une agression d’un pays de la région, à savoir l’Iran. Cette alimentation des guerres qui ne font qu’exacerber les populations, de tout le Moyen-Orient, se comptant en centaines de millions, indispose les Etats-Unis. Leur diplomatie à l’égard d’autres partenaires moins conflictuels et plus énergisés de pétrole, ne peut être dirigée éternellement contre la légalité internationale…

Obama avait souhaité la création d’un Etat palestinien avant la fin de l’année 2011, il a été démenti. Il a parlé des frontières de 1967, revenant à une résolution de l’ONU où se joue l’isolement comme fait l’apartheid sud-africain. Mais il s’est abstenu, de remettre ce sujet avant d’être réélu. Il est sollicité...

Un autre démocrate Jimmy Carter avait payé, d’être privé de son second mandat à la tête des Etats-Unis, quand il a été ferme pour la légalité internationale.

Quant à Bill Clinton, démocrate aussi, il a cédé à la pression israélienne après avoir fait avancer les négociations israélo-palestiniennes, jusqu’à faire admettre Arafat...

Pour la région du Proche-Orient, la réélection d’Barack Obama n’est pas trop attendue dans le conflit syrien, contrairement à ce qui est dit et malgré que c’est l’urgence. Avec le reste du Monde, les Etats-Unis scrute la crédibilité des rébellions syriennes. La composition disparate des factions, en lutte contre le régime de Bashar Al-Assad, n’est pas prête de se rassembler et se faire représenter par un gouvernement provisoire qu’Obama s’est engagé à reconnaître.

L’assurance d’être réélu pour Netanyahou au prochain scrutin, conforte aussi l’opinion dominante de la population israélienne qui s’accapare des territoires enlevés aux palestiniens désarmés.

Même à la Maison Blanche, il est dit que c’est une connerie la démonstration de Netanyahou à l’ONU, avec la Bombe et la ligne rouge concernant le programme nucléaire iranien. Les actuels responsables israéliens mènent leur peuple à la confrontation et au piétinement du droit international !

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