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Une cour fédérale américaine convoque MBS, l’héritier du trône saoudien.

Une assignation à comparaître émise, avec les documents dans cet article.

lundi 10 août 2020, par Azouz Benhocine

2 jours auparavant, l’ex-espion saoudien Saad al-Jabri a accusé, avec plainte officielle dont nous vous donnons une copie, le prince héritier saoudien l’éminent MBS, d’avoir tenté de le faire assassiner au Canada en 2018. Réfugié à Toronto d’où il a engagé la procédure, il a été soumis par le SCRS (le service secret canadien) à un « débriefing » détaillé, pour lui permettre de jouir de protection.

Ecouter l’article.

L’accalmie qui l’air à la fois temporaire et en flottement, pour l’assassinat et du démembrement du journaliste saoudien, mais néanmoins publiciste du terrorisme en Afghanistan, Jamal Khashoggi à Istanbul sur ordre du prince héritier d’Arabie saoudite, est due à un pardon donné par ses enfants et son épouse aux tueurs. Mais les affaires du passé peuvent disparaître faute de preuves, cependant continuent encore des révélations.

 Tué dans le consulat saoudien à Istanbul, le journaliste Jamal Khashoggi dans les secrets...
7 octobre 2018

Très de nations s’aventurent à exiger des vérités à l’Arabie Saoudite. Mais des pays scandinaves et le Canada provoquent souvent la colère du prince qui prétend au trône à Riad. En 2018 la ministre des affaires étrangères, Chrystia Freeland, a "tweeté" pour les droits des militantes féministes saoudiennes qui croupissent en prison, dont Populi-Scoop en souvent parlé dans ces 4 sujets : [1] * [2] * [3] * [4]. En réplique, une crise diplomatique. L’Arabie saoudite a alors renvoyé l’ambassadeur canadien et rappelé le sien basé à Ottawa.

Saad al-Jabri vit actuellement sous la protection étroite de la Gendarmerie royale du Canada le "GRC" qui est en relation directe avec la SCRS. D’après des sources canadiennes, la CIA a averti que Ben Salmane a confié à des proches collaborateurs, dans une réunion en mai 2020 qu’il avait obtenu une fatwa des autorités religieuses islamiques approuvant l’assassinat. Le plan a été découvert pour infiltrer des tueurs à travers la frontière américaine « par voie terrestre ».

Khashoggi avec les terroristes en Afghanistan.

L’intéressé est ancien haut responsable des services de renseignements saoudiens. Il s’est, réfugié au Canada depuis 2017, quand il s’est opposé à la guerre aventureuse au Yémen où sont aussi impliqués d’autres pays arabes. Le type est au parfum de bien des dossiers, notamment des relations du palais et de la famille royale avec le terrorisme ainsi que directement avec des faits qui ont eu lieu en occident.

L’élimination de cet homme clé, comme celle de Khashoggi, efface des sources de haute importance, sur de nombreux princes impliqués dans des crimes de masse. Comme Kashoggi qui carrément publiait au Washington-post, il a collaboré avec ce journal qui rendait public même des interviews de Benladen. Il est perçu en héros de la lutte contre Al-Qaida par d’anciens responsables des services de renseignements américains et britanniques à qui il livrait des éléments de ses liaisons.

 Les secrets de #Khashoggi pouvaient gêner la CIA, mais dérangeaient plus MBS.
13 novembre 2018

Saâd Al-Jabri (photo) a déjà fait l’objet d’une tentative d’assassinat en 2018, selon l’AFP. MBS a déjà envoyé des tueurs au Canada pour l’éliminer peu de temps, après le meurtre de Jamal Khashoggi. Il était plus proche du prince Ben Nayef qui a été évincé du pouvoir en 2017 et emprisonné à la suite du « coup d’État » de MBS. C’est aussi l’une des causes de son entrée en "désobéissance" du nouveau prétendant à la couronne.

En octobre, moins de deux semaines après l’assassinat de Khashoggi à Istanbul, une équipe de tueurs saoudiens est arrivée à Toronto pour le supprimer. Les assassins ont tenté d’entrer au Canada clandestinement, voyageant avec des visas touristiques. Ils ont attiré les soupçons des douaniers de l’aéroport de Toronto parce qu’ils transportaient deux sacs d’outils médico-légaux. Pas exactement l’attirail de touristes normaux, alors l’affaire précédente révélait ses atrocités.

Le groupe comprenait deux spécialistes de nettoyage de scènes de crime, membres du même service que le médecin légiste qui a démembré le corps de Khashoggi avec une scie à os. L’Agence des services frontaliers du Canada leur a refusé l’entrée, sauf un, qui avait un passeport diplomatique saoudien, ce qui était aussi un élément pour la bonne traçabilité des déplacements.

Selon des sources spécialisées sur les affaires saoudiennes, en mai 2018, ils avaient tenté d’attirer le dissident Omar Abdulaziz à l’ambassade d’Arabie saoudite à Ottawa. Lequel habitait Sherbrooke et était en contact étroit avec Khashoggi. Un logiciel espion installé sur son téléphone avait permis aux agents saoudiens d’espionner leurs conversations. Ils avaient fait de même pour le téléphone de Saad al-Jabri et avaient pu ainsi localiser le décédé et celui actuellement menacé, Al-Jabri dont la famille aussi un calvaire en Arabie Saoudite.


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Voir en ligne : Notre dossier Arabie Saoudite

     

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