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Entre Afrique et Monde Arabe, les Libyens en proie aux déchirements.
jeudi 11 décembre 2014, par
Le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) vient de rendre public, ce mercredi 11 décembre à Genève le bilan de son action en Libye, et ce concernant uniquement les derniers combats, de 2014, dans la ville orientale de Benghazi. Comme la Libye est un pays qui n’est pas toujours cité dans les secours humanitaires internationaux, alors que la mobilisation militaire était grande pour destituer le despote Kadhafi, voici un bilan à méditer.
Ce bilan concerne exactement la période récente depuis la mi-juillet, et est basée sur tous l’ouest de la Libye. C’est dans cette région que se concentrent les islamistes locaux, qui se font appeler « Frères Musulmans » et accueillent nombreux islamo-terroristes internationaux. Ils sont aidés par le Qatar, par la voie essentielle des Frères Musulmans égyptiens.
Le conflit qui tire à sa fin, a provoqué des le déplacement de dizaines de milliers de personnes à l’intérieur du pays. Le CICR a distribué des secours d’urgence médicaux à une vingtaine d’hôpitaux et des aides à plus de 22 000 personnes déplacées. Ces actions ont été aidées par l’intervention d’intermédiaire du Croissant-Rouge libyen et d’autres partenaires locaux.
Le CICR, pour la Libye mais basé à Tunis, a constaté que « Les services des principaux hôpitaux sont durement perturbés par le climat d’Insécurité. Le départ des travailleurs étrangers a aussi accentué la pénurie aigue des secours médicaux… » Les combats ont contraint des dizaines de personnes à fuir Benghazi, tandis que beaucoup d’autres sont actuellement déplacées, même en restant encore à l’intérieur de la ville.
Les déchirements, après la révolte...
Actuellement la situation se présente ainsi. Les combats se déroulent au sud et à l’ouest de la capitale Tripoli, voire carte. Dans la partie occidentale du pays, et à Sabha et Ubari, dans le sud du pays, ont provoqué des déplacements et dépassent les capacités d’actions des principaux hôpitaux et autres structures médicales. Dans tout le pays, alors que Benghazi et la capitale sont en plein conflit. Les milices encadrées par les islamistes occupent actuellement Tripoli.
« Les pénuries de carburant, d’électricité et d’eau sont fréquentes dans les zones touchées par la violence. Les Prix des aliments de base flambent et Les infrastructures (écoles, postes, bureaux des localités etc) souffrent de dommages Importants » , a déclaré Antoine Grande, le chef de la délégation du CICR en Libye, s’exprimant depuis Tunis.
Des rations alimentaires ont été fournies à plus de 13 000 personnes déplacées. D’autres secours essentiels ont atteint 22 000 autres personnes. 930 aides ont été destinées à des migrants au centre de rétention d’Al-Karareem et de Misrata.
Le CICR est la principale organisation humanitaire présente en Libye. Elle se fait aidé par un vaste réseau de 35 sections régionale qui mobilisent quelques 2 000 volontaires actifs, parmi les Libyens. Cette ONG achemine et évacue aussi les morts après les combats et négocie des couloirs humanitaires là où les combats font rage.
Voir en ligne : Notre DOSSIER : LIBYE
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