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L’Arabie Saoudite refuse de siéger au Conseil de Sécurité

La déception des échecs diplomatiques de la pire monarchie réactionnaire

dimanche 20 octobre 2013, par Jaco

L’Arabie Saoudite refuse de siéger au conseil de sécurité de l’ONU, créant un précédent. Elue pour la première fois, avec le Tchad, le Chili, le Nigeria et la Lituanie le vendredi, 18 octobre, parmi les 10 membres non permanents dont la moitié est renouvelée chaque année, l’influent pays du Proche-Orient se rétracte.

Non encore officiel, selon le 1ère secrétaire de l’Onu Ban-Kimoon, avec le rejet de son siège au conseil de sécurité, la monarchie a fait une surprise dans les gothas diplomatiques. Des tractations sont attendues pour la faire revenir sur cette décision attribuée au roi Abdallah lui-même

En matière de coup d’éclat pour la féodalité la plus réactionnaire du Monde, on n’en fait pas mieux. Elle devait siéger pendant deux années, un communiqué du ministère des affaires étrangères a été diffusé en reniement des efforts faits pendant des années pour se porter candidat.

En dehors des 5 membres permanents (Russie, Chine, France, Royaume-Uni et USA), la répartition des membres non-permanents, au nombre de 10 dont la moitié se renouvelle (5 cas ayant accompli leur mandat de 2 ans) chaque année, est faite sur des critères géographiques. Le Monde arabe devait donc s’atteler à désigner un autre pays de la même communauté territoriale ? en remplacement de l’Arabie Saoudite. Bien sûr, si cette décision est officialisée.

La double déception, qu’ont subie les Saoudiens dernièrement, constitue certainement les motifs de ce retrait inédit. Avec le frein fait par la Maison Blanche à une intervention militaire en Syrie, ainsi que la percée diplomatique de l’Iran, auprès des Etats-Unis aussi, et dans les sphères onusiennes notamment, le royaume des Ibn-Saoud a essuyé des revers qu’il n’attendait pas et qui disent que sa position de domination na pas été respectée.

Ce qui est entièrement reflété dans le communiqué. Le plus grand royaume du Moyen-Orient soulève en gros la réforme de toute l’ONU et souligne par cet acte que le conseil de sécurité n’a pas "les moyens d’accomplir son devoir" et doit être réformé.

Dans le communiqué la Syrie et la Palestine sont désignées comme source d’insatisfaction, et l’Iran étant visé par la citation des « armes de destruction » massive.

En 65 ans d’existence, c’est la première fois que l’ONU est confronté à ce cas.

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Voir en ligne : Notre dossier : ARABIE SAOUDITE

     
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