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USA et Israë l : le destin commun devant un divorce.

Alors que l’Europe persiste dans son soutien aveugle d’un colonialisme spoliateur des palestiniens de leur terre.

jeudi 9 avril 2009, par Rebel Kazimir

Ce qui agace les européens et Israë l, c’est la grande ouverture dont a fait montre Barack Obama pendant son escale en Turquie, après le sommet du G 20 et le 60ème anniversaire de l’Otan. En effet la vision réductrice de mettre les 1,3 milliards de musulmans en terroristes potentiels, vient de connaître un rectificatif avec l’élection d’un démocrate à la Maison Blanche. Dernièrement Barack Obama, lors du 60ème anniversaire de l’Otan a fait allusion, à une attaque imminente du terrorisme sur le vieux continent. En effet, comme nous le verrons plus loin, les européens campent sur leurs concours aveugles qui dédouanent le sionisme. La glaciation des rapports d’Israë l avec la Maison Blanche a bien commencé. Ce sont d’abord et surtout les européens qui en font les frais.

La fin de l’alliance sacrée entre Israël et les pays occidentaux prend forme, au fur et à mesure que le nouveau président démocrate des USA redéfinit la diplomatie de son pays. Une telle option n’était imaginable, il y a quelques mois. Jamais dans les relations internationales, le dialogue entre musulmans et occidentaux n’a été aussi lésé depuis que la nébuleuse islamiste Al-Qaïda a porté son coup de terreur contre la première puissance mondiale, les USA. L’Europe qui garde ses indicateurs et critères, puisés de l’ancien mode de confrontation des civilisations hérité et certainement inchangés depuis l’ère des croisades puis des colonisations, est en perte de vitesse.

Enfant adultérin entre les monarchies arabo-musulmanes et da la CIA, l’organisation de Benladen dont le nom a été connu du grand public que depuis le 11 septembre 2001 a été, sans autre label que celui son prédécesseur « des frères musulmans », l’auxiliaire armé sur le front des territoires islamisés, dans et lors de la guerre froide entre le socialisme bureaucratique et le libéralisme prédateur.

Dernièrement Barack Obama, lors du 60ème anniversaire de l’Otan a fait allusion, à une attaque imminente du terrorisme sur le vieux continent. En effet, comme nous le verrons plus loin, les européens campent sur leurs concours aveugles qui dédouanent le sionisme. Ce dernier qui était une idée, ou tout un ensemble de doctrines, noble préconisant de trouver une patrie aux juifs qui ont subi une errance millénaire, s’est actuellement muée en un ensemble de matériaux idéologiques et arsenaux militaires au service d’un Etat colonialiste, sanguinaire et dangereux pour la stabilité du monde : Israël. Le fond de commerce de l’antisémitisme, à toutes les vitrines, bloque énormément les responsables européens pour qu’ils soient conséquents avec la réalité, malgré une large prise de conscience des peuples qu’ils gouvernent.

Obama en Turquie

Le discours d’Obama qui agace Israël et Européens

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Ce qui agace les européens et Israël, c’est la grande ouverture dont a fait montre Barack Obama pendant son escale en Turquie, après le sommet du G 20 et le 60ème anniversaire de l’Otan. En effet la vision réductrice de mettre les 1,3 milliards de musulmans en terroristes potentiels, vient de connaître un rectificatif avec l’élection d’un démocrate à la Maison Blanche. Et certainement ce parti américain, reste un méconnu dans le monde et surtout des arabes et des musulmans. Particulièrement le maintien répété du capitalisme qui a débouché sur une vaste déb cle montée sur des socles de truanderie économique, ce parti n’est pas différencié des républicains. Pourtant le parti démocrate a joué bien des rôles d’apaisement sur la surface de la Terre, que son rival du champ politique du pays l’oncle Sam.

