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Syrie : base de rebelles en Turquie.

La tyrannie du Baàth a obligé les jeunes syriens à s’armer par tous les moyens !

samedi 28 juillet 2012, par Jaco

L’expérience du Printemps Arabe continue, révélant de succulentes anecdotes voire de terribles apologies à la révolution. Elle émane du peuple, mais aussi édifiante pour l’humanité comme un prototype de tractations élaborées par la diplomatie. Et paradoxalement ce ne sont les féodalités esclavagistes, fondées sur la criminalité économique, du monde arabe qui s’exposent aux séditions, mais les républiques.

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Syrie : l’aube de la démocratie, l’épisode ultime du Printemps Arabe, la fin du baàth syrien !

D’ailleurs ces républiques ont la notion de citoyenneté, aliénée, dépouillée de la liberté due à l’administré pour sa participation, en alternance avec autrui, à la vie de la cité. L’une des causes des révoltes du Printemps Arabe en entier.

Aseptisé de toutes idéologies pour se réduire à l’héritage dynastique du pouvoir par un rejeton, étrangement ce n’est jamais une femme, d’un défunt dirigeant, les républicains arabes tendaient à ne jamais tenir-compte de l’alternance politique. Le modèle républicain postcolonial lui-même, comme en Afrique, est noyauté de clivages désorganisant la société.

L’implication de pays étrangers dans les changements qui ont touché ces républiques dévoyées s’est ouvertement faite pour le cas de la Libye. L’appui se manifeste, avec la durée de la rébellion en Syrie, d’une manière discrète, ressemblant à la conspiration. Alors que ces ingérences sont restées presqu’inactives pour le Yémen. Puis en Tunisie, remarquablement hostiles, pendant des semaines quand les tunisiens ont pris d’assaut le palais de Ben Ali Trabelsi. Et indécises pour l’Egypte, jusqu’à la victoire déclarée par les protestataires à Square Tahrir.

L’agence Reuter vient de révéler l’existence d’un centre d’entraînement de rebelles syriens, c’est la première fois que la vérité est dite. Bashar a refusé à la population de manifester paisiblement, pour dénoncer son régime.

Donc la jeunesse syrienne, parmi nombreuses autres arabes en 2011, a entrepris de renverser le népotisme institué par la politique du Ba th, qui pendant un demi-siècle en plus de l’illégitimité pratique la pire des tyrannies. Contrairement à la Libye où les forces occidentales ont militairement mis hors d’état de nuire les arsenaux de Kadhafi, en Syrie le massacre des rebelles est une résultante du combat.

La base secrète a été créée avec les alliés, Arabie Saoudite et le Qatar, servait à l’apprentissage rapide aux jeunes rebelles l’utilisation d’une arme qui lui sera aussi donné. Il s’agit du centre d’Adana, une ville dans le sud de la Turquie à environ 100 km de la frontière syrienne. Les Turcs supervisent les activités militaires du fait qu’elle soit sur leur territoire. Les deux autres monarchies arabes collaboratrices mettent à disposition les moyens.

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Le casernement qui abrite ces entraînements a été utilisé auparavant par l’OTAN comme centre de surveillance. Et c’est demande du Ministre adjoint des Affaires étrangères de l’Arabie Saoudite, Prince Abdulaziz bin Abdullah al-Saoud qui a visité la Turquie, que cette aide aux rebelles a été mise en place. D’après Reuter, seuls les princes du Qatar ont suivi par la fourniture d’armes, de salaires et des équipements nécessaires à cette action ponctuelle.

Pour ceux qui ne croient toujours pas que c’est une révolte voulue par le peuple, les jeunes syriens sont nombreux à vouloir rejoindre l’ultime combat de la chute de Bashar Al-Assad. 20 généraux syriens assurent l’encadrement des jeunes rebelles. Le président Barack Obama a jusqu’ici préféré les moyens diplomatiques pour tenter de renverser Assad. Les propositions de la ligue arabe pour son départ ont été écartées.

Mais comme la révolte du peuple syrien est largement portée par une jeunesse assoiffée de liberté… Les mécanismes de l’Histoire sont en train de mettre fin à la dynastie Assad, et à son appareil politique « le ba th », afin de faire du pays du cham une république !

Est-ce l’Etat de la droiture républicaine, celle de la dignité retrouvée ?

Ou bien demain, c’est aussi la contagion islamiste à l’égyptienne ?

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