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Les révolutions arabes rejoignent un dogme corroboré dans la philosophie de la démocratie !

L’aube d’une nouvelle ère pour des peuples qu’on croyait asservis à jamais.

lundi 28 février 2011, par Jaco

L’écho et l’impact des révoltes des peuples arabes n’ont pas encore tellement gagné l’aura d’être une référence aux autres peuples de part le monde. Suivies d’un bout à l’autre par la magie et l’explosion des médias de toutes formes, elles inspirent des populations qui se questionnent davantage sur leurs sorts et leurs rapports aux gouvernances qui les coiffent.

Comme elles ont eu déjà des conséquences imparables, quelque soient les enfermements comme les coupures du téléphone et du Web, sur plusieurs nations dont les gouvernants redoutent que les silences des peuples se transforment en véritables soulèvements. Car un échange, d’un spectre mondial, partagé au niveau inter-arabe où il est bien dynamique et il parle via les canaux de communication mondialisée. Des expériences se transmettent du fait, de la mitoyenneté régionale, et de la couverture médiatique au niveau du globe terrestre.

Elles sont déjà desmodèles à suivre et reconnus, que cela agace les dominateurs de jadis. Et sont perçues telles des subversions éclairées qui remettent en cause des formes de gouvernance pourtant insoupçonnables, jusqu’à là. Ces dernières de part leurs profondes convictions de justices, et de bien-être (prospérité) qui est partagé entre de vastes couches des populations, sont comme dubitatives, et effrayés, envers ces aubes nouveaux.

Telles que pour certains Etat dusocialisme des pays d’Amérique Latine, pourtant bien que modèles performants sur plusieurs plans notamment la croissance économique, qui ont réagi à ces faits d’actualité, sans prendre le poule d’une autre réalité géographique. Ces révolutions arabes accouchent d’embryons aux génomes éminents, qui méritent d’autres considérations plus actuelles, du moins de leur époque !

Elles transitent, par les épreuves incontournables des mutations qui ne s’effectuent pas sur du velours. Vers la découverte de sociétés avides de liberté et surtout de relever l’échine dans le concert des nations, ces révolutions avancent encore...

Au-delà des déconnectés des réalités terrestres, les communistes de Cuba et du Venezuela qui osent péniblement supposer une quelconque manipulation venant de l’extérieur de la Libye, ils sont les 1ers et directement questionnés. Car concernant la durabilité au poste de chef d’Etat, il y a cette fois ce qui les concerne. Et de l’autocritique socialiste à faire à Kadhafi, comme une véritable révolution démocratique s’applique pour soit aussi !

Une révolution universelle, qui fait du paradigme de « l’alternance » au pouvoir, est née pour assouvir les volontés de continuels changements. Un socle sur lequel se dresseront désormais tous les prétendants à gouverner leurs peuples, de part l’humanité, s’implante dans les esprits.

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Telles sont ces peu lapidaires révolutions arabes. Et qui, dans la quête d’une radieuse finalité, n’ont pas révélé leur destin. De quoi saluer un certain, Daniel Ortega, révolutionnaire vivant de nos jours. Qui après une révolution a poussé la démocratie, jusqu’à quitter le pouvoir en perdant dans des élections. En toute exemplarité !

Pour l’Egypte et la Tunisie, les questions essentielles méritent de s’affirmer désormais comme enjeux des batailles démocratiques à entreprendre.

Car elles ne pas encore terminées ces révolutions, lorgnées comme des anarchies parsemées de violences. En voici quelques sentiers qui persistent tracés, et qui sont à suivre lors des lendemains… :

• - Est-ce les peuples émeutiers poussés par la colère collective qui ont gagné ?

• - Ou bien, encore une fois, le prolongement de l’ancien règne par le truchement de personnes soi-disant ayant des mains propres ?

• - Et où l’occident et à leur tête les USA ont avancé de nouveaux pions subalternes ?

• - Les laissés pour compte des populations, n’ayant aucuns droits de vivre dans le bien-être et surtout les jeunes… qui, lorgnent vers le bel et libre occident en embarquant sur des radeaux pour l’atteindre, auront enfin les pays auxquels ils aspirent ?

• - Ou bien simplement, la vague contestataire passée, la prédisposition originelle est préservée ?

• - Les inégalités de jadis resteront-elles dans leurs états (et Etats), par lesquelles certaines révolutions caricaturent toujours les peuples, en leur enjoignant les vicissitudes des individus ?

Puisque nous vivons d’exquis soulèvements populaires, sans leadership officiels ou encore apparents dirigeants. Les attitudes de ces révolutions, en Egypte et Tunisie, interpellent à une valeur indéniable et pour toute l’humanité. Des transitions politiques déjà usitées par certains pays de part le monde. Ce n’est pas le cas de la malversation anticonstitutionnelle de Bouteflika en Algérie. Hugo Chavez oserait-il aller jusqu’à la présidence à vie ?

Ainsi pour que la démocratie, dans son interprétation universelle, soit munie d’alternance comme condition à la liberté qui légitime des pouvoirs, le jeu des peuples arabes l’a tracé. Ainsi la limitation des mandats qui est la transhumance à la tête des Etats, se pose en un cas plausible de ce que sera la démocratie des peuples.

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Voir en ligne : Lire précédent sujet : Les peuples arabes dispensent l’intangibilité révolutionnaire de l’alternance en démocratie.

     
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