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Les priorités, chacun selon son poste
jeudi 11 avril 2013, par
Les ministres des affaires étrangères des 8 pays les plus riches du monde se sont réunis mercredi à Londres selon une dépêche de l’agence Reuter. La réunion continue ce jeudi. 3 sujets essentiels des relations internationales les préoccupent : nucléaire iranien, la guerre civile en Syrie et la menace de conflit avec la Corée du nord.
L’effondrement économique du capitalisme n’est plus urgent, sinon on s’habitue. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le Canada et la Russie, ce qui est nommé « G8 » ont tenté de faire consensus sur les sujets de l’heure, lors de cette rencontre des chefs de leur diplomatie. Notamment sur la crise syrienne, la Russie n’a pas changé ses positions. De même sur l’Iran et la Corée l’expectative se maintient.
La crise syrienne reste en tête des sujets, d’autant que les représentants de l’opposition du CNS (Conseil National Syrien) étaient présents. En marge du dîner qui ouvrait la réunion, les ministres William Hague (GB), Laurent Fabius (France) et John Kerry (Etats-Unis) devaient avoir des entretiens avec les opposants syriens.
Alors que le même jour, le groupe islamo-terroriste « Djabhet En-Nusra » qui prend part aux combats contre l’armée officielle, et aux premières lignes du feu, a fait allégeance à « Al-Qaeda ». Dans une vidéo diffusée sur Internet qui a fait l’objet de nombreux commentaires sur les médias internationaux, un porte-parole salua le guide "Ezzaouahiri", successeur de Benladen.
La recommandation d’aider en armements les opposants a été présumée depuis le début de l’année 2013, mais comme des incertitudes demeurent quant à leur retournement contre les fournisseurs, à ce jour peu de moyens, y compris l’assistance humanitaire, ont été fournis.
Ce qui est encore plus ahurissant, c’est la non-désignation des mains qui financent les « djihadistes » qui pointent dans tous les conflits qui touchent le monde musulman ! Et sont les mieux équipés en arsenaux.
Même si l’Arabie Saoudite et le Qatar se livrent publiquement à une concurrence pour encadrer la rébellion syrienne, et avec "Djabhat En-Nusra" afin d’avoir leur influence dans l’éventualité de la chute du régime du ba th, l’hypocrisie diplomatique reste de mise.
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Ces pays riches orientent ce qui est par « la communauté internationale », comme pour l’ensemble du conflit du Proche-Orient et son épine dorsale l’« israélo-palestinien », comme bon leur semble. Ils maintiennent l’incapacité de résoudre ces affaires, ce qui laisse apparaître qu’ils les alimentent selon leur géostratégie politique.
Selon un responsable américain qui a parlé sous anonymat, lors de cette réunion qui continue ce jeudi, une prochaine rencontre aura lieu en Turquie, à Istanbul, le 20 avril prochain. Elle regroupera les principales composantes du groupe des "Amis de la Syrie", afin de s’efforcer à soutenir l’opposition syrienne. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, participera à cette réunion dans la ville turque.
Mais, cette fois aussi encore plus gravement que pendant les deux années de révolte des jeunes syriens contre l’indécrottable dictature, les islamo-terroristes intensifient leurs frappes et obstruent la solution.
A la situation qui martyrise la population syrienne dont plus d’1 million d’ mes se sont exilés et quelques 80 000 ont été tuées, « Djabhet En-Nusra » apporte la validité de l’argument du régime syrien concernant le terrorisme.
Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE
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