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17 wilayas touchées par ces catastrophes qui s’aggravent d’année en année
jeudi 20 juillet 2017, par
Quand le détournement des richesses commença en Algérie, sous le règne de Chadli, heureusement est intervenue la chute du prix du baril du pétrole. Le reboisement du territoire qui était la fierté des Algériens qui, s’adonnant chaque week-end aux volontariats pour planter des arbres, a été stoppé ! Ils disent que le colonialisme a détruit les forêts, pour fabriquer ses bateaux ou les a brûlées, pour déloger les maquisards de la libération. Maintenant, conséquence de la canicule, les incendies ont ravagé plus d’un millier d’hectares de végétations en plein juillet. Alors les réactions n’ont pas manqué tant dans les réseaux sociaux du Web que dans les débats...
A chaque fois que des crises surgissent en Algérie, on découvre les retards que la gouvernance a tant multiplié. Cette dernière est en deçà des compétences qui s’exilent et des moyens qui se dilapident. Sans que les luttes et les dénonciations inversent la tendance ruineuse qui dure depuis des décennies. Les autorités se gargarisent de leurs succès aux yeux du Monde et avec populisme envers les citoyens, mais les problèmes, comme les incendies de l’été 2017, démontrent pleinement la médiocrité, voire l’incompétence, des dirigeants.
– La canicule de 2015 en Algérie reste muette, quel bilan ?
27 août 2015
Quand le détournement des richesses commença en Algérie, sous le règne de Chadli, puis freinée par la chute du prix du baril du pétrole. Le reboisement que les volontariats, dès les premières semaines de l’indépendance, ont fait qu’actuellement de jeunes forêts sont régénérées. Des espaces boisés, du plus vaste pays d’Afrique, sont hélas sous le péril de l’embrasement. L’indifférence des Algériens n’est pas la cause, cette dernière en est, vous diront les forestiers, la nature qui prélève par le feu son dû...
Le blocage du développement par des politiques déviantes continue à affréter l’anéantissement des espérances collectives. Les Algériens avides de verdir leur patrie, disaient que le colonialisme a détruit les forêts, pour fabriquer ses bateaux. Ou il les a brûlées, pour déloger les maquisards de la libération.
Maintenant, conséquence de la canicule, les incendies ont ravagé quelques deux milliers d’hectares de végétations en l’espace de deux premières semaines de juillet 2017. Ce qui a offusqué l’opinion générale locale, impuissante devant les décideurs qui ne disposent même d’un seul hélicoptère antiincendie. Alors les réactions n’ont pas manqué tant dans les réseaux sociaux du Web que dans les débats, dénonçant cette catastrophe encore plus dévastatrice que par le passé, car le patrimoine arboré a pris de l’ ge...
– Réchauffement climatique : scientifiques contre politiciens lobbyistes
21 juin 2017
Plusieurs programmes de développements, contenus dans l’orientation appelée "édification nationale", ont été abandonnés, quand le virage à droite a été opéré après le décès de Boumediene. Puis, bien plus tard, à son retour aux affaires, Bouteflika, en déplacement à Sétif en 2001, répondit à un jeune qui lui a demandé de relancer les sorties pour mettre au sol de jeunes arbustes, qu’il n’en voulait pas. Et, mensonge flagrant, le président insista que le volontariat coûtait cher à l’Etat.
Les citoyens qui se sont exprimés sur les derniers feux de forêts, ont comparé le prix de la grande mosquée dont le coût avoisine actuellement, après des réévaluations et le lancement de l’appel d’offre pour sa décoration, à celui du montant modique de 4 ou 5 canadairs. Auparavant, il était dit que ce prestigieux lieu de culte, ayant le second haut minaret du Monde, valait plus que 20 hôpitaux et davantage que 100 écoles, 10 lycées et 2 universités. L’Etat compte indemniser certaines victimes, une reconnaissance tacite de sa responsabilité, mais c’est du populisme, car les assurances sont concernées par cette...
Le phénomène est récurrent autour de la Méditerranée. Chaque année, des dizaines de kilomètres carrés de végétation brûlent en Algérie, attirant l’attention des populations indigentes voisines, après coup, mais non en prévention. Mais la responsabilité revient aux autorités. L’Algérie est très touchée par les feux de forêts, avec un cumul de 42 555 feux, ayant parcouru 910 640 hectares durant la période 1985-2010, selon des données officielles prises en compte par des organismes internationaux.
31 janvier 2017
Les risques d’incendies des superficies boisées, iront croissants, dans un contexte de réchauffement climatique qui les aggrave. Selon le FAO, les feux de forêt atteignent aujourd’hui le chiffre d’environ 50 000 ha qui s’enflamment par an, c’est-à-dire deux fois plus que dans les années 70. Le classement, des derniers feux, mérite plus d’attention et d’intentions pour, à l’avenir, les limiter, avec des équipements adéquats. Mais les responsables restent peu enclins à chercher des solutions à ce problème qui sera plus menaçant lors des prochaines années.
Ces feux ont engendré des pertes humaines, deux morts à Tizi-Ouzou et plusieurs blessés, car le contexte et la mobilisation des citoyens jaloux de leur patrimoine font de tels dég ts. Aucun autre bilan n’est connu des autres régions. Un matériel considérable a été mobilisé. Certaines sources croient savoir que le premier ministre Abdelmadjid Tebboune a convoqué un conseil interministériel urgent, regroupant les ministères de l’Intérieur, de la défense nationale, la santé et celui de la solidarité.
Ici-bas, nous vous donnons, les bilans officiels concernant les derniers incendies, fournis par des institutions étrangères.
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Périodes | ha incendiés par décennie | Moyenne par an |
---|---|---|
1876-1885 | 372 749 |
37 275 |
1886-1895 | 486 569 |
48 657 |
1896-1905 | 380 375] |
38 037 |
1906-1915 | 297 828 |
29 783 |
1916-1925 | 587 087 |
58 709 |
1926-1935 | 237 627 |
23 763 |
1936-1945 | 368 537 | 36 854 |
1946-1955 | 166 138* |
18 460 |
1956-1965 | 673 965* |
67 396 |
1966-1975 | 255 164 |
25 516 |
1976-1985 | 421 719 |
42 172 |
1986-1995 | 505 112 |
50 511 |
1996-2005 | 246 023 |
24 602 |
Total | 4 998 894 |
39 054 |
*Absence de données pour 1950 et 1962, les moyennes sont calculées sur 9 ans pour les décennies correspondantes.
Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.
Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?
Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
Voir en ligne : Notre dossier : Algérie
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