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Le printemps arabe ne peut conserver les personnels affidés aux anciens cercles serviles aux forces impérialistes.

PARACHEVER LA REVOLUTION ARABE, VAUT UNE DEMOCRATIE DANS L’INTERÊT NATIONAL (Peuple + Nation) !

lundi 7 mars 2011, par Gros Emile

Les prochaines batailles que livrent déjà les jeunes révolutionnaires arabes, consistent à gagner d’une manière définitive l’alternance au pouvoir. Mais surtout que les dirigeants de leurs pays ne soient pas ni corrompus, ni au service de dominateurs externes. Qui, sous prétexte de terrorisme, maintenaient la chape de plomb sur les libertés et imposaient la spoliation des richesses des pays et des peuples désarmés.

C’est à partir des expériences ayant ouvert une nouvelle ère, l’Egypte et la Tunisie, où les manifestations continuent que nous comprenons les réels enjeux qui se posent aux peuples libérés des jougs de dictatures. L’approfondissement de leurs processus devait aller sur de nouvelles constitutions. Celle de l’Algérie est sous malversation de Bouteflika. Mais le préalable de mettre aux pouvoir centraux des dirigeants révolutionnaires, entraîne le prolongement des manifestations jusqu’à l’aboutissement de résultats irréversibles.

En Tunisie, la transition conduite par Mohamed Ghannouchi, dernier Premier Ministre de Zine Ben Ali, n’a pas été louable pour terminer l’œuvre exemplaire de Tunisie pour laquelle se sont sacrifiées nombreuses vies. Ce qui a fait qu’il démissionna, le 27 février 2011, ce reliquat de l’ancien système. C’est le cas en Égypte, le gouvernement de transition d’Ahmed Chafik, nommé par Hosni Moubarak le 31 janvier 2011.

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Le successeur tunisiens, Béji Caïd Essebsi (84 ans), fut un Ministre de l’Intérieur puis de la Défense et enfin des Affaires étrangères de Bourguiba. Il connaît assez bien les questions de sûreté nationale et peut mieux répondre à la volonté populaire. Pour le volet d’indépendance vis-à-vis des puissances étrangères qui désirent influer le parcours, encore incessant, de la révolution des jasmins, il doit donner ses preuves.

C’est le cas en Égypte, le gouvernement de transition d’Ahmed Chafik, nommé par Hosni Moubarak le 31 janvier 2011, a lui aussi démissionné le 3 mars 2011 sous la pression populaire. Ce départ s’inscrit dans le parachèvement de la même postérité, sans les intrusions des forces exogènes qui tentent de maintenir l’ancien système. Sinon ces dernières veulent placer les plus proches à eux, parmi les acteurs locaux.

Le cas du pays des pharaons, l’évitement des rassemblements le jour de la prière, le vendredi 4 mars 2011, et qui faisaient des signes de grandes violences, était une condition de maintenir les choses dans état.

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Le nouveau Premier Ministre égyptien, Essam Charaf (58 ans), est très différent de son prédécesseur. Ancien ministre technique de Moubarak, ingénieur et professeur à l’Université du Caire. Ce qui ne l’a empêché d’être présent à place Tahrir et de participer pleinement aux manifestations. Sa nomination, comme celle de Tunisie, peut être bien accueillie parmi les révolutionnaires. D’ailleurs, ils ont applaudi à place Tahrir, quand la nouvelle de sa désignation est tombée.

D’autres, par contre, y voient un homme de paille des militaires qui n’a aucune vision politique. Et qui serait là pour protéger d’autres intérêts, comme ceux des puissantes sociétés privées égyptiennes dont les pratiques sont d’un capitalisme dégradant…

Ainsi l’essentiel reste à faire, des lendemains pour poursuivre une révolution effective et non de façade ou ponctuelle. Celle qui ne s’arrête pas dès la destitution des despotes !

• - Les peuples émeutiers poussés par la colère collective qui gagnent.

• - Sinon l’occident et à leur tête les USA avancent de nouveaux pions qui leur subalternes et à leur service.

• - Les laissés pour compte des populations, n’ayant aucuns droits de vivre dans le bien-être et surtout les jeunes… qui, lorgnent vers le bel et libre occident en embarquant sur des radeaux pour l’atteindre, auront enfin les pays auxquels ils aspirent ?

• - Ou bien simplement, la vague contestataire passée, la prédisposition originelle est préservée ?

• - Les inégalités de jadis resteront-elles dans leurs états (et Etats), par lesquelles certaines révolutions caricaturent toujours les peuples, en leur enjoignant les vicissitudes des individus ?

C’est à partir de la révolution tunisienne que sont perçues les grandes lignes du printemps arabe. Cette révolution tunisienne a annoncé ses objectifs dés le début, dès le 17 décembre. Et jusqu’au 14 janvier 2011 ses épilogues tous désignés, se résument à la souveraineté nationale et la démocratie octroyant au peuple de décider de son destin.

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