Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, (...) > Obama en Israë l : l’impunité envers la légalité internationale perdure

Obama en Israë l : l’impunité envers la légalité internationale perdure

Des interprétations qui tentent de briser l’isolement d’Israë l

dimanche 10 février 2013, par Rebel Kazimir

L’actuel occupant de la Maison Blanche se rendra au Proche-Orient, premier voyage à l’étranger de son second mandat. Après d’avoir été réélu, paraît-il un quitus en main permet un pèlerinage, vraiment étriqué et pathétique, aux murs de lamentations. Puisque ce déplacement est présenté comme destiné exclusivement à l’Etat hébreu. Ce qui rappelle l’éloignement de l’idée de paix et donne aussi prépondérance au sauvetage de l’illégale colonisation. Si tel est le but...

Donc ce voyage alimente moult commentaires, celui que le président des Etats-Unis se soumet, malgré lui, à son principal allié sans lever de vrais projets pour une région qui verse ses espoirs dans les décisions ultimes de la première puissance du monde. Ce qui reste surprenant aussi, c’est l’occultation du contenu de cette expédition, comme les rencontres et les lieux que le président américain visitera.

Les fermiers de Gaza sous le feu de criminels de guerre, telle est l’impunité.

Des spéculations avancent qu’un sommet, regroupant palestiniens et israéliens en présence du roi de Jordanie, s’y tiendra. Et d’autres rajoutent l’Arabie Saoudite comme escale ainsi que les sujets de l’arsenal nucléaire iranien et la guerre civile en Syrie.

Obama a visité Israël lorsqu’il faisait campagne pour la présidence, en 2008, mais n’y est pas retourné depuis. Lors des débuts de son premier mandat, il y a quatre ans, il s’est rendu au Moyen-Orient. Et a, au Caire, il a donné un discours qui a été considéré comme mal conçu, puisqu’à l’époque il n’a pas jeté le moindre regard vers Israël.

Ce qui a provoqué des critiques de la part de groupes et cercles diplomatiques pro-Israël. Et comme l’actuel locataire du bureau ovale a été réélu contre même les soutiens israéliens qui ont opté pour le candidat républicain, Mitt Romney lequel a accusé Barack Obama de « jeter Israël sous un bus ».

Donc un refrain de discordance résonne d’une manière déplaisante, sur la portée de ce voyage. Et on croit au pire ! Justement ce qui fait de ce déplacement dans une région conflictuelle, un sujet d’importance pour différents médias et à plusieurs opinions !

La Maison-Blanche n’a pas divulgué la date exacte de ce voyage présidentiel. Plusieurs sources avancent le mois de mars. Il serait précédé par celui de son nouveau secrétaire d’État, John Kerry. Ce prochain voyage, a averti la Maison Blanche par la voix de son porte-parole, Jay Carney, le mercredi 6 février, ne peut être confondu à « … une quelconque offre de relance du processus de paix au Moyen-Orient. »

Pourtant, le président américain avait en effet précisé par le passé, lors de son premier mandat, qu’il ne viendrait en Israël que quand il croirait que cela permettrait une percée dans les relations israélo-palestiniennes. Cependant Obama veut se rendre en Israël après la formation du prochain gouvernement israélien, certainement pour pousser les partisans de la paix, actuellement affaiblies, à se faire entendre.

Pour Israël, le départ de Lieberman en décembre, suite à une inculpation pour fraude et abus de confiance dont un procès doit s’ouvrir le 17 février, a poussé Netanyahu d’organiser les élections du 22 janvier. D’où il est reconduit pour être chargé de former le prochain cabinet.

Obama et Netanyahou, comme l’ensemble d’Israël sont en mésentente. Le premier reproche aux seconds de "transformer Israël en un pays paria, un isolement qui menacerait sa survie à long terme" . Ce qui est vrai, puisque rares sont les pays du monde qui acceptent de recevoir les responsables israéliens, et quand cela arrive, ce sont dans des climats mornes…

Les palestiniens peuvent alors et encore espérer, malgré que le président américain sera accueilli pendant quelques heures par "Abou-Mazzen" le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, selon aussi les mêmes hypothèses qui commentent ce voyage très attendu !

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Notre dossier : Israë l et l’impunité de ses criminels de guerre...

     
Pas de licence spécifique (droits par défaut)