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Les machines de guerre en robots est un réel danger dans les conflits.

Moult conflits en Europe d’où partent des violences demeurées historiques.

dimanche 25 décembre 2022, par Gros Emile

Les militants pour la paix dans le Monde sont absents dans la guerre en Ukraine que la Russie mène pour éloigner l’OTAN de ses frontières, il faut le rappeler pour en juger cette réticence. Les commentateurs, passés souvent en experts de diplomatie, soulèvent l’idée de l’usage du nucléaire dans cette guerre en Europe et applaudissent ce qui est conventionnel. Alors que la robotique évolue à destination directe des champs des combats pour épargner aux humains la rudesse des blessures…

Les chercheurs en robotique de Google ont développé un robot capable d’écrire son propre code de programmation basé sur des instructions en langage naturel. Ce qui facilite son usage avec un ordre simple à émettre et transformé en langage informatique, ceci d’une part. D’autre part, un appareil quadrupède, capable de s’autoréparer en toute autonomie, a été conçu à Cornell University de New York qui a un campus au Qatar…

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La conception de ces machines ne cesse de se développer semant une phobie face à la conscience prise ou imaginée des périls qu’elle engendre. Les tanks ou chars de combat sont le type d’engins susceptibles d’être les robots militaires de l’avenir, d’ailleurs le plus proche avec l’actuelle guerre sur le sol du vieux continent. Et leur engagement actif sur le champ de bataille pose des questions éthiques, sans nul doute effroyables quand les violences géostratégiques frappent en 2022 en Europe.

L’humanité n’a pas l’air de vouloir aller à la paix du fait des ambitions en armements qui n’arrêtent pas de se développer. L’industrie militaire est celle des plus en expansion. Car les nations, notamment les pays émergents, exposées aux troubles, veulent s’auto-équiper. Et pour ne plus dépendre de partenaires qui se font payer rubis sur ongles. Voire quand les fournisseurs arrêtent les livraisons…

Illustration de polytechnique-insights.com

Déjà rêvé par tous les va-t-en-guerres, les armes robotisées épargnent que l’humain soit exposé aux dégâts dans les conflits. L’armée royale néerlandaise a commencé des essais comme la première des armées occidentales, avec du matériel d’automates militarisés. Google qui a une équipe de férus en technologie cherche à parfaire des robots servants comme bon ils soient commandés.

Le 14 octobre dernier, le ministère néerlandais de lDéfense (MoD) a annoncé pour confirmer le déploiement d’armes robotisées, elle a été publiée sur son site. Alors que la guerre en Europe fait son grand retour, avec le conflit en Ukraine, en Hollande on justifie l’option de passer aux armes téléguidées et intelligentes par les faits de l’actualité.

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Nous avons publié un sujet sur le couplage en un seul de l’IA (Intelligence Artificielle) et armement pour faire des robots qui mènent des combats de guerre. Les armes incendiaires qui causent de grandes blessures sur les humains, y compris des civils, sont logiquement interdites. L’usage de ces destructeurs, attirails de guerre, risque d’être complètement incontrôlable.

Pour google manier la programmation de ces robots est délicat. Ces ingénieurs ont développé un robot capable d’écrire son propre code de programmation basé sur des instructions en langage naturel. Ce qui est encore plus compliqué et comporte souvent plusieurs étapes : il y a du code pour détecter les objets, du code pour déclencher les actionneurs qui déplacent les membres du robot, du code pour spécifier quand la tâche est terminée, etc.

Le lieutenant-colonel Sjoerd Mevissen, commandant de l’unité de robotique et de systèmes autonomes (RAS) de l’armée royale néerlandaise, a déclaré : « Nous sommes sous les yeux et les oreilles directs des Russes, et donc dans un environnement semi-opérationnel… »

Les machines ont été remises pour une utilisation expérimentale dans une unité opérationnelle dans un environnement militaire. Ce ne sont pas simplement des tests sur un terrain d’entraînement. L’armée royale néerlandaise est devenue la première armée occidentale à commencer des essais opérationnels avec des véhicules terrestres sans pilote (UGV) armés,

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La déshumanisation numérique croissante n’aura jamais l’air de s’estomper et ne finira, aussi jamais, avec l’amélioration des technologies qui restent perfectibles. La coalition Stop Killer Robots s’efforce d’assurer le contrôle humain de l’usage de la force. Notre campagne appelle à une nouvelle loi internationale sur l’autonomie des systèmes d’armes.

Pour le dessein d’épargner aux humains des conséquences de frappes des lourds armements, on opte à engager des machines dans les batailles. Les observateurs et lancers d’alerte avouent ne pas être très à l’aise avec les missiles téléguidés. Pourtant ces gros projectiles atteignent uniquement leurs objectifs. Lancés, ils remplacent les bombardements en tapis qui détruisent des zones entières. L’automatisation qui est à l’ère du drone et d’outils de détection augure plus d’atrocité. Elle n’est qu’à ses balbutiements.

Illustration de anes.com, UGV THeMIS armés en cours d’essai avec l’armée royale néerlandaise en Lituanie, octobre 2022. (Dutch MoD)

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