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L’Arabie saoudite et l’islamisme mondial

Du Wahhabisme à Al-Qaeda, une évolution naturelle

jeudi 27 juin 2013, par Djamal Benmerad

Nous nous devions de contribuer, immodestement, à l’éclairage de nos lecteurs sur les origines du terrorisme qui, faut-il le rappeler, n’a aucun lien avec l’Islam. Révéler cette conception saoudienne de l’Islam désormais concurrencée par un Qatar plus offensif qui, fort de ses milliards de dollars fait miroiter à l’Europe de prétendues investissements, cette Europe pour qui l’argent n’a pas d’odeur.

<doc1076|right> Par : DJAMAL Benmerad - Journaliste Algérien -

Dernier livre publié : nouvelle biographie du Che.

Le wahhabisme fut fondé en jour 1745 dans l’actuel Arabie saoudite et prit le nom de son créateur : Mohammed Abd el-Wahh b Ibn Saoud né en 1703. Cette doctrine, qui sera plus tard, la doctrine de l’Etat saoudien et qui lui donnera, pour les besoins de son exportation, le nom générique de Salafisme, du mot salaf désignant les origines de l’Islam. C’est donc un mouvement fondamentaliste qui doit être propagé par la prédication et/ou la violence, c’est-à-dire le jihad compris dans sa version armée.

L’un des premiers adeptes de Mohammed Abd el-Wahh b fut un petit chef local de la petite ville de D riya, nommé Muhammad Al-Saoud, qu’il convertit à ses vues théologiques et politiques et qui sera le fondateur de l’Etat saoudien qui portera son nom.

A la tête de quelques tribus et aidé par les Anglais qui financèrent ses expéditions, Muhammad Al-Saoud conquiert des territoires qui formeront l’Arabie saoudite et se proclamera roi de cet Etat en 1926, Etat auquel il donnera son nom. Il en fera un Etat théocratique basé sur le wahhabisme qui, de doctrine, se transformera en idéologie d’Etat. Les Ulémas (savants de l’Islam), organisation embryonnaire à l’époque, confortèrent son pouvoir en proclamant une fetwa qui disait qu’il était interdit de se révolter contre le détenteur du pouvoir. Cependant, quelques années plus tard, ils énoncèrent une fetwa qui déclarait « illicite toute violence commise au nom de l’Islam ». Pour cela ils furent tous massacrés.

Toute idéologie a besoin d’expansion et le wahhabisme ne fera pas exception. La découverte d’immenses gisements de pétrole en 1938 permettra cette expansion dont l’instrument sera la Ligue Islamique Mondiale, fondée en 1962, qui sera favorisée par le Pacte de Quincy (The Quincy agreement) conclu avec les Etats Unis d’Amérique.

Le « Pacte de Quincy », c’est par cette appellation que sera désigné dans l’histoire l’accord qui sera conclu entre les Etats Unis et l’Arabie saoudite ce que notre confrère René Naba considère à juste titre comme une « relation de vassalité »(1)

<img1077|right> C’est le 14 février 1945 qu’eut lieu, à la demande du roi Abdelaziz Ben Abdel Rahman Al Saoud, une rencontre entre celui-ci et le président Roosevelt au large des côtes saoudiennes à bord du navire Quincy qui donnera son nom au pacte conclu ce jour-là.
Ce pacte garantit, pour les Etats-Unis, un accès privilégié et à un tarif préférentiel au pétrole du Royaume en échange d’une protection militaire inconditionnelle.
Ainsi fut conclu un pacte contre-nature liant une puissance qui se veut la plus grande démocratie libérale du monde à une dynastie théocratique rétrograde sans nul pareil au monde*.
Ce pacte fut renouvelé et mis au goût du jour, toujours à la demande de l’Arabie saoudite alarmée par l’influence grandissante de l’Iran chiite sur la scène mondiale, le 23 septembre 2010 à l’occasion de la fête nationale saoudienne célébrant la fondation Royaume.

