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Israë l 1er pays à quitter l’Examen Périodique Universel (EPU) des droits de l’homme

Isolé, l’Etat hébreu est qu’un fief de criminels de guerre qui fait le faux-fuyant !

jeudi 31 janvier 2013, par Rebel Kazimir

Israë l s’est retiré du "Conseil des droits de l’homme" lors de sa dernière réunion, de fin janvier 2013. Devenant ainsi, premier pays à s’absenter de l’instance onusienne créée en 2006. Basée à Genève et se réunissant tous les 4 ans, ce conseil encourage les améliorations dans ce qui est "la protection des humains".

L’Etat hébreu a pris la décision de refuser de coopérer à l’Examen Périodique Universel (EPU), chargé de suivre les cas d’Etats incités au respect des droits de l’homme. Une seconde chance lui est donnée pour octobre ou novembre, lors de la 17ème session du Groupe de travail...

Le 10 janvier dernier, rompant un silence de près de dix mois, Eviatar Manor, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU – Genève, avait demandé un report de la réunion de ce mardi 29 décembre 2013, ce qui n’avait pas été accordé. En fait ce sont des pratiques de faux-fuyants !

La politique inhumaine israélienne, qualifiée à plus d’un titres et à plusieurs reprises par des éminences en apartheid, est des plus dures que connaissent actuellement les faits d’actualité au niveau terrestre. Sur les colonies de Cisjordanie, des assauts sur Gaza qui massacrent avec aveuglement des civils dont les femmes et les enfants ainsi que l’embargo imposé à cette population et bien d’autres questions, comme les tueries expéditives de personnes isolées, Israël se trouve au pire banc des accusés.

Mardi noir aux droits de l’homme


Lorsque les premiers examens ont commencé en 2008, tous les pays du monde, y compris les États-Unis et Israël, ont participé au processus. Censé examiner les droits humains de chaque pays, en dressant un bilan tous les quatre ans, le conseil s’est réuni, ce mardi noir, à Genève pour son cycle qui est son second examen, Israël a fait le siège vide.

Dès le mois de mai 2012, Israël a déclaré son intention de cesser de participer, parce que le conseil était un « instrument politique » pour ceux qui voulaient "diaboliser Israël". L’emprunte des criminels de guerre est trop visible, pour être effacée.

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C’était le cas du régime sud-africain au temps du système raciste officiel, qui a été démantelé par la diplomatie internationale. Le conseil, aux 47 membres élus par l’Assemblée générale des Nations Unies, n’est évidemment pas sans défauts prétendent les soutiens d’Israël.

Mais plus de la moitié des résolutions adoptées par ce Conseil, car il a commencé à travailler en 2006, ont porté sur Israël et son traitement des Palestiniens. Israël a été et est toujours le seul pays qui est un point permanent à l’ordre du jour des réunions semestrielles du conseil. Ce pays ne peut échapper à sa vraie nature.

Au temps de G. W. Bush les Etats-Unis se sont aussi retirés, la grande et belle démocratie avait légalisé la torture et créé même des procédures "juridiques" de sa pratique. En 2009, Barack Obama, dans ses efforts d’exemplarité, a inversé les choses et donné une place et une image différente de son pays, malgré le maintien de la prison de Guantanamo qu’il n’a pas réussi à fermer.

Tenant par l’établissement de critiques en matière de droits divers, cet outil important permet de juger les pays selon des normes universelles. Afin de les pousser à faire des changements positifs. En se retirant, Israël montre le mauvais exemple. Non seulement son refus de se soumettre au même examen et comme tous les autres pays est illégale (à la manière hitlérienne ou Kadhafiste), mais aussi ça justifie que les crimes sont injustifiés.

L’Etat hébreu se prive aussi de la possibilité de se défendre contre les accusations d’abus dont il prétend être accablé. Comme il peut, créant un précédent, être suivi par la Corée du Nord, l’Iran et le Zimbabwe... d’une liste bien longue.

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Voir en ligne : Notre dossier : Israë l et la légalité internationale...

     
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