Les blocages des ventes des voitures électriques chinoises, en les surtaxant, est devenue fréquente en Australie, UE, Japon, Inde, Corée du Sud, Royaume-Uni, États-Unis. Ce qui montre que même dans les pays où d’importantes lois sur le climat ont été récemment adoptées, l’avenir des politiques climatiques est affaibli, en raison de la pression de l’industrie. La Chine inonde les marchés mondiaux d’exportations artificiellement à bas prix, d’après la Maison-Blanche.

Le secteur des transports n’est pas à l’heure de la crise climatique.

Le dépassement de la technologie chinoise dans les voitures électriques donne du tournis aux dirigeants occidentaux. Dans la récente étude d’InfluenceMap, l’ambition des politiques, adoptées dans bien les pays majeurs, pour le climat, a été affaiblie, en raison de la pression de l’industrie. Le lobbying est même une menace contre une transition verte dans la construction de ces petits moyens de transport.

Joe Biden, sous la pression des industriels, a signé, mardi 16 mai 2024, une lourde directive dans un but commercial protecteur des acteurs des États-Unis. Prétendument, les mesures visent à protéger les travailleurs et les entreprises américains contre les pratiques commerciales déloyales de la Chine. Et on affiche activement le développement d’un marché solide pour les véhicules électriques aux États-Unis.

InfluenceMap qui est un groupe de réflexion mondial à but non lucratif travaillant, depuis 2015, sur les questions de pointe en matière de climat et de durabilité, souligne que ces efforts anti-VE (VE = véhicules électriques) dans l’industrie proviennent souvent d’associations industrielles plutôt que directement des constructeurs automobiles.

Tous les constructeurs automobiles inclus, à l’exception de Tesla, sont membres d’au moins deux de ces groupes, la plupart des constructeurs automobiles étant membres d’au moins cinq de ces lobbys. Seules trois entreprises sur quinze, que sont Tesla, Mercedes Benz et BMW, qui devraient produire suffisamment de véhicules électriques d’ici à 2030, pour respecter la trajectoire actualisée de 1,5 °C de l’Agence internationale de l’énergie.

Désastre environnemental des ressources pour la voiture électrique.

Ces capacités représentent 66 % des ventes de véhicules électriques (électriques à batterie, à pile à combustible et hybrides rechargeables), d’après l’analyse indépendante d’InfluenceMap des données standard de l’industrie de février 2024. En outre, l’analyse montre que la production en augmentation rapide de véhicules de tourisme de plus grande taille continue de menacer les objectifs climatiques mondiaux.

Lorsque, aux États-Unis, la taxe sur les voitures électriques importées passe de 25 à 100 %, la question se pose : qui, des citoyens américains, en seront privés de l’acquisition de voitures ? Bien sûr, c’est la classe moyenne et les travailleurs verront des moyens qui les aident souvent dans leur travail, leur sont inaccessibles.

Les voitures chinoises commencent à déferler en Europe, les États-Unis voient un de leurs marchés leur échapper. «  Nous n’allons pas (la) laisser inonder notre marché  », réagit le président américain Joe. Il insiste que la Chine « triche », lors de sa conférence de presse. L’automobile est un secteur jugé stratégique outre-Atlantique. Les semi-conducteurs ou les batteries sont aussi de haute importance.

À l’exception de Tesla, quinze constructeurs américains sont peu enclins d’accepter la transition verte dans leur industrie des petits véhicules pour les familles. Leur poids a directement impacté l’administration de Biden qui souffle sur une autre version envers le concurrent chinois qui a pris les devants en technologie.

Les lobbys de l’industrie automobile ne sont pas intéressés par la voiture électrique, alors que l’avancée technologique de la Chine passe à la production massive et avec des améliorations de pointe.