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2è partie : L’Afrique s’active à s’éclairer au temps de la transition.

Les domaines énergétiques qui aident le développement se discutent...

lundi 15 novembre 2021, par Jaco

Le passage aux énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, éolienne et hydrogène se dessine pour le monde. Avant cette transition à une autre situation, on la percevait sous le prisme de la réduction des prix. Maintenant c’est l’environnement qu’il faut protéger. Ce qui est en pleine transition énergétique est le secteur dominé par les hydrocarbures. Il est en train de passer massivement à la trappe et l’oubli.

L’alternative solaire : L’amélioration de la technologie de stockage de l’électricité à l’aide d’accumulateur lithium-ion, ouvre une nouvelle perspective à l’énergie solaire. C’est aux Etats-Unis que ce matériel d’entreposage, pour usage ultérieur, est plus abondant.

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Il fait aussi unanimité afin que les prochaines réalisations pour captation, enjoignent ces moyens rendant l’énergie disponible. Même si la perte demeure, ces batteries servent pour couvrir la demande ultérieure et aux moments de pointe, comme le soir.

Le solaire est basé sur les 2 formules. D’abord du petit équipement pour une consommation résidentielle. Puis celle des grandes infrastructures faisant un projet industriel destiné à alimenter des agglomérations urbaines. Comme il y a des investissements intermédiaires pour équiper des entités.

À l’échelle mondiale, les investissements dans les énergies renouvelables devraient dépasser ceux du secteur pétrolier et gazier pour la première fois en 2021. L’Afrique du Sud possède actuellement la plus grande capacité solaire d’Afrique avec 2,8 GW, mais prévoit de l’augmenter à 8,28 GW d’ici 2030.

Nucléaire encore embryonnaire :
Plusieurs gouvernements africains lorgnent à l’énergie nucléaire. Mais ce n’est pas une technologie à portée du 1er qui en espère les vertus. Elle est exigeante en matière de maîtrise d’élaboration, d’adaptation au contexte et de mangement. Aussi elle requiert en aval des ressorts scientifiques en mesure d’assurer une maintenance et une gestion des déchets.

Si les proclamations occasionnelles du Nigeria et de l’Egypte affichent tant cette ambition, cependant c’est l’Afrique du sud qui en est leader en la matière. La seule centrale nucléaire commerciale du continent est l’installation de Koeberg de 1 900 MW. Depuis 1980 elle génère 5 % de l’électricité du pays. En septembre dernier, Pretoria a annoncé un nouveau projet de 2 500 MW, d’ici 2024.

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L’énergie nucléaire reste sur le radar de l’Afrique du Sud, son objectif. En raison du manque continu de production d’électricité du pays et des craintes qu’une dépendance excessive aux formes de production intermittentes, telles que l’énergie solaire et éolienne, ce ne crée des déséquilibres d’approvisionnement, l’uranium lui est utile.

Cependant, les technologies de stockage d’énergie commencent à devenir commercialement viables. Comme pour l’éolien et le solaire, le besoin de solutions stimule le changement technologique et réduit les coûts. C’est le cas de l’attractivité du nucléaire.

  L’hydraulique :
C’est l’histoire du Grand Barrage de la Renaissance (Gerd) dont le processus de remplissage du réservoir a commencé l’année dernière et devrait durer sept ans au total. Quand le gouvernement éthiopien a basé toute sa stratégie du secteur de l’électricité sur l’hydroélectricité, il a tablé sur la construction d’une succession d’énormes barrages, avec une capacité de 6 450 MW.

Ce qui a été un clivage pour l’eau qui s’y déverse. Ce projet s’est avéré être un champ de mines diplomatiques, scandalisant l’Egypte qui craint que la retenue affecte son accès aux eaux du Nil. La Caire a contesté le taux de remplissage. Ce qui pourrait aider à électrifier de grandes parties de l’Ethiopie et des États voisins grâce à une série d’accords bilatéraux d’achat d’électricité à long terme.

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Et ce qui rend moins fiable l’hydroélectricité, son énorme impact sur la flore et la faune. Ainsi que sur les terres agricoles et les établissements humains. De plus, les précipitations de plus en plus irrégulières dans une grande partie de l’Afrique rendent la production de cette électricité de moins en moins fiable. C’est un outil de lutte contre le changement climatique mais qui n’est pas gratuit.

L’hydraulique occupe une place incertaine dans la transition énergétique. Bien qu’il puisse y avoir d’importantes émissions de méthane provenant de la pourriture de la végétation des réservoirs. L’hydroélectricité produite par des turbines utilisant une grande puissance hydraulique derrière les barrages est considérée comme une source d’énergie à faible émission de carbone.

Hydro propose également une production d’électricité de base - une production constante, à condition que les niveaux d’eau soient suffisamment élevés - pour aider à équilibrer la production intermittente d’énergie solaire et éolienne. La transition énergétique présente d’énormes défis pour le continent africain, à la fois en termes d’adoption technologique et de coût.

  Le charbon :
Globalement la consommation mondiale de charbon reste élevée. Alors que l’opinion mondiale s’est fermement retournée contre cette forme de production d’électricité la plus polluante.

Plus de 70 % des centrales au charbon connues en Afrique, certains disent même la totalité de leur gestion, reposent sur des financements chinois. Leur construction semble donc désormais plus improbable que jamais, avec la construction. Pékin a accepté de cesser de financer toute nouvelle centrale à charbon dans d’autres pays.

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Comme lors de la récente COP-26 de Glasgow, en novembre 2021, la Chine, l’Inde, la Russie, l’Arabie saoudite et la Turquie persistent dans leur énergétique classique. Ils ont réussi à bloquer cyniquement toute mention de l’élimination progressive du charbon dans le monde dans une déclaration conjointe des ministres du climat et de l’énergie du G20 en juillet.

De nouvelles centrales à charbon ont été prévues dans d’autres parties du continent, notamment au Kenya, au Ghana et au Zimbabwe, mais l’opposition locale et internationale s’est avérée difficile à éviter. Les jeunes grondent les politiciens pour l’avenir de la planète.

Dans le cadre de son plan de ressources intégré 2019, l’Afrique du Sud a l’intention de construire 1 500 MW supplémentaires de capacité de charbon. Mais la pression pour qu’elle abandonne la proposition augmente. Le pays est le 12e plus grand émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, bien qu’il soit classé 38e en émission par habitant.

C’est devenu une obsession, cette pollution pour l’énergie. Avec le solaire, le nucléaire, l’hydroélectrique et le charbon, les principales options abordées lors de cette seconde partie de notre enquête, nous regardons ce qui se présentent comme la consommation des habitants du continent noir. La transition énergétique en Afrique se consacre au renouvelable. Mais elle n’est acquise, avec le droit au développement...

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