Aussi bien Kennedy que Clinton ont, chacun selon les contextes et conjonctures propres qui les entouraient, ébauché un pragmatisme dans la solution du conflit du Proche-Orient. Un conflit qui dure depuis 60 ans. Et c’est Jimmy Carter qui a vraiment tenté de pousser la réalisation du dénouement, sans vraiment avoir pu fédérer des soutiens dans le monde occidental pendant sa direction des affaires. Il a poursuivi, d’une manière conséquente, après son départ de la présidence des Etats-Unis de rechercher la paix en dénonçant les injustices dont est victime le peuple palestinien, en publiant son livre qui a pour titre Image hébergée par servimg.com : LA PALESTINE : LA PAIX PAS L’APARTHEID.
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Comme la fin d’un mythe, le soutien inconditionnel des Etats-Unis à l’Etat hébreu se fissure. Le climat qui a largement contribué à la continuité du conflit avec toutes ses incidences sur les relations inter-états et la sécurité dans le monde, aborde une détente forte et louable pour qu’un avenir serein se dessine. Si bien sûr aucun incident ne contrarie cette nouvelle donne. D’une part, la plus redoutée des interventions néfastes à la nouvelle voie, est une réplique islamiste du terrorisme international qui vienne perturber et même mettre fin à la nouvelle perspective. Et d’autre part, beaucoup d’observateurs admettent qu’Israël, qui s’est toujours enfermée dans sa recette de guerre pour assurer sa sécurité, serait intéressé par un tel imprévu.

Mr. Sarkozy réagissant à Barack Obama

Au début de sa prise du pouvoir, le nouveau chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanayhou, a persisté en niant l’existence d’un Etat palestinien. Sous la pression quasi mondiale, il s’est rétracté mais d’une manière assez hypocrite. Puisqu’il a continué par déclarer que son pays n’était pas lié à l’accord signé, avec la bénédiction de Clinton, à Annapolis en 2007. Et il a été suivi par son ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman puis par Gilad Erdan, le ministre chargé des relations avec le parlement. Ce dernier a même ouvertement dit : « Israël n’a pas d’ordres à recevoir d’Obama et n’est pas le 51ème Etat américain »

C’est à partir de la Turquie que Barack Obama a réaffirmé que les Etats-Unis soutiennent activement la création d’un Etat palestinien. Il a martelé que son administration tient toujours à la feuille de route signé à Annapolis et a appelé les parties concernées à s’y conformer.

Les palestiniens armés de toutes les patiences, et dans une totale impuissance de résister aux agressions dont est victime leur peuple, mettent tous leurs espoirs dans ces nouveaux efforts. Contrairement, et de leur côté les israéliens voient arriver un changement de cap dans la diplomatie américaine qui les hostile. Ils ne cessent de relayer une formule nouvelle qui n’a jamais été dite auparavant. « Israël ne veut pas rentrer en confrontation avec les Etats-Unis. » Ils soutiennent afin de maintenir le black-out sur la paix que toutes les concessions qui ont été faites aux palestiniens sont restées vaines. Or c’est de crimes envers des civils spoliés de leurs biens, de terres et de maisons, que la vérité ne cesse de se montrer à l’opinion universelle.

Si beaucoup de pays d’Afrique, notamment l’Afrique du sud, et d’Amérique latine prennent leurs distances de l’Etat hébreu et de l’idéologie animée d’un sionisme dévoyé par une transformation en programme scélérat. L’Europe perpétue son remord d’avoir été à l’origine de la Shoah.

En insistant que la Turquie doit appartenir à l’union européenne, les américains déplacent bien des repères archaïques auxquels s’est attaché le monde occidental. C’est en devançant avec une nouvelle vision du monde, pour une large part vers la paix, que le jeune président américain croit trouver en l’Inde et la Chine de nouveaux partenaires afin de réaliser une perception planétaire où seuls resteront à la traîne ceux qui ne partagent pas un avenir commun pour l’humanité. L’exclusion des musulmans et à leur tête les palestiniens d’un nouveau "paysage politique mondial" où même l’Afrique puisse enfin trouver des appuis pour s’en sortir des scléroses du sous-développement.

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