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Algérie : attentats idéologiques contre les vulnérables et les laborieux.

1ère Partie : Tuteurs historiques, ultralibéraux et islamistes, un patriotisme pétrolier !

jeudi 17 octobre 2013, par Azouz Benhocine

En Algérie, on comprend plus souvent que l’idéologie est à gauche. Les chapelles de convictions droitières disent qu’elles sont lavées d’idéologie. Ce qui constitue, contre l’éthique sociale une attaque. Ceux qui accomplissent les labeurs effectués journellement dans le pays, cependant feront leur choix de conserver collectivement le pire.

La mystification qui bloque la population de réagir au despotisme du régime algérien, dit que seule la gauche est idéologique. Elle associe islamistes de la féodalité archaïque et les ultralibéraux. C’est un ennui des opposants qui n’osent pas dire leur idéologie au peuple.

Les Algériens gardent donc distance d’être contestataires du pouvoir en place ou de suivre ceux cachant leur vérité. Comme ils évitent aussi d’aller aux socialistes pour ne pas se faire traités, d’être proies d’idéologie !

L’affabulation que socialisme est idéologie étrangère à la personnalité algérienne, fonctionne sur l’équilibre qu’offre le nationalisme (ou patriotisme). D’une part, le nationalistes religieux des islamistes, et d’autre part les capitalistes absolus qui scrutent l’accaparement de la rente nationale. Les démocrates éloignés qui ne représentent rien dans les assemblées, contestent Bouteflika, son frère, son clan et ses loyaux technocrates de la bureaucratie. Les partis existants ne cachent pas leur loyauté à toutes les démarches officielles.

L’Algérie derrière l’ANP (Armée Nationale Populaire) que la violence n’a pas converti à la théocratie, où l’apologie pour l’ordre civile !

L’opposition politique en Algérie se partage entre islamistes et démocrates que très peu d’idées rassemblent. Deux programmes sans conformité et antagoniques, quant aux méthodes et pratiques de l’acte partisan ainsi que l’exécution qu’ils feront une fois aux affaires. C’est là que l’armée revient à arbitrer !

La présence des islamistes, des démocrates et de l’ANP est inévitable dans une politique débloquée. L’une des parties rejette instinctivement les deux autres, alors que l’expérience du multipartisme, qui a fêté cette année le quart de siècle du 5 octobre 1988, est encore à édifier. Elle n’est pas encore concluante. La dialectique n’a pas catégoriquement fonctionné, la contradiction qui a mis en place les violences n’est pas résolue.

Côté projet sociétal théocratique, l’aspérité se doit à la prépondérance de la sacralité de l’islam débauché par la politique. Ce qui est aussi une menace universelle. Quant à la dislocation du modèle des tenants de la démocratie, il revient à plusieurs inconséquences. La 1ère de toutes, est le déficit de ne pouvoir afficher leurs pensées réelles. De se déclarer de droite !

Ce qui s’apparente à l’abandon formel des idéologies dont ils relèvent, n’annihile en rien pourtant leur appartenance au libéralisme des plus primaires. Celui de la légendaire «  Kléptocratie » mafieuse locale. Surtout quand la gauche est, spécialement elle, est débusquée impitoyablement de l’enclos de la démocratie.

Le maintien depuis 1962...

Le maintien de la légitimité historique est un embargo à tout changement, un monopole qui a généré toutes les corruptions et les impunités qui leurs sont aussi comme dues en butin. Toutes avancées vers un choix sortant des anciennes castes, seraient donc annonciatrices d’un renversement de parents historiques qui entretiennent une obsession pour le pouvoir. Leur destitution serait historique (ou révolutionnaire) et mène à la seconde république (que nous verrons dans la seconde partie de ce sujet).

Rien n’a bougé depuis octobre 1988. Les dirigeants nationalistes issus du mouvement de libération gardent immuablement leur emprise sur les rouages centraux, déconcentrés et locaux d’un Etat jouissant de valeurs inaliénables. Depuis l’indépendance, ces tuteurs historiques bien idéologisés dans un nationalisme versatile qui, à chaque variation d’époque, change de couleur selon la tendance qui puisse les maintenir. Ils ne permettent pas à la société civile de muer en dehors de leur giron, afin d’éviter toute contestation qui les remettrait en cause.

Depuis toujours les démocrates algériens tentent de s’organiser, et se trouvent face au même pouvoir « khéchiniste » (dictature chauvine). Les islamistes qui alimentent en jeunes désœuvrés la machine à tuer qu’est l’islamo-terrorisme concentré en l’AQMI, ne leur laissent aucune liberté tant que l’islam leur est témoin.

Les initiatives se multiplient alors que l’échéance d’élection présidentielle pointe pour l’année 2014. Si l’ouverture à une alternance peut se vérifier, les démocrates aux discours politiques mielleux, risqueront encore d’être en échec quand ils arrivent à ce que l’idéologie algérienne les oubliera à jamais.

2ème Partie : Jeunes sans perspectives : islamisme ou démocratie, l’embarras ?

APPEL A FAIRE FRONT CONTRE LA REVISON DE LA CONSTITUTION AVANT LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES D’AVRIL 2014

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