L’exportation du Wahhabisme

Depuis les années soixante, la famille royale saoudienne et ses alliés wahhabites s’emploient à une politique active de prosélytisme international, propageant la conception wahhabite de l’Islam au delà des frontières du royaume. Gr ce aux importantes ressources financières dont elle dispose, l’Arabie saoudite favorise l’idéologisation, selon la conception wahhabite, d’Etats tels que le Pakistan et le Soudan. Ainsi, l’Arabie Saoudite a financé directement ou indirectement la création et le développement de mouvements islamistes radicaux poussant parallèlement certains autres mouvements islamistes à une radicalisation dogmatique et/ou politique. Du Daghestan à l’Algérie en passant par l’Afghanistan, de nombreux groupes islamistes ont pu bénéficier des largesses saoudiennes, et ceux qui ont effectivement adopté les préceptes du wahhabisme sont des mouvements importants ou influents dans les sphères religieuses et politiques des Etats musulmans.

Le salafisme djihadiste

Cette mouvance du salafisme se refuse à limiter l’action religieuse à la prédication et fait du djihad le cœur de son activité [1]. Les salafistes de cette tendance sont ainsi favorables au combat armé, afin de renverser les régimes des pays musulmans qu’ils jugent impies pour instaurer un État authentiquement islamique.

Cette tendance salafiste est née, dans les années 1980, en Afghanistan, à l’occasion de la guerre contre l’occupation soviétique. Durant cette guerre, des salafistes venus d’Arabie saoudite ont rencontré des Frères musulmans. Cela les a conduit à intégrer au discours politique des Frères musulmans la prédication littéraliste traditionnelle des salafistes, centrée sur la piété et la moralité[5]. Pour ces salafistes, les salafistes traditionalistes, favorables à la seule prédication de, en particulier, des Cheikhs proches des autorités saoudiennes, comme Ibn Baz et Ibn ’Uthaymin, sont alors apparus comme des hypocrites. D’autre part, ces salafistes critiquent plus encore les Frères musulmans qui sont condamnés en raison de leur foi jugée insuffisamment littéraliste et, pour les plus modérés des Frères, pour leur engagement dans le jeu politique d’État jugés impies et devant être éliminés par la force[6].

<img1078|left>Cette tendance poursuit donc une stratégie de la violence qui vise à renverser les États des pays musulmans pour instaurer un État islamique par la force.
Ce pacte de partenariat est en fait, selon notre confrère René Naba, « une relation de vassalité » -
Ce Pacte fut revu et co-signé avec les même partenaires (lire http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_du_Quincy) le 3 septembre 2010 à l’occasion de la fête nationale saoudienne, le 23 septembre, célébrant la fondation du Royaume,

La Ligue Islamiste Mondiale relève des services secrets saoudiens, alors que le bon sens voudrait qu’elle dépende des Affaires religieuses.

L’IIRO, bras armé de la Ligue islamique mondiale
Le régime saoudien a fondé là un instrument au service de l’islamisme et non pas au service de l’Islah (réforme islamique).
La Ligue Islamiste Mondiale

La Ligue islamique mondiale (LIM) (arabe : ????? ?????? ????????, Al Rabita al-alam el-islami ou Al Rabita ; anglais : World Muslim League ou WML) est une ONG musulmane fondée en 1962 à La Mecque par le prince Fayçal d’Arabie saoudite avec le concours de représentants de 22 pays pour promouvoir le panislamisme en opposition au panarabisme nassérien qui était d’essence nationaliste.[1].

La LIM est basée à La Mecque. Le secrétaire général doit être saoudien. Le titulaire du poste est en 2007 Abdallah ben Abd Al Muhsin Atturki (Abdallah Turki), ancien ministre des Affaires religieuses et prince du s.Bien qu’elle ait toujours affirmé être indépendante de l’État, selon une audition de la Commission judiciaire du Sénat américain, on peut déduire sans aucun doute des sources saoudiennes que la LIM est contrôlée étroitement par le gouvernement, de même que l’IIRO en dépend. Par ailleurs, depuis 1993, une loi dispose que tous les fonds humanitaires musulmans doivent être placés sous le contrôle d’un prince.[5]

