Accueil > International > Grands événements : Gigantisme de l’inattendu. > Emergence d’économie hors-pétrole en Arabie Saoudite, perçue par le FMI.
"Pétro-milliards" aident des réformes de la monarchie aux atouts à être des BRICS.
jeudi 7 septembre 2023, par
Après que l’Arabie Saoudite a été acceptée dans l’élargissement des BRICS, opéré lors du sommet du 22 au 24 août 2023, tenu en Afrique du Sud, l’appréciation du FMI des réformes économiques est tombée comme une approbation d’un acte diplomatique majeur. Le fait que l’admission est couplée avec celle de l’Iran, considéré par le passé comme ennemi doctrinaire de Ryad, donne du crédit et impacte bien des échanges dans le Monde, notamment celle de l’énergie.
L’une des plus pesantes idées soulevées par l’institution monétaire internationale (FMI), à l’égard de l’Arabie Saoudite, est l’amélioration marquée de la participation des femmes au marché du travail, chose que beaucoup d’observateurs ont constaté aussi. Les perfectionnements de l’environnement réglementaire et commercial, ont contribué à une augmentation des investissements du secteur privé, remarque aussi le FMI.
Année | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
Croissance du PIB réel | 3.9 | 8.7 | 1.9 | 2.8 |
Croissance du PIB réel hors pétrole | 5.7 | 4.8 | 4.9 | 4.4 |
Pour un pays qui siège avec les pays les plus riches du Monde, les administrateurs du FMI ont noté les progrès significatifs, réalisés cette monarchie qui vit de profonde mutations, dans la mise en œuvre du programme de réformes structurelles de l’économie. En dépit que c’est un royaume parmi les pléthoriques et illégitimes couronnes arabes, une certaine révolution mentale s’opère actuellement.
BRICS élargi, une cohésion tenant à une loyauté affichée pour la façade.
Nous devons revenir sur le dossier des BRICS, mais nous avons exprimé notre ligne éditoriale sur les incohérences de l’alliance. Nonobstant, les nouvelles adhésions questionnent plus d’un observateur, alors leurs datas économiques, sociologiques et politiques sont frappantes. Surtout quand elles expriment les moult efforts et évolutions des pays 6 pays ayant accédé à un pacte qui doit survivre aux hostilités.
Il serait judicieux de parler à nos auditoires et lecteurs de l’Éthiopie, alors nous indiquons que dans nos contenus existe un article qui décrit l’évolution de ce pays africain. Mais c’est la croissance du PIB non pétrolier de 4,8% de l’Arabie Saoudite, tirée par une consommation privée robuste et des investissements privés non pétroliers, y compris des projets de grande ampleur, est aussi un atout.
Année | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
Globalement (% de la population active totale) | 6.6 | 5.6 | … | … |
Nationaux (% de la population active totale) | 11.3 | 9.4 | … | ... |
Le FMI a dressé une image très descriptive et discursive de la situation économique du royaume des Ibn-Saoud. Le commerce de gros, de détail, la construction et les transports ont été les principaux moteurs de la croissance hors pétrole. On estime que l’écart de production s’est comblé en 2022, et que la dynamique de croissance hors pétrole se poursuit en 2023.
De son côté, le taux de chômage saoudien est à un niveau historiquement bas. Le chômage des jeunes a été réduit de moitié pour atteindre 16,8 pour cent en 2022 au cours des deux dernières années, tandis que la participation des femmes à la population active a atteint 36 pour cent en 2022, dépassant l’objectif de 30 pour cent fixé dans le cadre du programme de réforme Vision 2030 des autorités.
Un projet de société en Arabie Saoudite déjà adopté par d’autres humains.
Dans un contexte d’augmentation de la participation à la population active, le chômage total est tombé à 4,8 % fin 2022, contre 9 % pendant la Covid, reflétant à la fois une augmentation du nombre de travailleurs saoudiens dans le secteur privé et d’une hausse des travailleurs expatriés (principalement dans les secteurs de la construction et de l’agriculture) au-dessus des niveaux d’avant Covid.
Année | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
Inflation IPC (moyenne, %) | 3.1 | 2.5 | 2.8 | 2.3 |
La transformation économique en cours de l’Arabie saoudite, est accompagnée d’un programme d’émancipation sociétal. Elle est soutenue par des réformes louables dans le cadre du programme « Vision 2030 » et par la hausse des prix du pétrole. Des conditions favorables qui ont contribué à créer une croissance élevée, un taux de chômage record, une inflation contenue et de solides tampons extérieurs et budgétaires, tout en réduisant la dépendance au pétrole.
Les flux financiers qui s’articulent dans une dynamique de changement à laquelle Ryad donne bonnes impressions, sont continuels avec des ressources pétrolières gigantesques. Disposant déjà d’un florissant secteur, le tourisme religieux, d’où sont puisées de faramineuses taxes de séjours, cette monarchie s’est même débarrassée physiquement de ses terroristes comme l’émissaire à double mission pour la CIA et son pays qu’est réellement le gênant Khashoggi.
Les atouts de l’Arabie Saoudite qui ont pesé auprès des décideurs des BRICS, dans le processus d’élargissement ouvert aux candidatures peu soupçonneuses pour leur admission, sont réels. Il s’agit de vrais critères financiers, pleinement comptabilisés. Ainsi que la teneur visible de réformes politiques, ce qui a tranché favorablement pour que les Ibn-Saoud soient solvables pour le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Voir en ligne : Arabie Saoudite & BRICS
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