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Cyberguerre, des armes nommées Stuxnet, Flame et Duqu

Les virus informatiques : offensives de nouvelles armes dans des belligérances anciennes.

vendredi 15 juin 2012, par N.E. Tatem

Les attaques de Stuxnet contre les ordinateurs iraniens, travaillant dans le domaine nucléaire, pour les détraquer, ont été les premiers actes connus de la cyberguerre. L’Iran accusa ouvertement les USA et Israë l, les premiers démentirent et le second se mura au silence.

Depuis deux autres virus ont été identifiés, et sont la démonstration de l’ouverture d’un front des nouvelles guerres à distance. Après celle des drones téléguidés...

Le New-York-times vient de révéler que la maison Blanche, depuis l’administration de G. W. Bush, entretenait un service consacré à ce genre de combats. Alors qu’un débat existait en matière de sécurité aux Etats-Unis, avec les c bles rendus publics par Wikileaks, pour maintenir le secret d’Etat concernant ces agissements. Le prestigieux journal rajouta que le président, Barcak Obama, savait…

Outre Flame, récemment identifié après qu’il ait quelques années été en besogne de piratage, et Stuxnet dont les effets ont ciblé directement un type de matériel, Duqu découvert le 1er Septembre 2011 se rajoute à la liste des nouvelles armes. Tous utilisent des failles dans Microsoft Windows. Flame, propagé depuis des années au niveau de plusieurs pays du Proche-Orient, apporte désormais la preuve que parmi les arsenaux des Etats, il y a des actions attribuées par le passé aux « Hackers ».

Ce qui lie ces trois virus informatiques "Stuxnet, Flame et Duqu", c’est une main unique qui les a conçu et balancé sur la toile dans un but précis. Plus précisément, Stuxnet et Duqu viseraient spécialement le nucléaire iranien, car trouvés avec leurs effets dévastateurs lors d’attaques sur les systèmes informatiques des secteurs industriels. Ils présentent nombreuses similitudes qui laissent deviner leur collaboration (ou complémentarité), d’après les experts qui les ont analysés.

Dans ce genre d’affrontement, il est difficile d’établir avec exactitude la provenance. On ne peut même pas s’assurer que c’est bien un ou plusieurs Etats en sont (le ou) les auteurs, faute de ne pouvoir détecter la source ou sa localisation. Les stratèges savaient d’emblée que ces guerres intelligentes allaient entrer dans les belligérances qui secouent le Monde et où la zone du Proche-Orient est le champ de batailles.

Cette modernité technologique qui s’implante dans les conflits, déjà insolubles, est troublante. Dans la mesure où c’était de la cybercriminalité de groupe ou individuelle qui faisait ainsi… Les experts de la sécurité informatique, restent encore ébahis que Flame n’a pas, après des années, été décelé. C’est le mea-culpa de tous, quand leurs logiciels antivirus n’ont pas signalé cette arme qui décrypte les échanges…

Ils s’accordent à croire que les compétences concernant les capacités à générer des attaques sur Windows, Android, iOS, Blackberry sont mises en avant, depuis ces dernières année, par les prestataires qui travaillent avec les gouvernements en matière de sécurité -militaire et informatique.

D’ailleurs ils notent que déjà la police, comme en Allemagne où un trojan mis en place par la police, a déjà recours à la surveillance par le piratage, donc les cyber-armements ont un bel avenir.

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