<img1079|right>La prédication islamique et l’éclaircissement des doutes en matière doctrinale sont les deux premières missions citées dans la liste des objectifs de la Ligue. James Woolsey, ancien directeur de la CIA, estime que les Saoudiens ont depuis le milieu des années 70 dépensé près de 90 milliards de USD pour exporter l’idéologie islamique dans le monde.[6] Le royaume des Saoud tient particulièrement à ce que l’islam mondial conserve sa « pureté non entachée d’innovations ».[7]

La Ligue Islamiste Mondiale relève des services secrets saoudiens alors que le bon sens voudrait qu’elle dépende des Affaires religieuses. Cette organisation sera l’instrument d’un impérialisme religieux. Dans les pays récalcitrants à l’idéologie wahhabite, elle fera appel à L’IIRO.
Cette institution donnera naissance à une organisation terroriste à vocation planétaire : l’« International Islamic Relief Organization » (IIRO).

Le soir du 11 février 1979, l’Ayatollah Khomeini accède au pouvoir

L’IIRO, bras armé de l’islamisme mondial

Après avoir fondé la Ligue Islamique Mondiale, chargée de la propagation du wahabisme et de l’endoctrinement, et installé des antennes de celle-ci dans différents points de la planète, les services secrets saoudiens lui créeront en 1978 une branche armée internationale. Elle sera officialisée par décret royal un an plus tard, le 29 janvier 1979, sous l’appellation-écran de International Islamic Relief Organisation (IIRO), en français Organisation Internationale de Secours Islamique et en arabe ???? ??????? ????????? ????????. Son siège est à Djeddah et aura comme premier dirigeant Farid Yasin al Quraychi et Adnan Khalil Basha comme secrétaire général.

Une de ses branches les plus actives élira domicile à Peshawar, au Pakistan, chez Maktab al-Khadam ?t (le Bureau des services) une structure mise en place par un certain Abdallah Azzam.
Le Maktab al-Khadam ?t (MAK), créé par Abdullah Azzam en 1980, organise et entraîne les moudjahiddins avant de les envoyer en Afghanistan. Le MAK est soutenu par d’autres organisations islamistes, d’organisations caritatives et de la CIA qui déploie dans cette période une politique interventionniste dans le souci d’enrayer et d’abattre la puissance de l’URSS, conçue comme « Empire du Mal » par l’administration Reagan, notamment par le soutien aux groupes de toute nature qui peuvent déstabiliser les régimes supposés proches de Moscou. En 1986, Oussama Ben Laden, ancien étudiant de Abdullah Azzam, qui finançait depuis 1982 l’activité du groupe, rejoint le front. En 1989, Oussama Ben Laden prend le contrôle du Maktab al-Khadam ?t suite à la mort d’Abdullah Azzam. Après la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, Ben Laden finance la formation des moudjahiddins arabes, développant ainsiles réseaux de la mouvance Al-Qaida [10].
Le nom de l’organisation vient du nom arabe q ?’idah qui signifie la « base », en particulier militaire. Contrairement à une légende, il n’a pas été donné par la CIA. Osama Ben Laden a expliqué l’origine de ce terme dans une videocassette avec le journaliste Tayseer Alouni, pour Al Jazeera, en octobre 2001 : « Le nom d’al-Qaeda fut établi il y a longtemps et par hasard. »

L’International Islamic Relief Organization (IIRO, français : Organisation Internationale de Secours islamique, arabe : ???? ??????? ????????? ????????, al-Ighata al-Islamiya al-’alamiya) est une organisation caritative créée en 1978 et dont le siège est à Jeddah en Arabie saoudite[1]. Son secrétaire général est Adnan Khalil Basha[1].
L’organisation est placée sur la liste officielle des organisations et personnes considérées par l’ONU comme proches d’al-Qaida ou des talibans[2] depuis le 9 novembre 2006 et des organisations considérées comme terroristes par les États-Unis[3]

Dénominations

Cette organisation est connue sous les noms suivants : ???? ??????? ????????? ????????, al-Ighata al-Islamiya al-’alamiya, Al Igatha Al-Islamiya, Hayat al-Aghatha al-Islamia al-Alamiya, Organisation internationale islamique de secours, International Islamic Relief Agency, International Islamic Relief Organization, International Relief Organization, Islamic Relief Organization, Islamic World Relief, International Islamic Aid Organization, Islamic Salvation Committee, The Human Relief Committee of the Muslim World League, World Islamic Relief Organization.

