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Un livre ayant appartenu à l’Emir Abdelkader restitué à l’Algérie.

Le manuscrit datant de 1659 a été pris lors de la période coloniale française.

lundi 10 avril 2023, par Djamel Damien Boucheref

A la veille d’une visite du président algérien en France, voici un geste de restitution d’un bien symbolique pouvant consolider les rapports entre Alger et Paris. Tebboune élu par le bourrage des urnes par les bureaucrates et sous la surveillance des militaires, quête une légitimité qui lui échappe. Il tient à ce voyage au pays qu’il a maintes fois cité en termes propres au nationalisme qui a trahi le message des martyrs de la libération. Et ce livre, ayant appartenu à l’Emir Abdelkader, revient d’où il a été pris injustement lors de la conquête colonialiste, aide à concrétiser le déplacement dont doutent nombreux observateurs de sa réalisation.

Source : Agences : Sans l’aide de l’Etat français alerté par les émigrés, de même que les autorités algériennes qui ont pris les mesures adéquates, cette restitution due à la rétractation d’une vente aux enchères, n’aurait pas eu lieu. Sorte grimoire religieux ayant appartenu à l’héros national algérien, Emir Abdelkader, dont le contenu, ni même le titre, réel n’est pas tellement divulgué, il a été sauvé d’une transaction pouvant le donner à une possession illégitime.

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Après l’annulation d’une vente aux enchères de l’œuvre d’Al-Hadi Abu Srour Ibn Abd al-Rahman al-Abbadi al-Shafi’i du Caire, début mars 2023, sa restitution à l’Algérie s’en est suivie selon la volonté de ceux qui ont exigée ce "retour de l’honneur". C’est grâce à la mobilisation de la diaspora algérienne en France et plus largement en Europe en général, que ce manuscrit, du patrimoine culturel national, a été récupéré.

Encore une fois les réseaux sociaux du Web ont servi de relai et lieu virtuel où se croisent les activistes conscientisés par l’intérêt de sauvegarder un bien historique. Quand ils ont douté que la campagne de blocage de l’enchère puisse avoir lieu, ils ont lancé une cagnotte pour souscrire comme acheteur, tel tout autre surenchérisseur, du manuscrit avec l’objectif de le remettre à un musée algérien.

Achevé d’écriture en 1620, cet ancien recueil de texte religieux appartenait à l’Emir Abdelkader. Mais ce n’est pas à lui qu’il été pris lors des batailles qu’il mené avec 10 000 hommes. Il a été spolié à un de ses disciples, lors en effet de la conquête par la France des territoires algériens. Cette histoire remue le passé colonial que le vaste pays d’Afrique du nord tente de se débarrasser des décombres, en prétendant à des racines arabes et en conflit avec l’identité berbère originelle.

Le livre est reconnu rare, date du XVIIe siècle. Il a été emporté par les Français comme lors des diverses captations des richesses notamment des terres cultivables. IL vient donc d’être récupéré par l’Algérie, d’après le ministère des Affaires étrangères qui, croit-on, a été derrière l’opération d’exhortation pour sa restitution à qui de droit.

Le manuscrit a contenu islamique d’après les appréhensions des personnes et sources intéressées par ce sujet. Il a été écrit en arabe en 1659, disent d’autres sources en citant la date de sa première acquisition par l’Emir. Lors d’un raid des militaires de l’occupant qui débarquait, il a été pris par un partisan du leader indépendantiste Emir Abdelkader en 1842. Puis emporté en France par un certain lieutenant Blanry qui était parmi la soldatesque de l’armée menant des invasions en Afrique.

Avec l’absence de la repentance de 132 années d’occupation coloniale, ce qui est exclue de la vision française envers l’Algérie, une crise couve toujours. Les relations ont des hauts mais plus de bas et de confrontations que convivialité. Côté ancienne métropole coloniale, la haine que distille la droite, les harkis, certains pieds noirs et même au sein des fonctionnaires des institutions est un filet de mensonges.

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Côté sud de la méditerranée, les rentiers de la guerre de libération monopolisent les ressources avec la connivence de la gestion des bureaucrates. Ces derniers répriment le peuple avec la distribution aux militaires des postes de travail et divers monopoles dont des biens détournés. La langue française dont l’éminent intellectuel Kateb Yacine la désignait en "butin de guerre" est abandonnée, plongeant les gens et le système éducatif dans le désarroi.

Et afin d’éviter les compétences, les dirigeants qui s’allient aux nationalistes réactionnaires des traditions obsolètes ramenées des Mollahs et autres régimes islamistes, tablent sur l’élargissement de l’utilisation de la langue arabe. Ce qui provoque l’encouragement de la médiocrité qui fait l’éloge de la religion ayant poussé à la fameuse décennie noire et fait perdurer le même règne qui a échoué pour au moins l’émergence économique.

C’est aussi la démarche d’apaiser, d’une part, les relations avec l’Algérie, que ce geste de la remise de ce bouquin au contenu théologique, par la France est considéré positif. Mais, d’autre part, les autorités françaises campent sur la vision qu’exige l’électorat hexagonal, sur précisément le point des colonies en Afrique et notoirement le cas de l’Algérie qui chatouillent les nostalgiques.

En réfutant de reconnaître les moult affres commises par les attaques mortifères, du 19ème siècle, sur des populations livrées par l’arriération comme des proies données à une barbarie d’expansion coloniale, le président français a prétendu, dans son interview dans l’hebdomadaire de droite "Le Point", que la colonie d’Afrique n’existait pas... Sous-entendant que la France l’avait fondée !

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Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

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