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Brutalité de la "Nouvelle Algérie" & du despotisme d’Al-Mouradiya.

De faux opposants ont ruiné la rupture de 1988, les vrais emprisonnés & exilés.

mercredi 28 décembre 2022, par Djamel Damien Boucheref

C’est au tour du journaliste Al-Kadhi Ihssen d’être brutalisé quelques jours après Lazhari Lebter qui a subi la même choquante façon d’intimidation. Le 1er est passé par « Horizons », un titre gouvernemental paraissant le soir ainsi que par d’autres organes où il suscitait débat par ses papiers traversés de l’opinion éprise de vérité. Et le second ayant été dans le creuset de la gauche révolutionnaire, il a aussi travaillé dans nombreux autres titres publics dont "Révolution Africaine" et même le journal "El-Djeïch" la voix officielle de l’armée.

Coup sur coup, en Algérie des assailles punitives sont infligées à des journalistes pour les persécuter et en vue de les faire taire. Ça a commencé avec Mohamed Benchicou lourdement condamné à emprisonnement sous Bouteflika. Ce qui advient avec des citoyens récalcitrants qui sont malmenés avec des procès, notamment les berbères qui rapportent sur les réseaux du Web ces atteintes aux libertés. A l’évidence, ces faits ont l’intention d’imposer une situation d’autocratie déjà systémique.

Ce n’est guère le déconcertant champ social et politique qui présente l’Algérie en plein naufrage qui offre latitude aux autocrates du sérail de se cramponner aux vannes du pétrole en gardant l’autorité suprême sous leur guise. Mais la léthargie de l’élite éclairée qui endure outre la répression du clergé islamiste à double facette : celui officiel fomenté par le nationalisme réactionnaire qui est commanditaire du terrorisme et celui du rayonnement des opinions réactionnaires.

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En 2022, l’image d’une nation abimée, la transforme aux yeux de sa population, et du Monde, en crypte plongée dans les ténèbres. La détérioration est manifeste au regard des ratages qui ont l’air génétiques et irréversibles. Pas moindre médaille, d’honneur, aux derniers jeux olympiques en Chine, à l’inverse de ses humbles voisins, illustre ce retard algérien. Ce qui reflète aussi le véritable mensonge consommé par les administrés.

Dans le pays où la loyauté aux dogmes du nationalisme réactionnaire a généré une horrible violence lors de la « décennie noire » de l’an 1990 à 2000, les haines s’aveuglent et s’exacerbent alors que les institutions sont en désuétude. Entretenus par une emprise militaire où la corruption a fait plus que 30 généraux soient jugés et incarcérés pour des enrichissements illicites, les affres infligés au peuple relatent que semoule, lait, huile de friture sont des denrées qui occupent toutes les attentions des familles…

En Algérie il y a une opposition réelle dont les représentants sont exclus et persécutés d’une manière visiblement héritée des anciennes pratiques. Et celle factice adossée aux bureaucrates qui bénéficient des deniers étatiques se fait élire avec une participation au vote de 12%. Les citoyens sont ahuris de la prédation de la rente nationale et révulsés des ratages de l’émergence économique que leur pays encaisse en défaite due aux gouvernances ruineuses.

Prêcher dans le désert s’applique aux politicards, justement de l’opposition "démocratiste" celle qui aide les islamistes qui promettent publiquement à détruire l’alternance. Dès 1988 des populations s’adonnaient à divaguer en insultant le peuple et se désengageant des questions sociales tout en soutenant des idées rétrogrades et régionalistes.

Pas d’âmes à qui donner confiance et lui vouer espoir, quand le grand cambriolage économique dure depuis la couverture de la souveraineté nationale. La corruption endémique s’habille en nationalisme et en islam. Les prisons sont pleines de cadres de hauts officiers et d’anciens ministres pour corruption, or la population croit à des règlements de comptes entre les factions et clans des dirigeants fractionnés en régionalisme, tribalisme et autres moult népotismes.

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Après que des sbires ont monopolisé le pouvoir dès lors même que la tâche de guerre s’est déclenchée en 1954, ce fut l’exclusion et même l’élimination physique. Puis avec l’aide des bureaucrates énarques, depuis 1962, ils se sont mis, en concert entre moudjahidine et employés serviles, à la prédation. La situation continue de s’enliser avec les arrestations encore à l’orée de l’an 2023 pour dénonciation de mensonge des autorités.

Les aventuriers et opportunistes de la politique osent même écrire des livres pour plaider leur légitimité. Alors qu’ils n’ancrent pas leur position en alternative l’arbitraires qui les accablent et met leur patrie dans les pires embarras. Le dévoiement de la démocratie et le retour de la répression à grande échelle sous A. Tebboune revient à cette classe politique en faillite.

Les policiers civils et militaires obéissent aux agents d’un régime qui perpétue des pratiques d’exaction d’une félonie de Kleptocratie ! Certains des agents de la police de l’armée, comme les juges, qui questionnent les citoyens lors des perquisitions et des procès doutent que leur travail soit juste. Mais la hiérarchie surveille les failles...

Rares sont les organes locaux de presse qui ont désavoué l’arrestation et la perquisition de Radio-M. ou bien même les autres actes de réprimande du passé qui ont touché leur employé et collègues journalistes. Les actes faisant partie d’une longue campagne d’intimidation et de harcèlement menée par les autorités, contre les positions et voix qui ne reconnaissent pas la légitimité des élus et du raïs, sont aussi menés depuis les tribunaux.

Les acteurs algériens des réseaux sociaux savent leurs post sur Internet sont scrutés par un lourd appareil de vérification, de surveillance et de répression sous le commandement des militaires. Ils comprennent que leur libre parole peut coûter des mois de prison qui seront clôturé par l’innocence du citoyen justiciable, prononcée par des magistrats chichement payés et peu autonomes du "téléphone".

Telle est la "nouvelle Algérie" que galvaudent les médias publics qui sont fuis par un respectable audimat. Mais entretiennent et supportent le discours de l’élimination des organes et supports libres, ce qui leur sert de propice nettoyage des concurrents gênants.

Arrivée au point d’être vulnérable à un post sur Internet, l’Algérie post-Bouteflika est peu solide. Pour scruter avec un lourd appareil de vérification, de surveillance et de répression sous le commandement des militaires, les réseaux sociaux du Web afin d’empêcher la citoyenneté de s’exercer, le palais d’Al-Mouradiya à Alger est sur le qui-vive ! Ce qui peut coûter des mois de prison qui seront clôturé l’innocence du citoyen justiciable pourtant ne s’arrêtera jamais !

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Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

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Voir en ligne : Algérie & Hirak

   
   

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