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Obama en Israë l : un itinéraire qui fait réfléchir

Par-ci et par-là : la paix n’est pas pour aujourd’hui ou demain.

vendredi 15 mars 2013, par Rebel Kazimir

A la veille de sa visite en Israë l, Barack Obama s’est livré à donner un nouvel avertissement à la communauté internationale au sujet du projet de la bombe atomique iranienne. Disant que d’ici un an, l’Iran disposera de son arme tant redoutée et que toutes les options, entendre une guerre ou une intervention, sont sur la table.

Nous avons essayé d’annoncer et de suivre cette 1ère visite de Barack Obama en Israël, en tant que président, puisqu’en 2008 lors de la campagne électorale il s’est déjà rendu à l’Etat hébreu. La date de ce déplacement est fixée au mercredi 20 mars, et il a été minuté à la guise d’un des rares présidents des USA agacé de l’impunité d’un allié totalement isolé dans la diplomatie internationale.

Toutes la symbolique a bougé par rapport aux précédents locataires de la Maison Blanche, seule reste l’absence d’un projet de paix à ce conflit, liant désormais directement colonialisme israélien et spoliés de leur patrie "les palestiniens". Et qui alimente l’insécurité dans le Monde, comme il mine les rapports entre plusieurs Etats.

La visite durera moins de 48 heures selon les premières données. Elle advient, après 40 jours de tractations pour la constitution du gouvernement israélien. C’est l’une qui a un itinéraire des plus sécurisés.

Son ambiance est fixé sur le nouveau gouvernement de Netanyahou, qui va lui aussi et toujours sur l’expansion des colonies. Ce qui garde la nature du colonialisme, et met Israël dans un isolement international croissant. Rares les pays du monde, en dehors des occidentaux et pas tous, à recevoir des responsables israéliens, sinon dans le secret.

1- Obama visitera l’église de la Nativité, mais n’ira pas au Mur des lamentations. Ce première lieu religieux est en rapport avec le sort des chrétiens au
Proche-Orient tant
en Israël que dans les autres pays de la région, les menaces sont grandissantes ernvers cette communauté après le "Printemps Arabe". L’église est à Bethléem, la seconde place qui ne soit pas musulmane ou juive, est à l’Ouest, aussi sous contrôle palestinien. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, serait très probablement l’hôte de M. Obama.

2- Il prendra la parole à Jérusalem devant le congrès, mais pas devant la Knesset, le Parlement israélien. Auprès de la seconde chambre, il risquait d’être chahuté, non-seulement en tant que président moins chaleureux envers l’allié, mais aussi en tant que ressortissant ou descendant d’un père musulman. Une haine raciste sécularisée chez les israéliens...

3- Il consultera une rampe de défense antimissiles, mais pas n’ira pas sur le champ d’implantation de ces batteries, situé sur une colline qui surplombe Tel Aviv...

La liste est plus longue des orchestrations de la Maison Blanche, une manière depréciser qu’Israël n’a pas la main haute sur les choix des sites à visiter. Le point d’orgue proposé par le responsable de l’exécutif israélien, est la visite de l’incubateur high-tech, Institut israélien de technologie, connu sous le nom Technion. Ce qui a été rejetée car elle nécessiterait un détour par la ville côtière de Haïfa, symbole de la spoliation colonialiste par le prétexte du Talmud, un autre texte après la Torah.

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