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Conférence internationale avant fin mai
samedi 11 mai 2013, par
3ème année de guerre civile en Syrie, après une contagion de ce qui est le « Printemps Arabe ». 4 présidents de républiques arabes ont rendu les tabliers, sous des révoltes populaires revendiquant les libertés démocratiques. Dont l’alternance démocratique qui, en fin de compte, favorise la dictature pernicieuse car, comme tous fascismes, intronisée par des votes, la théocratie des islamistes.
Le ba thiste d’Irak, Saddam Hussein, a été déboulonné par les américains, sous prétexte mensonger de détention d’armes de destruction massive. Il fut le premier des despotes à subir, d’être tué, le sort de sa non-abdication. Le sanguinaire irakien préparait ses deux rejetons, tués aussi par les américains, pour que l’un d’eux lui succède.
Le représentant du Ba th syrien avait hérité le pouvoir de son géniteur. Il a répondu à une manifestation paisible ayant eu pour seule revendication la « démocratie », par de violentes dispersions. Quelques jeunes syriens avaient tout de suite compris et décidé de s’armer…
Il y a moins d’un an, le 6 juin 2012, s’est déroulée à Genève une conférence des puissances internationales, pour une transition en Syrie. Elle ne convenait à aucuns des acteurs présents dans un conflit interne à un pays dirigé par un despote qui ne manque pas de cynisme par rapport à ceux chassés avant lui en Tunisie, Libye, Egypte et Yémen.
Une nouvelle occasion vient de prendre forme. D’emblée, les protagonistes de la crise syrienne ne veulent pas la rater, alors qu’elle n’est pas encore mise au point. Elle résulte des discussions, du 7 mai, entre russes et américains, pour terminer avec la guerre civile qui fait rage.
Ces deux pays, Russie et USA, étaient en mauvais termes. Les Etats-Unis étaient accusés par Poutine d’ingérence avec la manipulation de l’opposition. Son reproche a visé à maintes reprises l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton.
Les opposants sont irréductiblement décidés à en découdre avec le régime qui ligue une coterie ayant main-basse sur l’économie syrienne. Pour sa part, ce dernier refuse toutes remises en cause de son règne.
D’après un article du Figaro, la ville de Genève s’est déjà proposée à accueillir une éventuelle rencontre. Elle donne donc le concept de « Genève II » pour une transition négociée.
L’organisation d’une conférence internationale, avant la fin du mois de mai 2013 mobilise actuellement la diplomatie internationale, y compris l’ONU, les opposants et Bashar Al-Assad. Lakhdar Brahimi a déployé vainement moult efforts, est perçu comme principal animateur de "Genève 2".
Ne pas s’impliquer pour les puissances internationales, accentue les souffrances de la population exposée aux affres d’une guerre civile, clairement révolutionnaire. Comme fut la solution à la « libyenne » pour réduire les violences, l’absence de solution en Syrie laisse place libre aux éléments régionaux de négocier une transition, chacun selon ses visions.
L’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Iran, la Turquie et même Israël, interviennent ou parrainent chacun un ou plusieurs instigateurs. Les combats d’une l’ampleur inconnue dans les mutations des républiques arabes, ont causé l’exil de plus d’un million de syriens et le décès d’une centaine de milliers.
Ces derniers jours, après que les affrontements opposaient d’un côté la soldatesque du régime à et de l’autre une myriade d’insurgés se revendiquant de groupuscules disparates, Israël amené un assaut contre un casernement dans la banlieue de la capitale, Damas.
L’intervention de l’Etat hébreu a été condamnée par nombreuses nations, les représentants de la Maison Blanche l’avaient aussi commenté défavorablement. Cette ingérence était motivée par la destruction d’arsenaux destiné au Hizbollah libanais et envoyés par l’Iran…
Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE
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