Historique

L’IIRO fut fondée par un décret royal du 29 janvier 1979, Farid Yasin al-Qurashi la mit en place et en fut le directeur jusqu’en 1993.
Cette structure est directement placée sous la tutelle de la Ligue islamique mondiale, elle-même considérée comme l’instrument politique des oulémas d’Arabie saoudite.
Cela lui permet d’échapper au contrôle budgétaire du ministère des Affaires religieuses et du waqf en Arabie saoudite.
Les fonds que rapportent la zakat et les dons sont gérés par la Fondation Sanabil Al Khair[1].
De 1991 à 1996, l’IIRO a publié quelques rapports d’activités. Jusqu’en 1998, elle distribuait également un bulletin trimestriel en anglais. Depuis, l’opacité de l’organisation a beaucoup contribué à sa mauvaise réputation. Sur son site Internet réactualisé en 2007, l’IIRO donnait simplement des informations sur le montant de ses dépenses et non sur l’origine de ses ressources. Les chiffres publiés en rials saoudiens portent sur la somme, revus à la baisse, de 1,9 milliard d’euros en 2005-2006.

Activités « humanitaires

Coïncidemment, cette organisation s’implantera dès 1982 dans les pays qui verront naître un terrorisme sanglant, comme les Talibans au Pakistan, puis en Afghanistan et les Shebabs en Somalie, et en Algérie avec les Groupes Islamistes Armés (GIA) qui ne causeront pas moins de 300.000 morts.
L’IIRO a envoyé de la nourriture aux victimes du tremblement de terre du 26 décembre 2004 dans l’océan Indien et des colis à celles du tremblement de terre du 8 octobre 2005 dans le Cachemire.
Mais ces activités sont couplées avec un prosélytisme militant d’un islam wahhabite.

Activités politiques et soutien au terrorisme

Cependant, l’IIRO est aussi accusée par les Nations unies, les États-Unis d’Amérique et d’autres pays comme les Philippines, l’Indonésie et la Croatie, de soutenir le terrorisme islamiste.
Présent aux Philippines depuis septembre 1991, le beau-frère d’Oussama ben Laden et directeur de l’IIRO à Manille, Mohamed Jamal Khalifah, est expulsé par les autorités en novembre 1994 après avoir été accusé d’avoir financé des camps d’entraînement du groupe Abu Sayyaf. Sur la cinquantaine d’orphelinats prétendument construits par cet organisme dans ce pays, un seul le fut effectivement.
Durant les guerres de Bosnie et du Kosovo, l’IIRO a contribué au financement des forces musulmanes.
Une note de la DGSE du 24 juillet 2000 mentionne notamment un virement de 4,5 millions de dollars en provenance du gouvernement des Etats-Unis au profit du chef d’Al-Qaida, Oussama Ben Laden. Selon le Réseau Voltaire, ce dernier exercerait d’ailleurs son autorité spirituelle sur l’IIRO.
Le bureau américain de l’IIRO a été perquisitionné en 2002 sur la base de soupçons d’apports financiers importants à l’organisation Al-Qaida.

Le 22 septembre 2005, un juge fédéral new-yorkais, Richard Casey, reçoit la plainte déposée contre l’IIRO par des victimes des attentats du 11 septembre 2001[4].
Depuis le 3 août 2006, des bureaux de l’IIRO figurent sur la liste officielle des organisations de financement du terrorisme du département du Trésor. Mais cela n’a pas empêché les Etats-Unis de maintenir des relations privilégiées avec l’Arabie saoudite.

