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Pour Gaza : Israël visé par les hackers

C’est aussi la seule manière de soutenir un peuple désarmé.

lundi 19 novembre 2012, par Azouz Benhocine

La guerre intentée par Israë l contre Gaza en ce novembre 2012, est l’Å“uvre du parti « Likoud » afin de faire réélire sa majorité. C’est tellement basique à comprendre en Israë l où l’opinion dominante (de la majorité) revendique une autre guerre contre la Cisjordanie. Outre l’opportunisme électoraliste, c’est une mise en garde adressée à l’autorité palestinienne, au Hamas, et même au Qatar ainsi qu’au reste de la communauté internationale... Afin de préserver l’impunité...

Selon un sondage récent ressortant l’appel, de s’attaquer à la partie palestinienne qui opte par la résistance non-violente, montre que l’Etat hébreu a une raison d’être : c’est l’extermination des palestiniens. Les résultats d’une enquête réalisée par l’institut de sondages public Dialog, rapportés par le quotidien israélien Haaretz, ont vérifié cette opinion généralisée aux israéliens. Faite sur un échantillon de 503 juifs israéliens, elle a révélé que les sentiments anti-arabes et ultranationalistes sont largement partagés par les franges de toute la société..

L’agression de Gaza- de 2012 se déroule sur plusieurs fronts dont celui des médias. Ces dernies accusent les palestiniens du Hammas, ce qui apparaît désormais de la grande manipulation. Et à laquelle les projets politiques de Benyamine Netanyahou n’hésitent à utiliser, comme toute action communautaire, pour sa réélection. Ce fut le cas dernièrement en France, lors d’une commémoration des victimes de l’islamo-terroriste français Mohamed Merah. Un show inopiné et sortant d’un calendrier quelconque en rapport avec un programme commémoratif, un rassemblement de propagande électoraliste.

Puis il y a la guerre physique qui est un assaut, prétexté depuis quelques jours auparavant par les roquettes palestiniennes. Elle essentiellement la destruction les modestes infrastructures des "Gazaouis", maintes fois reconstruites. Mais surtout l’objectif principal de l’opération nommée « Pilier de défense » est de rendre la vie insoutenable aux populations, cloîtrées sous blocus et exposée au génocide…

Et sur internet, un double front est en activité. L’un avec les réseaux sociaux du Web et l’autre est fait d’attaques de Hackers (pirates informatiques).

Dans les premiers les israéliens et leurs soutiens investissent toutes les plateformes. Tsahal a une main forte, voire tout un département d’une centaine de soldats et officiers, consacrés aux réseaux sociaux. Les palestiniens sont assez présents sur Twitter, mais jouissent aussi de larges appuis sur les autres réseaux.

Le second front d’Internet est celui de la « cyberguerre » qui est devenue une réalité palpable ces derniers mois. De redoutables virus informatiques presqu’indétectables sont devenus des arsenaux virtuels mais combien terribles et à foison. Certains Etats disposent désormais de budgets et de vrais laboratoires pour leur conception.

Selon une dépêche de Reuters, reprenant une déclaration du gouvernement de l’Etat hébreu faite le dimanche, plus de 44 millions de tentatives de piratage ont été faites sur les sites Web gouvernementaux israéliens depuis mercredi 14 novembre. Cet article de Reuter donne aussi une signification aux frappes aériennes sur Gaza, en remettant dans l’ordre leur commencement, aux dates du commencement en septembre.

Le ministre des Finances Youval Steinitz intervenant sur les attaques informatiques et par le Web qui visent son département ministériel, il a précisé : « … Il ya quelques centaines de tentatives de piratage par jour… »

Mais l’ampleur des frappes visant Israël et ses institutions sont incessantes et bien nombreuses. 10 millions de tentatives ont été faites contre le site de la présidence d’Israël. Des pertes de 7 millions d’euros pour le ministère des Affaires étrangères et de 3 millions d’euros sur le site du Premier ministre, ont été relevées pour remettre en état les sites touchés et pour les protéger.

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