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Bentalha sous l’équinoxe du passage de l’AIS au GIA...

Un faubourg d’Alger au temps de l’épreuve obscurantiste

jeudi 22 septembre 2016, par N.E. Tatem

L’équinoxe automnal de 1997 a été un jour d’horreur en Algérie. C’était la fin de l’AIS et le passage au GIA, pour bien contextualiser ce fait qui reste le plus macabre de la €œdécennie noire € . Oublier une telle transition d’une nébuleuse à une autre, c’est surtout nier la liquidation des récalcitrants de l’organisation mère, par de plus virulents natifs psychopathes...

Perpétré, dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, par un groupe dont les armes démangeaient, ce qui est communément désigné par le “massacre de Bentalha” est un repère incontournable dans l’évolution de l’islamo-terrorisme pleinement ancré, et même à ce jour qu’il est résiduel, au centre du pays.


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L’Algérie était plongée dans la désolation que les décideurs politiques et militaires, avaient d’abord suscitée pour bloquer les opposants conséquents qui juraient de les juger pour toutes les dérives délétères commises depuis 1962, date de l’indépendance. Et peut-être même, allaient leur demander des comptes pour les gué-guerres des clans, ainsi que les liquidations, d’avant la couverture de la souveraineté nationale.

Les anciens du parti unique qui usurpent à ce jour le sigle “FLN” avaient, après le décès de Boumediene, importé le cheikh El-Ghazali [1], condamné plus tard dans son pays l’Egypte à 15 ans d’emprisonnement, pour fetwa terroriste. Ce prêcheur demanda aux jeunes Algériens, pendant plusieurs années et lors d’heures de grande audition télévisuelle (à la place du “mousselssel” égyptien à 19 heures), de passer au djihad, afin d’appliquer la charia et imposer le modèle de société inspiré du Coran.

Med-Chérif Messa dia et Abdelhamid Mehri, en sont les initiateurs du recrutement avec un million de dollars par an, de ce faux dévot. Ils avaient déjà exclus les non-militants du parti au pouvoir de leurs postes de travail, leur seul gagne-pain. Puis ont voulu bloquer les idées progressistes, en l chant ce prédicateur qui martelait à la nécessité de se conformer à la religion du peuple... Ainsi est faite l’une des sources principales du terrorisme qui a sévi en Algérie...


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L’affaire Bentalha est l’une des cruelles parades qui n’a jamais été analysée de manière à la clarifier à l’opinion locale. Elle mérite que je fasse ce point de vue. Ce quartier, coincé entre Baraki et Sidi-Moussa, était déjà un fief où les habitants n’avaient montré que peu de résistance à la ruée des éléments de l’ex-FIS. Ces derniers juraient, par la violence, de briser l’armée ainsi que la sécurité des citoyens qui échappait, pendant cette décennie des 90, à tous contrôles.

Aussi bien les criminels que les habitations de cette bourgade, étaient fruits de l’exode rurale qui a déferlé des années durant. Ils avaient perception que la ville, avec ses thé tres et ses bars, où ils sont venus habiter, était une cité de débauche !

Les ressortissants de ce faubourg avaient nombreux de leurs rejetons emportés dans la nébuleuse criminelle. Ce qui a donné lieu à un QG (quartier général) d’où partaient quelques uns des grands attentats qui ont, à l’époque et pendant 4 ou 5 ans, secoué Alger. Certains des citoyens de Bentalha ont marié leurs filles avec les criminels qui rodaient en toute impunité dans les ruelles, de ce lotissement où ont poussé des villas majoritairement construites par des “trabendistes” (trafiquants).


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A l’époque, à Bentalha les massacres de pompiers ou d’enseignants, car employés des services publics, étaient monnaie courante. Certaines têtes de personnes décapitées restaient pendant des jours sur des arbres, des murs, des barrières, des lampadaires et des poteaux d’électricité, comme étendards terrorisant les passants.

Les services étaient dans la difficulté d’intervenir, sans subir l’embuscade où le feu des mitraillettes et autres « mahchoucha », en surnombre, leur rendant impossible la t che d’être présents ou de sécuriser ces lieux pris dans la tourmente. Alors, il fallait une solution pour se débarrasser des terroristes et des complices qui les accueillaient.

Les rumeurs nécessaires à l’autodestruction furent propagées. Des racontars donnés à partir du climat de suspicion qui y régnait et sont dans les normes terroristes les plus primaires.
 L’une disait que les habitants de Bentalha ont fait allégeance à l’une des organisations, AIS ou GIA.
 Et l’autre a carrément distillé que les « Bentalhis » étaient des indicateurs des services de sécurité.

Ainsi est arrivé le carnage que les terroristes ont signé contre leurs complices.
Mais a servi de libérer cette bourgade des mains. Le soir de la descente, l’armée a essayé de faire sortir quelques rares habitants du quartier, mais c’étaient des Algériens qui des liens avec les éléments qui les ont liquidé quelques 400 d’entre eux, en seule nuit…

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie


[1(*)

(*) Mohammed al-Ghazali al-Saqqa (1917-1996) prêcheur de la haine, mais néanmoins érudit pour les obscurantistes. Il est connu pour sa fetwa controversée qu’il a publiquement justifiée, à l’origine de l’assassinat de l’intellectuel de Faraj Fouda. Dans les débats télévisés, il s’oppose à la laïcité en Égypte en terre d’islam. Il meurt le 09 mars 1996, à l’ ge de 78 ans, et est enterré à Médine, en Arabie Saoudite le royaume de l’islamo-terrorisme, car ne pouvant revenir dans son pays.

   
   

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