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Ces fuites de DDoSecret révèlent des documents accablants, valables en occident.
vendredi 31 juillet 2020, par
Pour les initiés en informations fuitées au détriment d’institutions, le groupe DDoSecrets est considéré « une alternative à Wikileaks ». Ces pratiques qui associent journalisme et informatique a maintenant des précédents dont ceux du groupe. Par le passé il a révélé d’importants scandales de corruption gouvernementaux à travers le monde. Et le travail de DDoSecrets a été cité dans le New York Times, CNN, The Daily Beast et d’autres publications importantes.
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Le piratage informatique qui s’inscrit dans la divulgation des corruptions devient de plus en plus honorable pour ses auteurs. Depuis que Wikileaks a été précurseur d’un genre de journalisme dénonciateur, c’est l’opinion qui a pris le dessus sur la fameuse impartialité de la communication qui n’apporte que des copies, ou bien des réécritures, de communiqués officiels.
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L’affaire de l’assassinat par asphyxie de George Floyd, sous le genou d’un flic ayant déjà un parcours de criminel blanc planqué dans les rouages, a donné latitude à une incitation de mise sur la place publique des affaires policières, les plus scandaleuses. Beaucoup de scandales avec des preuves d’inconduite policière est le genre de travail que comptent faire les hackers désormais.
Alors est tombé le paquet de ce qui les « BlueLeaks », une prise de données qui ne permettraient probablement pas de faire toute la lumière sur les fautes policières. Y figurent plus d’un million de fichiers, tels que des documents numérisés, des vidéos, des e-mails, des fichiers audio, etc. Ce qui risque de mettre des vies en danger, disent les responsables de la police redoutant l’explication des bavures.
L’affaire est directement liée à la mort de l’afro-américain qui a été suivie par d’imposantes manifestations à travers le Monde. L’ensemble de données BlueLeaks a été publié le 19 juin, d’abord sous le nom de « Juneteenth ». Une commémoration célébrée à l’échelle nationale de la fin de l’esclavage aux États-Unis. La brutalité policière à Minneapolis fait aussi le rappel.
Mercredi 08 Juillet 2020, les autorités allemandes ont saisi le serveur web qui hébergeait les « BlueLeaks », sur un site web qui donnait accès à ces documents volés à plus de 200 services de la police américaine, dont des centres de renseignements où se stockent les informations. Outre des archives des polices, il y a un département tenu secret appelé « centres de fusion ».
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Les centres de fusion sont des associations qui jouent le rôle d’intermédiaires et de centres de coordination entre les forces de l’ordre étatiques et locales et les agences gouvernementales fédérales américaines. Ils participent à la formation des agents et relaient les alertes fédérales, les guides et autres instructions du gouvernement central aux postes de police locaux et vice versa.
Les documents étaient sous la garde d’une société de Houston qui fournissait une prestation de services d’hébergement à l’institution de sûreté. La saisie du serveur en Allemagne a été annoncée par la journaliste d’investigation Emma Best. Elle avait divulgué l’intervention allemande dans ce twitt.
#DDoSecrets #BlueLeaks at @hopeconf#hopeconf When Cops Get Hacked : Lessons (Un)Learned from a Decade of Law Enforcement Breaches - Madison Vialpando (@madisonvialpan2) + Emma Best (@NatSecGeek) + Dave Maass (@maassive) @effhttps://t.co/5PuDTMIobr
— Aphrodite (@1c75a) July 30, 2020
Le groupe de hackers est aussi reconnu dans le domaine sous l’appellation DDoSecrets (Distributed Denial of Secrets) où collaborent aussi bien des informaticiens que des journalistes. Ces activistes qui militent pour la transparence, ont publié les fichiers dès mi-juin, alors que le mouvement de contestation Black Lives Matter battait son plein.
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