Une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies classe les branches philippine et indonésienne de l’IIRO comme faisant partie des organisations soutenant Al-Qaida en 2006 [5],[6] et elle depuis sur la liste du Comité créé par la résolution 1267 (1999).
L’auteur Abdel-Rahman Gandour écrit dans son enquête Jihad humanitaire que l’IIRO semble accorder davantage d’importance à la diffusion du wahhabisme qu’à l’apport effectif de secours.
Plusieurs de ses membres ou anciens employés ont été soupçonnés d’être en rapport direct avec des activités terroristes :

• Les opérations de l’IIRO à Peshawar ont été dirigées par Talaat Fouad Abdul Qasim, un membre du Gamaa al-Islamiya, un groupe islamique égyptien[7], qui, condamné à mort par contumace dans son pays, sera capturé par les États-Unis en Croatie en septembre 1995 et exécuté au Caire en 1998 [8].

• le Bangladais Syed Abou Nasir, qui travailla pour l’IIRO jusqu’en 1992, est arrêté en Inde en janvier 1999 avec des explosifs alors qu’il s’apprêtait à poser des bombes devant trois représentations diplomatiques américaines ;

• l´Égyptien Mahmoud Jaballah arrêté au Canada sous un certificat de sécurité depuis août 2001[9].

• l’Émirati Fayez Banihammad qui se trouvait à bord du vol 175 United Airlines qui s’écrasa contre la Tour sud du World Trade Center lors des attentats du 11 septembre 2001 ;

• l’Algérien Mustafa Ahmed Hamlily, qui a été arrêté par la police pakistanaise le 25 mai 2002, incarcéré à la prison de Guantanamo et rapatrié le 2 juillet 2008 [10].
La Ligue Islamique Mondiale finança dès 1882 tous les partis officiels et organisations islamo-terroristes clandestines dans le monde, jusqu’aux Philippines où elle avait comme « client » le mouvement armée d’Abu Sayyaf.
L’action de la Ligue Islamique Mondiale eut un premier succès dans la décennie en Algérie avec les groupes de Bouyali.( http://www.multilingualarchive.com/ma/enwiki/fr/Mustafa_Bouyali ), puis dans les années 199O, période que les algériens appellent la « décennie rouge » et .au cours de laquelle le terrorisme islamiste fit près de 300.000 morts.

Sources
*(http://www.renenaba.com/?p=2807)

• 11 septembre 2001 : les Français en savaient long, article du Monde, 17 avril 2007

• Abdel-Rahman Ghandour, Jihad humanitaire : Enquête sur les ONG islamiques, Paris, Flammarion, 2002.

• Jürgen Elsässer, Comment le djihad est arrivé en Europe, Xenia, 2006.
Références ?
a, b et c Antoine Sfeir (dir.), Dictionnaire mondial de l’islamisme, Plon, 2002, 518 p. (ISBN 2259197604), p. 67

1.  ? (en)Liste des Nations Unies de personnes et d’entité liés aux Talibans [archive]

2.  ? [pdf](en) Organisations considérées comme terroristes par le département du Trésor des États-Unis [archive]

3.  ? (en) U.S. District Court Rules Saudi Charity to Remain in 9-11 Terrorist Law [archive], 22 septembre 2005

4.  ? (fr) Comité du Conseil de sécurité mis en place conformément à la résolution 1267 concernant Al-Qaida, les Taliban et les individus et entités associés [archive]

5.  ? (en) Ajout du bureau indonésien à la liste de la résolution 1267 [archive]

6.  ? (fr) Gama’a al-Islamiyya (Groupe Islamique) [archive] sur http://www.terrorwatch.ch [archive], Terrorwacth. Consulté le 9 août 2009

7.  ? (en) Peter Bergen, Katherine Tiedemann, « Disappearing Act : Rendition by the Numbe [archive] » sur http://www.newamerica.net/ [archive], The New America Foundation, 3 mars 2008. Consulté le 9 août 2009

8.  ? Met top al-Qaeda figure just for tea, Egyptian says [archive], Globe and Mail, 26 mai 2006

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Voir en ligne : Notre dossier : Arabie Saoudite et Al Qaeda

   
   

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